Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch

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32 pages

Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1912-07-31

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 31 juillet 1912 31 juillet 1912

Description : 1912/07/31 (A12,N133). 1912/07/31 (A12,N133).

Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6446832v

Source : CIRAD, 2012-235759

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 05/03/2013

No 133 - JUILLET 4912 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 2&7

air, par un système de carneaux approprié,
passe dans l'étage Bi, où il rencontre des
matériaux très humides et à peine chauds,
sur lesquels il conserve sa pleine action.

Une autre partie de l'air, venant de la
chambre L, agit de même sur les étages
B7 et B8, pour passer ensuite par les
carneaux dans la chambre Bn c'est-à-dire
qu'il agit sur des grains encore très chargés
d'humidité après avoir retiré une bien
moindre quantité d'eau de grains déjà plus
secs. De même pour les étages B5 et Be,
Bs et B(. C'est donc bien la réalisation du
séchage rationnel, rien que par une dispo-
sition spéciale de la circulation d'air chaud,
et sans complications mécaniques ni multi-
plicité des passages, On voit sur la coupe
transversale la division des étages en séries
de deux, sauf pour les deux premiers et le
dernier. Bien entendu, il est possible de
faire varier la vitesse d'écoulement des
grains dans l'appareil en augmentant ou
en diminuant la vitesse des vis sans fin. De

même, le ventilateur et les chambres de
combustion et d'air chaud comportent les
prises nécessaires pour admettre l'air
extérieur en quantité suffisante pour donner
à l'intérieur la température voulue.

Le rendement journalier atteint 40 q.

par vis sans fin pour les 11 étages, soit
320 q. par jour pour le modèle décrit.

Les deux appareils ci-dessus - n'ont pas
pris part au dernier Concours; nous
espérons bien qu'ils participeront au pro-
chain, où nous pensons qu'ils remporteront
chacun dans leur genre le succès auquel
ils ont droit. En particulier, nous ne
doutons pas que 1er système Giardini ne
,retienne l'attention du Jury, les principes
sur lesquels il repose devant, si rien dans
la construction ne vient en contrarier
l'effet, avoir pour résultat un rendement
très bon quant à la dépense de combustible
et de force motrice (1).
F. MAIN,
Ingénieur-Agronome.

L'utilisation des plantes flottantes.

Nous avons déjà décrit l'utilisation pro-
posée en Afrique et en Extrême-Orient
pour les diverses plantes qui encombrent
le cours des rivières ; Tambalayes au
Soudan, Luc-Binh en Indo-Chine, ont fait
l'objet d'études qui ont abouti à des con-
clusions différentes : engrais vert ici, fibre.

textile ailleurs, on pense pouvoir se débar-
rasser de ces fléaux en les utilisant. Le Nil
n'est pas exempt de plantes flottantes, et
le cours supérieur en est quelquefois lit-
téralement obstrué par un monceau de
roseaux, papyrus, plantes aquatiques de
toutes sortes, etc. On vient de découvrir
qne ces amas pourraient parer à la pénu-
rie de combustible qui se fait sentir dans
ces régions, et, à l'instigation d'un Con-

seiller allemand, l'analyse de ces mélanges
desséchés fut faite à Berlin. On trouva
qu'il serait possible d'en faire des bri-
quettes agglomérées dont la densité et le
- pouvoir calorifique se rapprocheraient sen-
siblement de ceux de la plupart des char-
bons de chaudière. Etant donné ladifficùlté
d'approvisionnement des chemins de fer
et des Compagnies de navigation en com-
bustible (le charbon en briquettes revient,
en Haut,'-Egypte, à plus de 100 fr. la t.),
on conçoit que cette découverte ait inté-
ressé des capitalistes, et une Société
anglaise vient de se monter pour exploi-
ter une usine à briquettes sur place.

(1) Les dessins qui accompagnent cet article ont été
empruntés à notre aimable confrère, le « Giornale di
Risicoltura Il.

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