Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1912-08-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 août 1912 31 août 1912
Description : 1912/08/31 (A12,N134). 1912/08/31 (A12,N134).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64468338
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
N° 134 AOlT 1912 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE
251
de frais par l'acide cyanhydrique ou le
sulfure de carbone. Dans les manipulations,
on devra éviter autant que possible de
briser les coques.
Enfin il faut attacher une grande impor-
tance au choix et à l'emploi des machines
à battre. Pour gagner du temps, on à
tendance il trop charger la batteuse, ce
qui entraîne une plus forte proportion de
coques brisées; en opérant ainsi, on obtient
un produit de qualité inférieure et prédis-
posé aux attaques de la teigne. Il y a
intérêt à conduire le travail de la machine
de façon à avoir le minimum de coques
brisées.
A. V.
Cinquième Exposition annuelle de l'Institut
Colonial Marseillais.
Nous avons signalé à plusieurs reprises
l'heureuse initiative de l'Institut Colonial
Marseillais qui organise chaque année,
pendant les mois de septembre et d'octo-
bre, une exposition spéciale consacrée à
l'examen des produits de nos Colonies.
C'est ainsi que successivement il s'est atta-
ché à l'examen des corps gras, des caout-
choucs, des bips, des riz, maïs et sorghos.
Ces Expositions, auxquelles le caractère
de spécialisation permet d'obtenir des
résultats pratiques autrement considé-
rables que ceux des Expositions générales,
ne sont du reste pas simplement des mani-
festations temporaires, mais servent de
point de départ à l'étude approfondie per-
manente des denrées auxquelles elles sont
consacrées, de leur production et des di-
verses questions qui se rattachent à leur
vente.
Elles constituent une excellente occasion
pour nos planteurs de faire connaître leurs
produits et de les faire apprécier par les
consommateurs directs et les négociants
métropolitains.
Les exposants n'ont d'autres frais à leur
charge que ceux d'envoi. Les échantillons
restent la propriété de l'Institut Colonial
de Marseille, soit en vue d'être conservés
dans ses Musées ou d'être communiqués
dans un but de propagande à des établisse-
ments scientifiques similaires à l'Institut
Colonial, soit en vue de servir aux exper-
tises commerciales et industrielles aux-
quelles donne lieu l'Exposition.
Des récompenses sont données par un
Jury com posé de spécialistes et consistent
en diplômes de Grand Prix, des diplômes
d'Honneur et des diplômes de Médaille
d'Or.
L'Exposition de cette année portera sur
les sucres, les cacaos, le thé et le café.
Les envois devront être adressés sans
retard à M. le Président de l'Institut Colo-
nial Marseillais, 5, rue d-e Noailles (Mar-
seille).
Etant donnés les droits que supportent
ces produits à leur entrée en France, il est
essentiel qu'ils soient accompagnés d'un
certificat d'origine.
Les quantités minima sont fixées à 3 kg.
Un concours de Décortiqueurs de Riz en
Nouvelle-Calédonie.
La Chambre d'Agriculture de la Nou-
velle-Calédonie, dont on .ne saurait trop
louer la judicieuse activité, a introduit de
Yokohama en 1910 une cinquantaine de
kilos de semences de riz de Kiushu qui a
été adopté avec avantage par les Etats-
Unis et qui, si nous ne nous trompons, est
également cultivé avec succès en Egypte.
M. JANISEL, colon à Pouébo, en a ensemencé
une quinzaine d'hectares qui, en janvier,
d'après le « Bulletin de la Chambre d'Agri-
culture » (mars 1912), paraissait devoir
donner les meilleurs résultats. Ce colon a
en outre installé une petite usine de sa
construction, composée d'une batteuse et
d'un tarare, d'une paire de meules en bois
dur et d'une batterie de 5 pilons, le tout
actionné par une roue hydraulique. 11
envisagerait l'adjonction d'un trieur. La
Maison BALLANDE se serait déclarée ache-
teur du riz obtenu au prix de 0 fr. 40 le kg.
(La Nouvelle-Calédonie importe environ
20.000 sacs par an principalement pour la
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de frais par l'acide cyanhydrique ou le
sulfure de carbone. Dans les manipulations,
on devra éviter autant que possible de
briser les coques.
Enfin il faut attacher une grande impor-
tance au choix et à l'emploi des machines
à battre. Pour gagner du temps, on à
tendance il trop charger la batteuse, ce
qui entraîne une plus forte proportion de
coques brisées; en opérant ainsi, on obtient
un produit de qualité inférieure et prédis-
posé aux attaques de la teigne. Il y a
intérêt à conduire le travail de la machine
de façon à avoir le minimum de coques
brisées.
A. V.
Cinquième Exposition annuelle de l'Institut
Colonial Marseillais.
Nous avons signalé à plusieurs reprises
l'heureuse initiative de l'Institut Colonial
Marseillais qui organise chaque année,
pendant les mois de septembre et d'octo-
bre, une exposition spéciale consacrée à
l'examen des produits de nos Colonies.
C'est ainsi que successivement il s'est atta-
ché à l'examen des corps gras, des caout-
choucs, des bips, des riz, maïs et sorghos.
Ces Expositions, auxquelles le caractère
de spécialisation permet d'obtenir des
résultats pratiques autrement considé-
rables que ceux des Expositions générales,
ne sont du reste pas simplement des mani-
festations temporaires, mais servent de
point de départ à l'étude approfondie per-
manente des denrées auxquelles elles sont
consacrées, de leur production et des di-
verses questions qui se rattachent à leur
vente.
Elles constituent une excellente occasion
pour nos planteurs de faire connaître leurs
produits et de les faire apprécier par les
consommateurs directs et les négociants
métropolitains.
Les exposants n'ont d'autres frais à leur
charge que ceux d'envoi. Les échantillons
restent la propriété de l'Institut Colonial
de Marseille, soit en vue d'être conservés
dans ses Musées ou d'être communiqués
dans un but de propagande à des établisse-
ments scientifiques similaires à l'Institut
Colonial, soit en vue de servir aux exper-
tises commerciales et industrielles aux-
quelles donne lieu l'Exposition.
Des récompenses sont données par un
Jury com posé de spécialistes et consistent
en diplômes de Grand Prix, des diplômes
d'Honneur et des diplômes de Médaille
d'Or.
L'Exposition de cette année portera sur
les sucres, les cacaos, le thé et le café.
Les envois devront être adressés sans
retard à M. le Président de l'Institut Colo-
nial Marseillais, 5, rue d-e Noailles (Mar-
seille).
Etant donnés les droits que supportent
ces produits à leur entrée en France, il est
essentiel qu'ils soient accompagnés d'un
certificat d'origine.
Les quantités minima sont fixées à 3 kg.
Un concours de Décortiqueurs de Riz en
Nouvelle-Calédonie.
La Chambre d'Agriculture de la Nou-
velle-Calédonie, dont on .ne saurait trop
louer la judicieuse activité, a introduit de
Yokohama en 1910 une cinquantaine de
kilos de semences de riz de Kiushu qui a
été adopté avec avantage par les Etats-
Unis et qui, si nous ne nous trompons, est
également cultivé avec succès en Egypte.
M. JANISEL, colon à Pouébo, en a ensemencé
une quinzaine d'hectares qui, en janvier,
d'après le « Bulletin de la Chambre d'Agri-
culture » (mars 1912), paraissait devoir
donner les meilleurs résultats. Ce colon a
en outre installé une petite usine de sa
construction, composée d'une batteuse et
d'un tarare, d'une paire de meules en bois
dur et d'une batterie de 5 pilons, le tout
actionné par une roue hydraulique. 11
envisagerait l'adjonction d'un trieur. La
Maison BALLANDE se serait déclarée ache-
teur du riz obtenu au prix de 0 fr. 40 le kg.
(La Nouvelle-Calédonie importe environ
20.000 sacs par an principalement pour la
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