Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1912-06-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 juin 1912 30 juin 1912
Description : 1912/06/30 (A12,N132). 1912/06/30 (A12,N132).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6446831f
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
N° 132 - JCIN 1912
JOURNAL' D'AGRICULTURE TROPICALE
191
Tex., on poursuit des essais d'installation
d'abris pour chauves-souris dans le double
but d'en récolter le guano et de détruire les
moustiques.
A. YUILLET.
L Emballage des fibres.
Il n'est généralement pas tenu un
compte suffisant de cette question par les
producteurs ou exportateurs de fibres, qui
oublient trop souvent que tel ou tel mode
d'emballage peut avoir pour conséquence
une perte au peignage, qui incite les ache-
teurs à diminuer leurs prix d'achat. La
question a été fort bien exposée par
M. SALEEBY, Expert du Bureau d'Agri-
culture des Philippines, dans le numéro de
novembre dernier de la « Philippine Agri-
cultural Review ».
L'abaca est généralement emballé par
paquets de 6 bottes ou plus; ces bottes
pèsent chacune de 4 à 14 kg., les paquets
pesant au total de 34 à 45 kg. Dans chaque
botte, les fibres sont tordues en spirales,
les extrémités du côté du talon étant
tressées en pointe et maintenues par
quelques tours de ficelle; cela cache les
défauts des bouts, mais oblige les expé-
diteurs à défaire les paquets pour se rendre
compte de la qualité. Parfois, on fait un
petit nœud avec ces mêmes extrémités. Le
maguey est emballé de la même façon,
mais on laisse les talons libres. Les bottes
sont serrées très fortement sans torsion
jusqu'à 10 ou 20 cm. du talon, et le reste
est tordu comme une corde. Les paquets
sont de 10 à 15 bottes.
Ces deux procédés ont comme principaux
désavantages : le temps très long néces-
saire pour confectionner les bottes et les
lier; la perte en fibre occasionnée par la
confection des liens; le temps passé par
les manufacturiers pour ouvrir les ballots
ainsi constitués; enfin, la perte qui résulte
au filage de la compression subie pendant
Je longs mois par la fibre ainsi tordue.
Ajoutons à cela que, pour le sisal du
Yucatan, le défaut se complique de la tor-
sion subie en leur milieu par les fibres,
qui sont généralement emballées sortant
du séchoir, où les écheveaux sont placés à
cheval sur des cordes; cette torsion affaiblit
sensiblement la fibre.
On recommande de ne pas plier la fibre,
dans aucune des manipulations, soit au
séchage, soit à l'emballage, mais de la
placer dans les ballots sur toute leur lon-
gueur, en recourbant seulement l'extré-
mité si besoin est; en alternant les talons,
on peut confectionner des balles régu-
lières, permettant d'appliquer la pression
avec le minimum de dommage pour la
fibre, dont on ne marque pas ainsi un pli.
De plus, les nœuds qui marquent souvent
la qualité, pour l'abaca principalement,
sont absolument à écarter, car la perte
occasionnée par leur enlèvement peut
atteindre près de 4 fr. par balle.
Étant donnée l'extension prise par le
commerce des fibres et le grand nombre
d'entreprises qui se montent pour exploiter
l'agave, il était intéressant de consigner
ces indications.
C~T~
Plantations caoutchoutifères
au Congo Belge.
Nous avons reçu d'un de nos plus anciens
abonnés, depuis longtemps établi au Congo Belge,
quelques notes dans lesquelles il exprime son
opinion personnelle sur le choix des espèces
caoutchoutifères dans la zone équatoriale. Sur
cette question très controversée, nous accueillons,
on le sait, tou'es les opinions, surtout lorsqu'elles
émanent de personnes ayant une longue expé-
rience de la région considérée ; nous publions
ci-dessous ces notes qui ne manqueront pas d'in-
téresser nos lecteurs (N. D. L. R.).
Depuis la reprise de l'Etat indépendant
du Congo par la Belgique, beaucoup de
modifications ont été introduites dans
l'Agriculture.
Tous les petits postes de cultures ont
été quasi supprimés et remplacés par plu-
sieurs grand s centres ayant un nombreux
personnel; c'est naturellement un pas vers
la culture rationnelle et méthodique.
JOURNAL' D'AGRICULTURE TROPICALE
191
Tex., on poursuit des essais d'installation
d'abris pour chauves-souris dans le double
but d'en récolter le guano et de détruire les
moustiques.
A. YUILLET.
L Emballage des fibres.
Il n'est généralement pas tenu un
compte suffisant de cette question par les
producteurs ou exportateurs de fibres, qui
oublient trop souvent que tel ou tel mode
d'emballage peut avoir pour conséquence
une perte au peignage, qui incite les ache-
teurs à diminuer leurs prix d'achat. La
question a été fort bien exposée par
M. SALEEBY, Expert du Bureau d'Agri-
culture des Philippines, dans le numéro de
novembre dernier de la « Philippine Agri-
cultural Review ».
L'abaca est généralement emballé par
paquets de 6 bottes ou plus; ces bottes
pèsent chacune de 4 à 14 kg., les paquets
pesant au total de 34 à 45 kg. Dans chaque
botte, les fibres sont tordues en spirales,
les extrémités du côté du talon étant
tressées en pointe et maintenues par
quelques tours de ficelle; cela cache les
défauts des bouts, mais oblige les expé-
diteurs à défaire les paquets pour se rendre
compte de la qualité. Parfois, on fait un
petit nœud avec ces mêmes extrémités. Le
maguey est emballé de la même façon,
mais on laisse les talons libres. Les bottes
sont serrées très fortement sans torsion
jusqu'à 10 ou 20 cm. du talon, et le reste
est tordu comme une corde. Les paquets
sont de 10 à 15 bottes.
Ces deux procédés ont comme principaux
désavantages : le temps très long néces-
saire pour confectionner les bottes et les
lier; la perte en fibre occasionnée par la
confection des liens; le temps passé par
les manufacturiers pour ouvrir les ballots
ainsi constitués; enfin, la perte qui résulte
au filage de la compression subie pendant
Je longs mois par la fibre ainsi tordue.
Ajoutons à cela que, pour le sisal du
Yucatan, le défaut se complique de la tor-
sion subie en leur milieu par les fibres,
qui sont généralement emballées sortant
du séchoir, où les écheveaux sont placés à
cheval sur des cordes; cette torsion affaiblit
sensiblement la fibre.
On recommande de ne pas plier la fibre,
dans aucune des manipulations, soit au
séchage, soit à l'emballage, mais de la
placer dans les ballots sur toute leur lon-
gueur, en recourbant seulement l'extré-
mité si besoin est; en alternant les talons,
on peut confectionner des balles régu-
lières, permettant d'appliquer la pression
avec le minimum de dommage pour la
fibre, dont on ne marque pas ainsi un pli.
De plus, les nœuds qui marquent souvent
la qualité, pour l'abaca principalement,
sont absolument à écarter, car la perte
occasionnée par leur enlèvement peut
atteindre près de 4 fr. par balle.
Étant donnée l'extension prise par le
commerce des fibres et le grand nombre
d'entreprises qui se montent pour exploiter
l'agave, il était intéressant de consigner
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C~T~
Plantations caoutchoutifères
au Congo Belge.
Nous avons reçu d'un de nos plus anciens
abonnés, depuis longtemps établi au Congo Belge,
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opinion personnelle sur le choix des espèces
caoutchoutifères dans la zone équatoriale. Sur
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du Congo par la Belgique, beaucoup de
modifications ont été introduites dans
l'Agriculture.
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sieurs grand s centres ayant un nombreux
personnel; c'est naturellement un pas vers
la culture rationnelle et méthodique.
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