Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1912-08-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 août 1912 31 août 1912
Description : 1912/08/31 (A12,N134). 1912/08/31 (A12,N134).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64468338
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
248
JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE o 134 - AOGT 1912
Nouveau Concours de Motoculture.
L'Association Française de Motoculture
nous prie d'annoncer qu'avec le Concours
du Comice Agricole de Reims elle orga-
nise dans cette ville, du 19 au 27 octobre
prochain, une série d'essais d'appareils de
motoculture, accompagnée d'une Exposi-
tion de machines, moteurs et instruments
divers, et d'un Congrès d'électroculture.
On nous promet l'exposition d'un grand
nombre d'appareils de motoculture, trac-
teurs, charrues et houes automobiles, etc.,
qui ne peuvent manquer d'intéresser les
agriculteurs coloniaux, pour lesquels la
question de la main-d'œuvre se pose d'une
façon de plus en plus aiguë.
Nous espérons cette fois que le « J. d'A.
T. » pourra se faire représenter à cette
manifestation, et entretenir ensuite ses
lecteurs des appareils qui y auront été
présentés.
Formule pour la destruction des saute-
relles. Le « South African Locust
Bureau » a employé le mélange suivant
qu'il estime être le plus actif des solutions
à base d'arsenic.
Prendre 500 gr. d'arséniate de soude,
2 kg. de mélasse ou de sucre, dissoudre
dans un gallon (4 1. 1/2) d'eau chaude et
ensuite étendre à 16 gallons (72 1.). C'est
la dose pour les jeunes sauterelles pendant
leur première quinzaine. Ensuite, il faut
se borner à 12 gallons (54 1.), et plus tard
à 8 gallons (36 1.). Une touque à pétrole
'peut être considérée comme contenant
4 gallons.
Les sauterelles meurent dans les quatre
jours, après que la dissolution a été pul-
vérisée sur elles et les herbes qu'elles
mangent. Il ne faut point laisser paître le c
bétail sur les pâturages ainsi traités, mais
mettre le feu aux herbes, ce qui détruit
l'arsenic. Une bonne pluie enlève aussi
toute trace du poison.
La fabrication des conserves de Tomates.
Le développement considérable pris
dans certains pays par l'exploitation des
tomates pour la fabrication des conserves
nous paraît devoir retenir l'attention des
planteurs, les tomates poussant bien par-
tout à condition que l'on dispose d'eau et
d'engrais et aussi que l'on ait raison de la
série des maladies auxquelles cette plante
est particulièrement sensible. Le récent
développement pris par l'importation des
Canaries justifie dans nos colonnes la pré-
sence d'indications relatives a ce fruit,
jusqu'ici apanage des régions tempérées.
Les résultats obtenus dans la province
de Parme, où cette industrie ne date que
d'une dizaine d'années, sont particulière-
ment intéressants.
Il existe actuellement dans cette pro-
vince 54 fabriques de conserves pour
extraits de tomates produisant chacune
en moyenne 25.000 quintaux par on; les
tomates sont cultivées dans cette région sur
une étendue de 3.000 hectares. Le prix
moyen des tomates a été, l'année dernière,
de 6 fr. par quintal et la production s'étant
élevée à environ 300 quintaux par hectare,
on peut établir le rendement d'un hectare
à 18.000 fr.
100 quintaux de tomates produisent à peu
près 12 quintaux d'extraits ou « coulis ».
Pendant les bonnes années, on peut éva-
luer la production totale de conserve de
tomates dans toute l'étendue de la province
de Parme à 150.000 quintaux représen-
tant, à raison de 85 fr. le quintal, une
valeur totale de près de treize millions de
francs.
Un groupe d'induslriels français s'est
intéressé dernièrement à la création, à
Parme, d'une usine ayant pour but la fa-
brication d'huile à l'aide des résidus de
tomates.
Le procédé employé est tenu secret, mais
d'après l' « Echo du Commerce » de Mar-
seille du S juin, auquel nous empruntons ';
ces renseignements, la base de l'opération <
consiste en un séchage naturel au soleil,
ou à l'aide d'une machine à dessécher, des j
résidus auxquels on doit enlever l'humi- j
dité qu'ils contiennent à raison de 75 ° 0
environ. Un quintal de tomates renferme ]
de 4 à 5 kg. de résidus (peaux et graines) 1
et une fois desséchés se réduisent à envi- 1
JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE o 134 - AOGT 1912
Nouveau Concours de Motoculture.
L'Association Française de Motoculture
nous prie d'annoncer qu'avec le Concours
du Comice Agricole de Reims elle orga-
nise dans cette ville, du 19 au 27 octobre
prochain, une série d'essais d'appareils de
motoculture, accompagnée d'une Exposi-
tion de machines, moteurs et instruments
divers, et d'un Congrès d'électroculture.
On nous promet l'exposition d'un grand
nombre d'appareils de motoculture, trac-
teurs, charrues et houes automobiles, etc.,
qui ne peuvent manquer d'intéresser les
agriculteurs coloniaux, pour lesquels la
question de la main-d'œuvre se pose d'une
façon de plus en plus aiguë.
Nous espérons cette fois que le « J. d'A.
T. » pourra se faire représenter à cette
manifestation, et entretenir ensuite ses
lecteurs des appareils qui y auront été
présentés.
Formule pour la destruction des saute-
relles. Le « South African Locust
Bureau » a employé le mélange suivant
qu'il estime être le plus actif des solutions
à base d'arsenic.
Prendre 500 gr. d'arséniate de soude,
2 kg. de mélasse ou de sucre, dissoudre
dans un gallon (4 1. 1/2) d'eau chaude et
ensuite étendre à 16 gallons (72 1.). C'est
la dose pour les jeunes sauterelles pendant
leur première quinzaine. Ensuite, il faut
se borner à 12 gallons (54 1.), et plus tard
à 8 gallons (36 1.). Une touque à pétrole
'peut être considérée comme contenant
4 gallons.
Les sauterelles meurent dans les quatre
jours, après que la dissolution a été pul-
vérisée sur elles et les herbes qu'elles
mangent. Il ne faut point laisser paître le c
bétail sur les pâturages ainsi traités, mais
mettre le feu aux herbes, ce qui détruit
l'arsenic. Une bonne pluie enlève aussi
toute trace du poison.
La fabrication des conserves de Tomates.
Le développement considérable pris
dans certains pays par l'exploitation des
tomates pour la fabrication des conserves
nous paraît devoir retenir l'attention des
planteurs, les tomates poussant bien par-
tout à condition que l'on dispose d'eau et
d'engrais et aussi que l'on ait raison de la
série des maladies auxquelles cette plante
est particulièrement sensible. Le récent
développement pris par l'importation des
Canaries justifie dans nos colonnes la pré-
sence d'indications relatives a ce fruit,
jusqu'ici apanage des régions tempérées.
Les résultats obtenus dans la province
de Parme, où cette industrie ne date que
d'une dizaine d'années, sont particulière-
ment intéressants.
Il existe actuellement dans cette pro-
vince 54 fabriques de conserves pour
extraits de tomates produisant chacune
en moyenne 25.000 quintaux par on; les
tomates sont cultivées dans cette région sur
une étendue de 3.000 hectares. Le prix
moyen des tomates a été, l'année dernière,
de 6 fr. par quintal et la production s'étant
élevée à environ 300 quintaux par hectare,
on peut établir le rendement d'un hectare
à 18.000 fr.
100 quintaux de tomates produisent à peu
près 12 quintaux d'extraits ou « coulis ».
Pendant les bonnes années, on peut éva-
luer la production totale de conserve de
tomates dans toute l'étendue de la province
de Parme à 150.000 quintaux représen-
tant, à raison de 85 fr. le quintal, une
valeur totale de près de treize millions de
francs.
Un groupe d'induslriels français s'est
intéressé dernièrement à la création, à
Parme, d'une usine ayant pour but la fa-
brication d'huile à l'aide des résidus de
tomates.
Le procédé employé est tenu secret, mais
d'après l' « Echo du Commerce » de Mar-
seille du S juin, auquel nous empruntons ';
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consiste en un séchage naturel au soleil,
ou à l'aide d'une machine à dessécher, des j
résidus auxquels on doit enlever l'humi- j
dité qu'ils contiennent à raison de 75 ° 0
environ. Un quintal de tomates renferme ]
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