Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1912-09-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 30 septembre 1912 30 septembre 1912
Description : 1912/09/30 (A12,N135). 1912/09/30 (A12,N135).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6446834p
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
N0135 - SEPT.1912 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 263
Les plantations, en Floride, sont faites
en saison des pluies, pendant les mois de
juillet, août et septembre. On plante sur-
tout des slips, c'est-à-dire les œilletons qui
se sont développés immédiatement à la
base du fruit; la iruolilication a lieu au
bout de vingt à vingt-deux mois. Contrai-
rement à ce que nuus allons dire pour
Nalal, on utilise plus rarement les suckers,
c'est-à-dire les œilletons des aisselles des
feuilles inférieures; la fructification est
plus hâtive (12 mois), mais serait ensuite
plus irrégulière.
Les plants sont placés aux intervalles de
50 centimètres sur 50, ou 50 centimètres
sur GO ; ce qui donne 35 000 pieds à l'hec-
tare environ. Après la plantation, on sau-
poudre le bourgeon de chaque plant avec
de la farine de coton, pour empêcher qu'il
ne se remplisse ensuite de sable qui lui
serait très nuisible.
La récolte a lieu quand le centre des
yeux s'aplatit, en même temps que les
angles se relèvent et que la couleur devient
grisâtre. Ceci se produit surtout en juin et
juillet. -
Les caisses d'expéditions contiennent,
comme- nous l'avons dit, suivant la gros-
seur, 18, 24, 30, 36, 42 ou 48 fruits, dont
chacun est enveldppé dans une feuille de
papier mou.
L'ananas au Natal. –Lorsqu'on compare
les méthodes culturales au Nalal et en
Floride, on voit combien ces méthodes et
les appréciations sur leurs valeurs respec-
tives varient d'un pays à l'autre..
Les ananas étant ordinairement stériles,
on peut les propager par l'un ou l'autre des
procédés suivants : 1° par les rejets (ratoons
des Anglais) qui partent de la souche sou-
terraine ; 2° par les œilletons (suckers) qui
naissent aux aisselles des feuilles infé-
rieures ; 3° par ceux (slips ou gill sprouts)
qui sont insérés à la base du fruit ; 4° par
la couronne (croïcn) qui surmonte le fruit.
En Floride, nous avons vu que pour
la raison que nous avons indiquée on
utilise- le plus souvent les slips. Il n'en se-
rait pas de même au Natal, où l'on préfé-
rerait les suckers, ou, à leur défaut, les
raloons. Ce ne serait que très exception-
nellement qu 'on emploierait les gill sprouts
et la couronne ; on ne s'en servirait que
dans les cas où l'on veut se procurer le
plus grand nombre possible de pieds d'une
variété choisie, dont on ne possède que
quelques exemplaires.
Le sulfate d'ammoniaque, au Natal, a été
reconnu un très bon engrais, qui accélère
la croissance et augmente la vigueur de la
plante. Les superphosphates ne sont favo-
rables qu' en toutes petites quantités (Ho kg.
par hëctare). La potasse a une grosse in--
, fluence, car elle provoque la formation de
fruits plus volumineux, plus succulents et
de meilleure saveur.
Avec le chlorure de potassium on obtient
des résultats plus satisfaisants que s'il n'y
a aucun apport de potasse, mais nou-
velle- concordance avec les expériences
faites en Floride le sulfate de potasse est
de beaucoup préférable -1 et il n'y a pas de
doute que le chlore du chlorure de potas-
sium est plutôt nuisible.
Les cendres de bois sont encore à recom-
mander ; employées avec le sulfate d'am-
moniaque, elles donnent de beaux fruits,
auxquels cependant on peut reprocher le
fort développement de la couronne.
En divers essais, la saveur de la chair a
été augmentée par l'emploi de 135 kgs. de
sulfate d'ammoniaque et 115 kgs. de sulfate
de potasse à l'hectare.
Les fruits les plus gros ont été obtenus
avec 1.140 kgs. de cendrest 135 kgs. de
sulfate d'ammoniaque; mais les meilleurs
pour l'exportation, au point de vue de l'uni-
formité de grosseur, de la durée de conser-
vation et aussi de la facilité d'emballage en
raison du développement modéré de la
couronne, ont été ceux qui ont été récoltés
sur des sols où l'on avait répandu 115 kgs.
de superphosphate, 115 kgs. de sulfate de
potasse et 570 kgs. de cendres de bois.
Pendant le transport du Natal à Londres,
c'est-à-dire au cours d'une traversée de
vingt-trois jours au minimum, des fruits
cueillis verts et placés en chambres venti-
Les plantations, en Floride, sont faites
en saison des pluies, pendant les mois de
juillet, août et septembre. On plante sur-
tout des slips, c'est-à-dire les œilletons qui
se sont développés immédiatement à la
base du fruit; la iruolilication a lieu au
bout de vingt à vingt-deux mois. Contrai-
rement à ce que nuus allons dire pour
Nalal, on utilise plus rarement les suckers,
c'est-à-dire les œilletons des aisselles des
feuilles inférieures; la fructification est
plus hâtive (12 mois), mais serait ensuite
plus irrégulière.
Les plants sont placés aux intervalles de
50 centimètres sur 50, ou 50 centimètres
sur GO ; ce qui donne 35 000 pieds à l'hec-
tare environ. Après la plantation, on sau-
poudre le bourgeon de chaque plant avec
de la farine de coton, pour empêcher qu'il
ne se remplisse ensuite de sable qui lui
serait très nuisible.
La récolte a lieu quand le centre des
yeux s'aplatit, en même temps que les
angles se relèvent et que la couleur devient
grisâtre. Ceci se produit surtout en juin et
juillet. -
Les caisses d'expéditions contiennent,
comme- nous l'avons dit, suivant la gros-
seur, 18, 24, 30, 36, 42 ou 48 fruits, dont
chacun est enveldppé dans une feuille de
papier mou.
L'ananas au Natal. –Lorsqu'on compare
les méthodes culturales au Nalal et en
Floride, on voit combien ces méthodes et
les appréciations sur leurs valeurs respec-
tives varient d'un pays à l'autre..
Les ananas étant ordinairement stériles,
on peut les propager par l'un ou l'autre des
procédés suivants : 1° par les rejets (ratoons
des Anglais) qui partent de la souche sou-
terraine ; 2° par les œilletons (suckers) qui
naissent aux aisselles des feuilles infé-
rieures ; 3° par ceux (slips ou gill sprouts)
qui sont insérés à la base du fruit ; 4° par
la couronne (croïcn) qui surmonte le fruit.
En Floride, nous avons vu que pour
la raison que nous avons indiquée on
utilise- le plus souvent les slips. Il n'en se-
rait pas de même au Natal, où l'on préfé-
rerait les suckers, ou, à leur défaut, les
raloons. Ce ne serait que très exception-
nellement qu 'on emploierait les gill sprouts
et la couronne ; on ne s'en servirait que
dans les cas où l'on veut se procurer le
plus grand nombre possible de pieds d'une
variété choisie, dont on ne possède que
quelques exemplaires.
Le sulfate d'ammoniaque, au Natal, a été
reconnu un très bon engrais, qui accélère
la croissance et augmente la vigueur de la
plante. Les superphosphates ne sont favo-
rables qu' en toutes petites quantités (Ho kg.
par hëctare). La potasse a une grosse in--
, fluence, car elle provoque la formation de
fruits plus volumineux, plus succulents et
de meilleure saveur.
Avec le chlorure de potassium on obtient
des résultats plus satisfaisants que s'il n'y
a aucun apport de potasse, mais nou-
velle- concordance avec les expériences
faites en Floride le sulfate de potasse est
de beaucoup préférable -1 et il n'y a pas de
doute que le chlore du chlorure de potas-
sium est plutôt nuisible.
Les cendres de bois sont encore à recom-
mander ; employées avec le sulfate d'am-
moniaque, elles donnent de beaux fruits,
auxquels cependant on peut reprocher le
fort développement de la couronne.
En divers essais, la saveur de la chair a
été augmentée par l'emploi de 135 kgs. de
sulfate d'ammoniaque et 115 kgs. de sulfate
de potasse à l'hectare.
Les fruits les plus gros ont été obtenus
avec 1.140 kgs. de cendrest 135 kgs. de
sulfate d'ammoniaque; mais les meilleurs
pour l'exportation, au point de vue de l'uni-
formité de grosseur, de la durée de conser-
vation et aussi de la facilité d'emballage en
raison du développement modéré de la
couronne, ont été ceux qui ont été récoltés
sur des sols où l'on avait répandu 115 kgs.
de superphosphate, 115 kgs. de sulfate de
potasse et 570 kgs. de cendres de bois.
Pendant le transport du Natal à Londres,
c'est-à-dire au cours d'une traversée de
vingt-trois jours au minimum, des fruits
cueillis verts et placés en chambres venti-
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