Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1912-08-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 août 1912 31 août 1912
Description : 1912/08/31 (A12,N134). 1912/08/31 (A12,N134).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64468338
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
JIJO 134 - AUT 1912 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE
249
ron un quart du poids, soit de 1 kg. à
1 kg. 500 par quintal. On soumet les rési-
dus à des fermentations différentes sui-
vant les qualités d'huiles que l'on veut
obtenir; un nettoyage absolument parfait
est indispensable et l'on traite les graines
à part. Les tourteaux obtenus sont destinés
à l'alimentation du bétail et ont une valeur
nutritive analogue à celle des tourteaux de
sorgho.
IVe Congrès international de riziculture.
Le premier en France, l'Institut Colo-
nial Marseillais a pris l'initiative de se
faire représenter à cc Congrès, auquel
jusqu'ici notre pays s'était abstenu de
participer, malgré les intérêts considé-
rables qu'il possède dans la culture du riz ;
et c'est à notre excellent collègue M. JU-
MELLE qu'il s'est adressé pour suivre les
travaux du Congrès. Nous ne pouvons
qu'applaudir à ce choix, dont nos lecteurs
seront les premiers à profiter. Le Congrès
comportera en effet, outre les travaux de
séance, un série d'excursions et de visites
dans les centres rizicoles de la Haute-
Italie, dont nos lecteurs connaissent l'état
d'avancement pour tout ce qui touche à la
riziculture. Un avant-programme nous a
été envoyé par notre collègue, et parmi les
communications prévues, citons rapide-
ment et un peu au hasard les suivantes :
Dott. N. NOVELLI : Le problème de la
sélection, de l'importation et de l'acclima-
tation du riz pour l'ensemencement.
Prof. V. ALPIS, Prof. G. JIACOMETTI, Prof.
E. FERRARI: La lutte contre lés mauvaises
herbes dans les rizières.
Prof. L. MONTEMARTINI : Les plus récentes
études sur les maladies du riz.
Dott. L. TOGNATO : Les sous-produits de
la décorlication et du raffinage du riz.
Dott. A. LOJACONO : La riziculture en
Sicile.
Le programme définitif sera bientôt
arrêté, et comportera, en outre, des com-
munications des délégués étrangers de
pays rizicoles. On voit combien ce pro-
gramme promet d'être intéressant, et nous
ne pouvons que féliciter une fois de plus
l'Institut Colonial Marseillais de sa déci-
sion, que nous nous sommes toujours
étonnés de n'avoir pas vu prendre par
d'autres organismes au moins aussi inté-
ressés que lui à la culture du riz. -
E. B.
Utilisation du Zèbre
comme animal de trait.
Des essais intéressants dans ce sens ont
été faits dans l'Afrique du Sud, à Ubombo,
et le « South Africa Agriculturâl Journal »
donne à ce sujet quelques renseignements
curieux. Les premiers essais ont été faits.
.à l'aide d'un attelage à huit animaux,
deux en plein développement, deux aux
trois quarts seulement de leur développe-
ment, et les quatre autres encore un peu
jeunes. L'attelage tirait un véhicule léger,
d'une capacité de 1 t. 1/2 à 2 t., du
modèle généralement usité avec les ânes;
le démarrage, les pentes à monter, les
endroits difficiles furent enlevés sans dif-
ficultés, et l'impression du conducteur fut
que les zèbres faisaient un travail que des
mules n'auraient pas mieux fait.
Dans les contrées sablonneuses, on re-
marqua que les animaux ne pouvaient
guère faire que des courses de 2 ou
3 milles (de 3 à 4 km. 1/2), mais ceci
plutôt par manque de nourriture que par
fatigue; en effet, un repas suffisait à leur
rend re leur vigueur et à leur permettre
d'achever le voyage. Toutefois, des per-
sonnes bien habituées à la région affirment
que, si l'on n'utilise pas davantage ces
animaux dans un pays où ils sont aussi
répandus, cela tient surtout à leur manque
de fond, de résistance, car on a vu des
cas où des animaux ont été absolument mis
hors d'usage à la suite d'un voyage de
30 milles (45 km.). En fait, jusqu'ici, il
ne semble pas qu'on puisse en atlendre un
service bien dur; ils ne font guère plus de
4 à 5 km. à l'heure, et la moyenne du par-
cours journalier dépasse rarement une
vingtaine de kilomètres.
Reste à savoir si ce n'est pas une ques-
249
ron un quart du poids, soit de 1 kg. à
1 kg. 500 par quintal. On soumet les rési-
dus à des fermentations différentes sui-
vant les qualités d'huiles que l'on veut
obtenir; un nettoyage absolument parfait
est indispensable et l'on traite les graines
à part. Les tourteaux obtenus sont destinés
à l'alimentation du bétail et ont une valeur
nutritive analogue à celle des tourteaux de
sorgho.
IVe Congrès international de riziculture.
Le premier en France, l'Institut Colo-
nial Marseillais a pris l'initiative de se
faire représenter à cc Congrès, auquel
jusqu'ici notre pays s'était abstenu de
participer, malgré les intérêts considé-
rables qu'il possède dans la culture du riz ;
et c'est à notre excellent collègue M. JU-
MELLE qu'il s'est adressé pour suivre les
travaux du Congrès. Nous ne pouvons
qu'applaudir à ce choix, dont nos lecteurs
seront les premiers à profiter. Le Congrès
comportera en effet, outre les travaux de
séance, un série d'excursions et de visites
dans les centres rizicoles de la Haute-
Italie, dont nos lecteurs connaissent l'état
d'avancement pour tout ce qui touche à la
riziculture. Un avant-programme nous a
été envoyé par notre collègue, et parmi les
communications prévues, citons rapide-
ment et un peu au hasard les suivantes :
Dott. N. NOVELLI : Le problème de la
sélection, de l'importation et de l'acclima-
tation du riz pour l'ensemencement.
Prof. V. ALPIS, Prof. G. JIACOMETTI, Prof.
E. FERRARI: La lutte contre lés mauvaises
herbes dans les rizières.
Prof. L. MONTEMARTINI : Les plus récentes
études sur les maladies du riz.
Dott. L. TOGNATO : Les sous-produits de
la décorlication et du raffinage du riz.
Dott. A. LOJACONO : La riziculture en
Sicile.
Le programme définitif sera bientôt
arrêté, et comportera, en outre, des com-
munications des délégués étrangers de
pays rizicoles. On voit combien ce pro-
gramme promet d'être intéressant, et nous
ne pouvons que féliciter une fois de plus
l'Institut Colonial Marseillais de sa déci-
sion, que nous nous sommes toujours
étonnés de n'avoir pas vu prendre par
d'autres organismes au moins aussi inté-
ressés que lui à la culture du riz. -
E. B.
Utilisation du Zèbre
comme animal de trait.
Des essais intéressants dans ce sens ont
été faits dans l'Afrique du Sud, à Ubombo,
et le « South Africa Agriculturâl Journal »
donne à ce sujet quelques renseignements
curieux. Les premiers essais ont été faits.
.à l'aide d'un attelage à huit animaux,
deux en plein développement, deux aux
trois quarts seulement de leur développe-
ment, et les quatre autres encore un peu
jeunes. L'attelage tirait un véhicule léger,
d'une capacité de 1 t. 1/2 à 2 t., du
modèle généralement usité avec les ânes;
le démarrage, les pentes à monter, les
endroits difficiles furent enlevés sans dif-
ficultés, et l'impression du conducteur fut
que les zèbres faisaient un travail que des
mules n'auraient pas mieux fait.
Dans les contrées sablonneuses, on re-
marqua que les animaux ne pouvaient
guère faire que des courses de 2 ou
3 milles (de 3 à 4 km. 1/2), mais ceci
plutôt par manque de nourriture que par
fatigue; en effet, un repas suffisait à leur
rend re leur vigueur et à leur permettre
d'achever le voyage. Toutefois, des per-
sonnes bien habituées à la région affirment
que, si l'on n'utilise pas davantage ces
animaux dans un pays où ils sont aussi
répandus, cela tient surtout à leur manque
de fond, de résistance, car on a vu des
cas où des animaux ont été absolument mis
hors d'usage à la suite d'un voyage de
30 milles (45 km.). En fait, jusqu'ici, il
ne semble pas qu'on puisse en atlendre un
service bien dur; ils ne font guère plus de
4 à 5 km. à l'heure, et la moyenne du par-
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vingtaine de kilomètres.
Reste à savoir si ce n'est pas une ques-
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