Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch

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32 pages

Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1912-11-30

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 30 novembre 1912 30 novembre 1912

Description : 1912/11/30 (A12,N137). 1912/11/30 (A12,N137).

Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6446836h

Source : CIRAD, 2012-235759

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 21/02/2013

328 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE IS° 137 Nov. 1912

correspondant, M. MAIE: de Podor, qui a
également passé des accords avec la Société
en question pour des fournitures analogues,
et qui a la plus grande confiance dans l'ave-
nir de l'affaire. D'un autre côté, il nous est
revenu, ces jours-ci précisément, qu'il y
avait lieu de formuler quelques réserves
sur l'importance des achats qui pourraient
être faits dans la colonie. Il est certain
qu'au prix de 30 fr. la t., rendue au bord
dù fleuve, la culture peut être tentante;
mais ce prix, qui comprend les tiges entières
et non pas seulement la cellulose qu'elles
renferment, laissera-t-il aux industriels un
bénéfice suffisant, lorsqu'ils auront eu à
décompter dans leur prix de revient, le
transport et les frais d'extraction? L'avenir
nous l'apprendra.

En attendant, un autre colon, Directeur
d'une importante et ancienne Maison du
Soudan, M. MAURER, dont nous avons eu
la visite il y a quelques semaines, nous a
dit qu'il restait sur la réserve en ce qui
concerne le Dhâ, se bornant, si nos souve-
nirs sont exacts, à de petits essais de cul-
ture. Comme toute fibre nouvelle, succé-
dané possible du jute, le Dhâ a fait l'objet
de nombreuses notes principalement dans
la littérature indienne, et il ne semble pas
qu'elle doive, au moins en tant que textile,

présenter de grands avantages sur d'autres
Malvacées mieux connues. Comme textile
proprement dit, c'est-à-dire en fibre propre,
il ressort des estimations données par notre
confrère « Der Pflanzer », de juillet der-
nier, qu'on aurait offert à Hambourg, de 18
à £ 22 la tonne des fibres de Dhâ, rendues
à Hambourg. Mais nous avons souvent dit
ce que nous pensions des estimations faites
dans ces conditions, sur des échantillons,
et pour des matières dont le marché
n'existe pas.

En attendant, il semble qu'à part le
coton, qui est un peu à part, il n'y a à
retenir actuellement au Soudan comme
textile appelé à prendre de l'importance
dans un avenir prochain, que le kapok,
exploité comme peuplement, et l'agave en
plantation.

Nous avons omis de dire que l'espèce
plantée dans les exploitations signalées est
VA. rigide, var. Sisalana. Nous ne pouvons
que féliciter les planteurs d'avoir, dès le
début, adopté cette espèce notoirement
supérieure aux autres, pour sa qualité et
son rendement, en même temps qu'.elle
est plus connue et, par suite, d'une vente
plus facile sur le marché.

J. YLILLET et LA RÉDACTION.

Le Retrait de l'Angleterre
de la Convention de Bruxelles sur les Sucres
Par M. E. BAILLAUD.

L'annonce faite par le Gouvernement de
la Grande-Bretagne qu'il se relirait de la
convention de Bruxelles, à partir du
1er septembre 1912, a provoqué dans tous
les pays producteurs de sucre une telle
émotion qu'il nous paraît intéressant de
rappeler rapidement ici en quoi consiste
cette inextricable question des sucres, et de
rechercher quelles conséquences peut
avoir pour les pays producteurs la décision
du Gouvernement anglais.

â

Sans remonter jusqu à l'Ancien régime
où, dès 1604, à la suite de l'établissement
par Colbert d'un droit différentiel sur les
sucres de canne suivant qu'ils étaient
importés des possessions françaises ou de
l'étranger, une lutte très vive éclata
entre l'industrie coloniale productrice du
sucre et celle du raffinage qui était inter-
dit aux colonies et localisé en France,
nous arriverons tout de suite à la
période où toute une législation fut insti-

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