Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1912-12-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 décembre 1912 31 décembre 1912
Description : 1912/12/31 (A12,N138). 1912/12/31 (A12,N138).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6446837x
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
3K*2 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 138 — DÉc. 19Î2
s'il est expédié mûr, et si on remballe vert
il ne conserve rien de son exquise saveur.
M. HOWARD NEWPORT: Professeur d'Agri-
culture Tropicale à Cairns, donne dans le
- « Queensland Agricultural Journal » de
février 1912 deux recettes. qui permet-
traient une exploitation intense de ce fruit.
Un premier procédé consiste à transfor-
mer la mangue en pulpe, probablement de
la même façon que l'on obtient la pulpe
d'abricot. Cette pulpe sert à fabriquer le
condiment dénommé chutney, dont la
consommation augmente de plus en plus.
L'autre procédé, plus intéressant et éga-
lement pratiqué en Australie sur une cer-
taine échelle, consiste à dessécher les
mangu.es.
Pour cela, on les cueille juste avant
qu'elles ne changent de couleur. On les
pèle et on les coupe avec un large couteau
- en tranches de 5 centimètres de long, 2 cen-
timèlres. et demi de large et environ 1 cen-
timètre d'épaisseur. On les place à sécher
sur des tôles ondulées couvertes de papier,
on les laisse au soleil pendant la journée
et on les recouvre pendant la nuit. Elles
sont sèches au bout de trois ou quatre jours,
pendant lesquels il est nécessaire de les
retourner une fois. Si l'on a quelque diffi-
culté à sécher ainsi, on les enfile par une
ficelle lorsqu'elles sont à moitié sèches et
on les suspend à l'air et à l'abri de la pluie.
Une fois secs les morceaux ressemblent
à des pommes desséchées. Ils doivent être
placés dans des récipients hermétiquement
fermés, par exemple des vas-es. en terre
fermés avec de la cire.
Les mangues ainsi préparées sont con-
sommées cuites et servent à faire des
tartes qui auraient le goût d'un mélange
de pommes et d'abricots.
M. NEWPORT pense qu'il y aurait avan-
tage à employer pour cette préparation les
séchoirs, les machines à peler et à couper,
utilisés pour la préparation des autres
fruits desséchés, et il pense que la demande
peut devenir considérable.
D'autre part, à propos de l'annonce de
l'ouverture d'une usine de conserve de
fruits à Muzaffarpur, à 350 kilomètres de
Calcuta, la « Philippine Agricultural
Tveview » de juin 1912 signale combien
serait intéressante la création d'une in-
dustrie analogue aux Philippines. Notre
confrère se hase sur ce fait que les man-
gues des Philippines ne sont pas fibreuses,
ce qui est très important pour le débitage
des fruits en tranches. La variété Caraba
serait spécialement recommandable pour
cet usage.
E. B.
La Chenille du Cotonnier au Texas.
(.Alabama arqillacea Hubn.) -
La chenille connue aux Etats-Unis sous
le nom de « cotton worm » ou « cotton
Caterpillar » est la larve de Y Alabama argil-
lacea flubner. Ce lépidoptère est originaire
de l'Amérique Centrale et Australe, parti-
culièrement de la Guyane. En général, il
ne peut survivre à l'hiver des Etats-Unis,
mais il peut traverser en vol nombreux,
au printemps, le golfe du Mexique, et venir
pondre sur les cotonniers des Etats méri-
dionaux de l'Amérique du Nord: C'est ainsi
qu'il atteignait, en avril 1911, les planta-
tions des environs de Brownsville, au
Texas; et, vers le milieu de juin, tous Les
cotonniers de cette localité qui n'avaient
pas été protégés par des insecticides étaient,
dépouillés de leurs feuilles. A la fin de la
saison, une grande partie des papillons
représentant la descendance des émigrants
volèrent à leur tour vers le Nord. On put
les observer par millions à Washington,
D. C., à Pitlsburgh, Pa., à Philadelphie,
à New Haven, Conn., et à Orono, Ne, en
septembre et octobre. Dans ces localités,
on trouvait les papillons sur différentes
sortes de fruits (pêches, pommes, rai-
sins, etc.) qu'ils piquaient de leur trompe
pour se nourrir.
L'intensité de cette invasion justifie plei-
nement l'apparition de la circulaire n° 153
du Bureau of Entomology, U. S. Dep.
of Agric. : The cotton worm or cotton
s'il est expédié mûr, et si on remballe vert
il ne conserve rien de son exquise saveur.
M. HOWARD NEWPORT: Professeur d'Agri-
culture Tropicale à Cairns, donne dans le
- « Queensland Agricultural Journal » de
février 1912 deux recettes. qui permet-
traient une exploitation intense de ce fruit.
Un premier procédé consiste à transfor-
mer la mangue en pulpe, probablement de
la même façon que l'on obtient la pulpe
d'abricot. Cette pulpe sert à fabriquer le
condiment dénommé chutney, dont la
consommation augmente de plus en plus.
L'autre procédé, plus intéressant et éga-
lement pratiqué en Australie sur une cer-
taine échelle, consiste à dessécher les
mangu.es.
Pour cela, on les cueille juste avant
qu'elles ne changent de couleur. On les
pèle et on les coupe avec un large couteau
- en tranches de 5 centimètres de long, 2 cen-
timèlres. et demi de large et environ 1 cen-
timètre d'épaisseur. On les place à sécher
sur des tôles ondulées couvertes de papier,
on les laisse au soleil pendant la journée
et on les recouvre pendant la nuit. Elles
sont sèches au bout de trois ou quatre jours,
pendant lesquels il est nécessaire de les
retourner une fois. Si l'on a quelque diffi-
culté à sécher ainsi, on les enfile par une
ficelle lorsqu'elles sont à moitié sèches et
on les suspend à l'air et à l'abri de la pluie.
Une fois secs les morceaux ressemblent
à des pommes desséchées. Ils doivent être
placés dans des récipients hermétiquement
fermés, par exemple des vas-es. en terre
fermés avec de la cire.
Les mangues ainsi préparées sont con-
sommées cuites et servent à faire des
tartes qui auraient le goût d'un mélange
de pommes et d'abricots.
M. NEWPORT pense qu'il y aurait avan-
tage à employer pour cette préparation les
séchoirs, les machines à peler et à couper,
utilisés pour la préparation des autres
fruits desséchés, et il pense que la demande
peut devenir considérable.
D'autre part, à propos de l'annonce de
l'ouverture d'une usine de conserve de
fruits à Muzaffarpur, à 350 kilomètres de
Calcuta, la « Philippine Agricultural
Tveview » de juin 1912 signale combien
serait intéressante la création d'une in-
dustrie analogue aux Philippines. Notre
confrère se hase sur ce fait que les man-
gues des Philippines ne sont pas fibreuses,
ce qui est très important pour le débitage
des fruits en tranches. La variété Caraba
serait spécialement recommandable pour
cet usage.
E. B.
La Chenille du Cotonnier au Texas.
(.Alabama arqillacea Hubn.) -
La chenille connue aux Etats-Unis sous
le nom de « cotton worm » ou « cotton
Caterpillar » est la larve de Y Alabama argil-
lacea flubner. Ce lépidoptère est originaire
de l'Amérique Centrale et Australe, parti-
culièrement de la Guyane. En général, il
ne peut survivre à l'hiver des Etats-Unis,
mais il peut traverser en vol nombreux,
au printemps, le golfe du Mexique, et venir
pondre sur les cotonniers des Etats méri-
dionaux de l'Amérique du Nord: C'est ainsi
qu'il atteignait, en avril 1911, les planta-
tions des environs de Brownsville, au
Texas; et, vers le milieu de juin, tous Les
cotonniers de cette localité qui n'avaient
pas été protégés par des insecticides étaient,
dépouillés de leurs feuilles. A la fin de la
saison, une grande partie des papillons
représentant la descendance des émigrants
volèrent à leur tour vers le Nord. On put
les observer par millions à Washington,
D. C., à Pitlsburgh, Pa., à Philadelphie,
à New Haven, Conn., et à Orono, Ne, en
septembre et octobre. Dans ces localités,
on trouvait les papillons sur différentes
sortes de fruits (pêches, pommes, rai-
sins, etc.) qu'ils piquaient de leur trompe
pour se nourrir.
L'intensité de cette invasion justifie plei-
nement l'apparition de la circulaire n° 153
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