Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1912-07-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 juillet 1912 31 juillet 1912
Description : 1912/07/31 (A12,N133). 1912/07/31 (A12,N133).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6446832v
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/03/2013
20G JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 133 — JUILLET 1912
le courant d'air venait du bas du séchoir.
L'lngénieur V. GIARDIM a cherché à
résoudre le problème d'une façon plus
rationnelle, plus méthodique, et son séchoir
se base sur les principes suivants :
1° L'alimentation, le cheminement et la
sortie des grains doivent être aussi com-
plètement automatiques que possible;
2° Les matières à dessécher doivent être
en mouvement pendant tout leur séjour
dans l'appareil;
3° L'air chaud et sec doit venir au
contact des matériaux les plus voisins de
leur point de dessiccation, puis être utilisé
pour enlever de l'humidité aux matériaux
encore plus imprégnés d'eau qui arrivent
seulement à l'appareil;
40 JI y a enfin lieu de récupérer autant
Fig. il — Vis sans fin et tambour de distribution
du séchoir GIARDINI.
que possible la chaleur non utilisée du
courant d'air.
Partant de ces principes, il a établi le
séchoir dont la figure 10 représente une
coupe verticale dans le plan longitudinal
et dans le plan transversal. On voit de
suite, sans qu'il soit besoin d'insister
longuement, que les grains sont répartis,
dès leur entrée dans le séchoir, dans
des gouloltes semi-circulaires, dans l'axe
desquelles se meuvent des vis sans fin qui
transportent le grain d'un bout à l'autre du
séchoir. Mais où il devient utile de préciser
c'est lorsqu'il faut envisager d'une part le
mode de passage des grains d'un étage à
l'autre, puis la circulation de l'air chaud.
Les vis sans fin, à pas très court de
manière à effectuer un brassage aussi
parfait que possible des matières, sont
deux à deux inverses, l'une ayant le pas à
droite, l'autre le pas à gauche. Il en résulte
qu'à l'extrémité de la chambre de séchage
les deux gouloltes voisines renvoient les
grains vers leur génératrice commune. Il
y a débordement du grain, qui s'élève hors
de la goulotte et tombe dans un petit
cylindre à axe perpendiculaire à celui des
goulottes, et dans lequel fonctionne un
tambour F (fig. 11). Ce tambour tourne
très lentement, de manière à s'opposer au
passage de l'air chaud, qui ne doit passer
d'un étage à l'autre que par le fond perforé
des goulottes. Les grains cheminent alors
en sens inverse jusqu'à l'autre extrémité
du séchoir, où les mêmes phénomènes se
reproduisent, jusqu'à ce que les grains
soient arrivés en bas de l'appareil. Le mou-
vement des vis sans fin et celui des tam-
bours est obtenu par un arbre commandé
par l'arbre du ventilateur, et sans que cela
entraîne une bien grande dépense de force.
Comment se produit maintenant la circu-
lation de l'air chaud pour obtenir ce séchage
rationnel dont nous avons parlé comme une
des bases du système de l'inventeur? Ceci
est un peu plus compliqué. Le ventilateur,
visible en pointillé sur la figure 10, aspire
l'air d'une part à l'extérieur, et d'autre
part dans le séchoir lui-même, à travers le
dernier étage Bu où ne circule plus aucun
courant d'air chaud, mais seulement de
l'air frars pris à l'extérieur, air qui s'échauffe
au contact des grains sortant des étages
supérieurs, tandis que les grains se rélroi-
dissent d'autant. Cet air, déjà un peu tiédi,
le ventilateur l'envoie dans les tubes du
calorifère, visibles à l'extrême droite de la
figure 10, puis dans la chambre L qui lui
est contiguë. De cette chambre part toute
la circulation de l'air. Une partie passe
dans l'avant-dernier étage, B10, dans lequel
il pénètre sous les goulottes; il les traverse
de bas en haut, à travers Je fond perforé
et @ les grains en mouvement, puis entre
par le même chemin dans l'étage B9; cet
air très chaud et très sec rencontre dans
ces deux étages un ensemble de grains déjà
très privés d'humidité, et auxquels une
grande chaleur est nécessaire pour aban-
donner le restant de leur eau. A peine
refroidi et humidifié par conséquent, cet
le courant d'air venait du bas du séchoir.
L'lngénieur V. GIARDIM a cherché à
résoudre le problème d'une façon plus
rationnelle, plus méthodique, et son séchoir
se base sur les principes suivants :
1° L'alimentation, le cheminement et la
sortie des grains doivent être aussi com-
plètement automatiques que possible;
2° Les matières à dessécher doivent être
en mouvement pendant tout leur séjour
dans l'appareil;
3° L'air chaud et sec doit venir au
contact des matériaux les plus voisins de
leur point de dessiccation, puis être utilisé
pour enlever de l'humidité aux matériaux
encore plus imprégnés d'eau qui arrivent
seulement à l'appareil;
40 JI y a enfin lieu de récupérer autant
Fig. il — Vis sans fin et tambour de distribution
du séchoir GIARDINI.
que possible la chaleur non utilisée du
courant d'air.
Partant de ces principes, il a établi le
séchoir dont la figure 10 représente une
coupe verticale dans le plan longitudinal
et dans le plan transversal. On voit de
suite, sans qu'il soit besoin d'insister
longuement, que les grains sont répartis,
dès leur entrée dans le séchoir, dans
des gouloltes semi-circulaires, dans l'axe
desquelles se meuvent des vis sans fin qui
transportent le grain d'un bout à l'autre du
séchoir. Mais où il devient utile de préciser
c'est lorsqu'il faut envisager d'une part le
mode de passage des grains d'un étage à
l'autre, puis la circulation de l'air chaud.
Les vis sans fin, à pas très court de
manière à effectuer un brassage aussi
parfait que possible des matières, sont
deux à deux inverses, l'une ayant le pas à
droite, l'autre le pas à gauche. Il en résulte
qu'à l'extrémité de la chambre de séchage
les deux gouloltes voisines renvoient les
grains vers leur génératrice commune. Il
y a débordement du grain, qui s'élève hors
de la goulotte et tombe dans un petit
cylindre à axe perpendiculaire à celui des
goulottes, et dans lequel fonctionne un
tambour F (fig. 11). Ce tambour tourne
très lentement, de manière à s'opposer au
passage de l'air chaud, qui ne doit passer
d'un étage à l'autre que par le fond perforé
des goulottes. Les grains cheminent alors
en sens inverse jusqu'à l'autre extrémité
du séchoir, où les mêmes phénomènes se
reproduisent, jusqu'à ce que les grains
soient arrivés en bas de l'appareil. Le mou-
vement des vis sans fin et celui des tam-
bours est obtenu par un arbre commandé
par l'arbre du ventilateur, et sans que cela
entraîne une bien grande dépense de force.
Comment se produit maintenant la circu-
lation de l'air chaud pour obtenir ce séchage
rationnel dont nous avons parlé comme une
des bases du système de l'inventeur? Ceci
est un peu plus compliqué. Le ventilateur,
visible en pointillé sur la figure 10, aspire
l'air d'une part à l'extérieur, et d'autre
part dans le séchoir lui-même, à travers le
dernier étage Bu où ne circule plus aucun
courant d'air chaud, mais seulement de
l'air frars pris à l'extérieur, air qui s'échauffe
au contact des grains sortant des étages
supérieurs, tandis que les grains se rélroi-
dissent d'autant. Cet air, déjà un peu tiédi,
le ventilateur l'envoie dans les tubes du
calorifère, visibles à l'extrême droite de la
figure 10, puis dans la chambre L qui lui
est contiguë. De cette chambre part toute
la circulation de l'air. Une partie passe
dans l'avant-dernier étage, B10, dans lequel
il pénètre sous les goulottes; il les traverse
de bas en haut, à travers Je fond perforé
et @ les grains en mouvement, puis entre
par le même chemin dans l'étage B9; cet
air très chaud et très sec rencontre dans
ces deux étages un ensemble de grains déjà
très privés d'humidité, et auxquels une
grande chaleur est nécessaire pour aban-
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