Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1912-11-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 novembre 1912 30 novembre 1912
Description : 1912/11/30 (A12,N137). 1912/11/30 (A12,N137).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6446836h
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
348 - - JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE No 137 - Nov. 1912
de mousse légèrement humide et enve-
• loppéi-s de'papier huilé pour les préserver
du froid- Après avoir soigneusement calé
les pieds de palmiers dans l'harasse, celle-ci
- est elle-même recouverte de papier huilé
et de toile légère.
Quinze plants de palmier ont été ainsi
expédiés en Suède et sont tous arrivés en
parfait état, la mousse ayant retenu la
presque-totalité de l'humidité autour des
racines.
La Betterave à Java. Un essai de
culture de la betterave aurait été fait à
Java; la culture faite à une altitude de
900 m. environ, aurait donné des résultats
extraordinaires, tant comme rendement en
poids que comme proportion de sucre dans
les tubercules. On parle de tubercules de
900 gr. au bout de trois mois, et de
15 1/2 0/0 de sucre. Il nous semble qu'il
y aurait mieux à faire que d'essayer d'ac-
climater et de répandre cette plante sous
les climats tropicaux, qui restent seuls ap-
propriés à la culture de certaines espèces,
tandis que les climats tempérés, qui ne
pourraient user de réciprocité vis-à-vis
des premiers, se trouveraient exposés à se
voir dépouiller de cultures qui sont deve-
nues chez eux une nécessité économique.
Nous croyons que les Gouvernements in-
téressés agiraient sagement en n'encou-
rageant pas ces essais, surtout dans un pays
qui a déjà la canne à sucre.
Les Bananes de la Guyane Hollandaise.
- Le Gouverneur de la Guyane Hollan-
daise a été avisé par la United Fruit Cy
qu'à partir du mois prochain, la Compa-
gnie cesserait ses achats en Guyane; les
efforts faits dans ces derniers temps pour
ramener une entente entra les planteurs et
-le U. F. G. auraient donc échoué. Gomme
on ne peut songer à voir disparaître les
immenses plantations de la région, et qu'on
n'a pas oublié les efforts considérables faits
dans ces derniers temps pour lutter contre
maladie, on est en droit de penser que
Je nouveaux débouchés vont être recher-
chés par les planteurs. Lutteront-ils contre
leur ancien client, en essayant d'organiser
une ligne nouvelle sur les États-Unis?
Cela paraît peu probable; c'est donc plutôt
du côté de l'Europe qu'ils se tourneront
pour placer leur production ; et nous pou-
vons nous attendre à voir d'ici quelque
temps, les bananes de la Guyane se diriger
vers les principaux pays consommateurs
d'Europe, où du reste la demande a tant
augmenté depuis deux ou trois ans, qu'ils
peuvent sans aucun doute absorber encore
quelques centaines de mille de régimes
de plus.
Bagasse de Tapioca. Sous ce nom,
des courtiers de Sydney ont soumis au
Département de l'Agriculture d'Australie
un produit qui rencontrerait son emploi
dans l'alimentation du bétail. Il s'agit sans
doute du résidu, principalement cellulo-
sique, de l'extraction de la fécule de ma-
nioc. D'après une analyse communiquée
par l' « Agricultural Journal of New South
Wales M. ce tourteau contiendrait 80 0/0
d'hydrates de carbone, et seulement 9,63 de
cellulose; les matières grasses et albu-
minoïdes sont en quantité négligeable, et
il faudrait faire rentrer dans la ration une
bonne proportion d'autres tourteaux riches
en matières grasses et azotées. La matière
la plus comparable serait le riz, qui canr
tient 79 0/0 de matières hydrocarbonées,
mais il ne contient pour ainsi dire pas de
cellulose non digestible.
E. B.
Le Chérimolier. et autres Anonacées
en Californie.
Le chérimolier (Anona Cherimolia), qui
est un des custard-apple des Anglais, bien
que ce terme convienne plus particulière-
ment à Y Anonci squamosa et à Y Anona rcli-
culata, a pour contrée d'origine, d'après
de Candolle, les Andes du Pérou. Quelques
auteurs cependant ont pensé que l'espèce
pourrait bien être, en même temps, indi-
gène au Mexique et dans le Centre-Améri -
que ; et récemment M. ALCOCER a môme
admis que la seule patrie de l'arbre serait le
Centre-Amérique, d'où il aurait, de longue
de mousse légèrement humide et enve-
• loppéi-s de'papier huilé pour les préserver
du froid- Après avoir soigneusement calé
les pieds de palmiers dans l'harasse, celle-ci
- est elle-même recouverte de papier huilé
et de toile légère.
Quinze plants de palmier ont été ainsi
expédiés en Suède et sont tous arrivés en
parfait état, la mousse ayant retenu la
presque-totalité de l'humidité autour des
racines.
La Betterave à Java. Un essai de
culture de la betterave aurait été fait à
Java; la culture faite à une altitude de
900 m. environ, aurait donné des résultats
extraordinaires, tant comme rendement en
poids que comme proportion de sucre dans
les tubercules. On parle de tubercules de
900 gr. au bout de trois mois, et de
15 1/2 0/0 de sucre. Il nous semble qu'il
y aurait mieux à faire que d'essayer d'ac-
climater et de répandre cette plante sous
les climats tropicaux, qui restent seuls ap-
propriés à la culture de certaines espèces,
tandis que les climats tempérés, qui ne
pourraient user de réciprocité vis-à-vis
des premiers, se trouveraient exposés à se
voir dépouiller de cultures qui sont deve-
nues chez eux une nécessité économique.
Nous croyons que les Gouvernements in-
téressés agiraient sagement en n'encou-
rageant pas ces essais, surtout dans un pays
qui a déjà la canne à sucre.
Les Bananes de la Guyane Hollandaise.
- Le Gouverneur de la Guyane Hollan-
daise a été avisé par la United Fruit Cy
qu'à partir du mois prochain, la Compa-
gnie cesserait ses achats en Guyane; les
efforts faits dans ces derniers temps pour
ramener une entente entra les planteurs et
-le U. F. G. auraient donc échoué. Gomme
on ne peut songer à voir disparaître les
immenses plantations de la région, et qu'on
n'a pas oublié les efforts considérables faits
dans ces derniers temps pour lutter contre
maladie, on est en droit de penser que
Je nouveaux débouchés vont être recher-
chés par les planteurs. Lutteront-ils contre
leur ancien client, en essayant d'organiser
une ligne nouvelle sur les États-Unis?
Cela paraît peu probable; c'est donc plutôt
du côté de l'Europe qu'ils se tourneront
pour placer leur production ; et nous pou-
vons nous attendre à voir d'ici quelque
temps, les bananes de la Guyane se diriger
vers les principaux pays consommateurs
d'Europe, où du reste la demande a tant
augmenté depuis deux ou trois ans, qu'ils
peuvent sans aucun doute absorber encore
quelques centaines de mille de régimes
de plus.
Bagasse de Tapioca. Sous ce nom,
des courtiers de Sydney ont soumis au
Département de l'Agriculture d'Australie
un produit qui rencontrerait son emploi
dans l'alimentation du bétail. Il s'agit sans
doute du résidu, principalement cellulo-
sique, de l'extraction de la fécule de ma-
nioc. D'après une analyse communiquée
par l' « Agricultural Journal of New South
Wales M. ce tourteau contiendrait 80 0/0
d'hydrates de carbone, et seulement 9,63 de
cellulose; les matières grasses et albu-
minoïdes sont en quantité négligeable, et
il faudrait faire rentrer dans la ration une
bonne proportion d'autres tourteaux riches
en matières grasses et azotées. La matière
la plus comparable serait le riz, qui canr
tient 79 0/0 de matières hydrocarbonées,
mais il ne contient pour ainsi dire pas de
cellulose non digestible.
E. B.
Le Chérimolier. et autres Anonacées
en Californie.
Le chérimolier (Anona Cherimolia), qui
est un des custard-apple des Anglais, bien
que ce terme convienne plus particulière-
ment à Y Anonci squamosa et à Y Anona rcli-
culata, a pour contrée d'origine, d'après
de Candolle, les Andes du Pérou. Quelques
auteurs cependant ont pensé que l'espèce
pourrait bien être, en même temps, indi-
gène au Mexique et dans le Centre-Améri -
que ; et récemment M. ALCOCER a môme
admis que la seule patrie de l'arbre serait le
Centre-Amérique, d'où il aurait, de longue
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 28/32
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6446836h/f28.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6446836h/f28.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6446836h/f28.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6446836h
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6446836h