Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1912-10-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 octobre 1912 31 octobre 1912
Description : 1912/10/31 (A12,N136). 1912/10/31 (A12,N136).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64468353
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
No 136 - OCT. 1912 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE • 315
comme il en avait eu l'intention tout
d'abord, mais se dirigera directement sur
le Sénégal, où il doit conférer avec M. le
Gouverneur Général, qu'il compte entre-
tenir plus spécialement de la question des
arachides et de celle du coton. Il sera de
retour à Paris vers la fin du mois prochain.
Au cours de son voyage en Afrique Equa-
toriale, il a visité une partie du Congo
Belge, et il rapporte, paraît-il, des impres-
sions fort intéressantes de l'œuvre de nos
voisins. Nous ne doutons pas que les résul-
tats de ce voyage soient, au point de vue de
la prospérité de nos possessions d Afrique
Occidentale, aussi fructueux que les précé-
dents.
Progression de quelques cultures d'Indo-
Chine. — Nous avons relevé, dans le rap-
port de M. CORILLON, Directeur Général
p. i. des Douanes et lîégics d'Indo-Chine,
publié dans le Bulletin Economique de
juin dernier, quelques chiffres intéressants
sur l'extension de certaines exportations
d'Indo-Chine sur la France et ses colonies.
Nous donnons ci-dessous ceux qui nous ont
paru devoir retenir l'attention (comparaison
de 1910 et 1911) :
Le coprah est en légère augmentation,
150.000 fr. environ. Il est probable que
cette culture ira en se développant en Indo-
Chine à la suite du mouvement qui se pro-
duit sur cet article, mais d'après les ren-
seignements que nous avons recueillis, les
plantations nouvelles sont assez récentes,
ce qui nous laisse encore quelques années
avant de pouvoir enregistrer une augmen-
tation importante.
Le café a subi une légère baisse,
102.000 fr., mais ce chiffre représente en-
viron le quart de l'exportation de 1910; la
baisse est donc sensible. Le mais est aussi
en baisse, de plus de 400.000 fr., mais cette
proportion ne constitue que 4 0/0 à peine
du chiffre total.
On ne s'étonnera pas de voir que l'ex-
portation du riz est également en baisse
sérieuse, après l'année que nous avons vue
et qui avait même motivé un arrêté d'in-
terdiction d'exportation. La baisse atteint
8.000.000 fr., soit environ 22 010 du chiffre
de 1910.
Ensuite le sticklac est le seul produit
dont on ait à enregistrer la diminution
d'exportation. Personne n'en sera surpris,
les cours de cet article qui se sont effondrés
il y a quelques années n'ayant jamais
repris leur valeur primitive, il s'en faut de
beaucoup.
La valeur du poivre exporté est en revan-
che passée de 2.300.000 fr. à 3.303.000 fr.,
faisant ainsi un bond en avant tout à fait
remarquable.
La barliane est montée de 731.000 fr. à
1.107.000 fr., affirmant ainsi l'importance
du Tonkin dans la production de cette
essence. Le thé esten légère augmentation,
65.000 fr., ce qui représente environ 7 °/0
des chiffres de 1910. Il est surprenant que
le thé d'Indo-Chine n'arrive pas à prendre
sur notre marché, qui cependant en con-
somme pas mal, une meilleure place;
nous ne pensons pas que sa préparation
puisse être mise en cause, nous croyons
plutôt que c'est du côté de la non-exten-
sion des cultures qu'il faut en chercher
la cause.
Le manioc, avec 82.000 fr. d'augmenta-
tion, a presque doublé, passant de 90.000 fr.
à 173.000 fr. Nous espérons que cette
marche en avant ne fera que grandir, de-
vant la consommation sans cesse croissante
de cette matière première par nos distil-
leries du Nord, et la protection dont jouit
le produit maintenant.
Dans les statistiques où nous avons puisé
ces chiffres, il n'est pas question des bois;
pourtant, sans être à proprement parler un
pays forestier, l'Indo-Chine possède et
exporte des bois qui trouvent en Europe
des débouchés certains, s'ils sont limités.
Nous avons jeté ici même il y a quelque
temps un appel qui malheureusement n'a
guère été entendu des intéressés ; il est
vrai que depuis nous nous sommes docu-
mentés sérieusement sur la manière dont
se pratique ce commerce en France, et
nous avons dû reconnaître combien il serait
difficile de changer même un peu les habi-
comme il en avait eu l'intention tout
d'abord, mais se dirigera directement sur
le Sénégal, où il doit conférer avec M. le
Gouverneur Général, qu'il compte entre-
tenir plus spécialement de la question des
arachides et de celle du coton. Il sera de
retour à Paris vers la fin du mois prochain.
Au cours de son voyage en Afrique Equa-
toriale, il a visité une partie du Congo
Belge, et il rapporte, paraît-il, des impres-
sions fort intéressantes de l'œuvre de nos
voisins. Nous ne doutons pas que les résul-
tats de ce voyage soient, au point de vue de
la prospérité de nos possessions d Afrique
Occidentale, aussi fructueux que les précé-
dents.
Progression de quelques cultures d'Indo-
Chine. — Nous avons relevé, dans le rap-
port de M. CORILLON, Directeur Général
p. i. des Douanes et lîégics d'Indo-Chine,
publié dans le Bulletin Economique de
juin dernier, quelques chiffres intéressants
sur l'extension de certaines exportations
d'Indo-Chine sur la France et ses colonies.
Nous donnons ci-dessous ceux qui nous ont
paru devoir retenir l'attention (comparaison
de 1910 et 1911) :
Le coprah est en légère augmentation,
150.000 fr. environ. Il est probable que
cette culture ira en se développant en Indo-
Chine à la suite du mouvement qui se pro-
duit sur cet article, mais d'après les ren-
seignements que nous avons recueillis, les
plantations nouvelles sont assez récentes,
ce qui nous laisse encore quelques années
avant de pouvoir enregistrer une augmen-
tation importante.
Le café a subi une légère baisse,
102.000 fr., mais ce chiffre représente en-
viron le quart de l'exportation de 1910; la
baisse est donc sensible. Le mais est aussi
en baisse, de plus de 400.000 fr., mais cette
proportion ne constitue que 4 0/0 à peine
du chiffre total.
On ne s'étonnera pas de voir que l'ex-
portation du riz est également en baisse
sérieuse, après l'année que nous avons vue
et qui avait même motivé un arrêté d'in-
terdiction d'exportation. La baisse atteint
8.000.000 fr., soit environ 22 010 du chiffre
de 1910.
Ensuite le sticklac est le seul produit
dont on ait à enregistrer la diminution
d'exportation. Personne n'en sera surpris,
les cours de cet article qui se sont effondrés
il y a quelques années n'ayant jamais
repris leur valeur primitive, il s'en faut de
beaucoup.
La valeur du poivre exporté est en revan-
che passée de 2.300.000 fr. à 3.303.000 fr.,
faisant ainsi un bond en avant tout à fait
remarquable.
La barliane est montée de 731.000 fr. à
1.107.000 fr., affirmant ainsi l'importance
du Tonkin dans la production de cette
essence. Le thé esten légère augmentation,
65.000 fr., ce qui représente environ 7 °/0
des chiffres de 1910. Il est surprenant que
le thé d'Indo-Chine n'arrive pas à prendre
sur notre marché, qui cependant en con-
somme pas mal, une meilleure place;
nous ne pensons pas que sa préparation
puisse être mise en cause, nous croyons
plutôt que c'est du côté de la non-exten-
sion des cultures qu'il faut en chercher
la cause.
Le manioc, avec 82.000 fr. d'augmenta-
tion, a presque doublé, passant de 90.000 fr.
à 173.000 fr. Nous espérons que cette
marche en avant ne fera que grandir, de-
vant la consommation sans cesse croissante
de cette matière première par nos distil-
leries du Nord, et la protection dont jouit
le produit maintenant.
Dans les statistiques où nous avons puisé
ces chiffres, il n'est pas question des bois;
pourtant, sans être à proprement parler un
pays forestier, l'Indo-Chine possède et
exporte des bois qui trouvent en Europe
des débouchés certains, s'ils sont limités.
Nous avons jeté ici même il y a quelque
temps un appel qui malheureusement n'a
guère été entendu des intéressés ; il est
vrai que depuis nous nous sommes docu-
mentés sérieusement sur la manière dont
se pratique ce commerce en France, et
nous avons dû reconnaître combien il serait
difficile de changer même un peu les habi-
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.85%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.85%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 27/32
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k64468353/f27.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k64468353/f27.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k64468353/f27.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k64468353
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k64468353