Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1912-03-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 mars 1912 31 mars 1912
Description : 1912/03/31 (A12,N129). 1912/03/31 (A12,N129).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6446828z
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
06 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 129—MARS 1912
la faire-prendre en masse; puis mises en-
suite dans un sac de toile qui est lui-même
exposé à la chaleur et soumis à une forte
pression. La cire obtenue par ce moyen
est la cire vierge ; les qualités inférieures
proviennent des pressions successives que
• l'on fait subir aux résidus. Lorsque la cire
est épurée, c'est-à-dire débarrassée des
impuretés qu'elle contient, on procède à
son blanchiment en la divisant en copeaux
très minces et aussi légers que possible,
que l'on expose au soleil, sur des claies ou
des nattes en bambou. Cette opération, répé-
tée plusieurs fois, donne une cire blanche
très belle qui, après avoir été fondue une
dernière fois, est coulée dans des vases où
elle prend la forme de pains volumineux.
Composée principalement de palmitine et
d'acide palmique, la cire végétale du Japon
est plus molle que la cire d'abeilles et plus
soluble dans l'alcool. Son point de fusion
est de 53° centigrades environ. Sa densité
est :
Cire brute. 1,002 à 1,00G
— blanche 0,970 à 0,980
La cire brute, ou Kirô, est employée pres-
que exclusivement à confectionner des
bougies appelées Rosoko, qui'sont en usage
dans tout le Japon comme moyen d'éclai-
rage ; quant à la cire blanche raffinée, elle
est peu utilisée et réservée à l'exportation.
Il en entre une faible quantité dans la com-
position des cosmétiques et dans la fabri-
cation des bougies de luxe. On s'en sert
aussi pour le moulage des objets d'art. Les
bougies japonaises sont de forme gracieuse,
de toutes les dimensions et parfois artiste-
ment décorées de sujets peints. Malgré le
soin apporté à leur fabrication, les bougies
de cire végétale offrent l'inconvénient de
dégager une odeur forte pendant la combus-
tion et de- consumer imparfaitement leur
mèche.
Au Japon, la cire végétale a été depuis
les temps les plus reculés un objet de con-
sommation générale, qui est devenu de
bonne heure un article d'exportation dont
la production a considérablement augmenté
depuis quelques années.
Les jeunes plants provenant de semis de
graines ne produisent qu'au bout de sept
ans et ne donnent guère que 3 à 5 kilos de
fruits à la première récolte. Celles qui sui-
vent fournissent alors de 25 à 37 kilos,
mais cette moyenne est souvent augmentée
et même doublée suivant la nature du ter-
rain, l'exposition et les soins donnés à la
culture. Le rendement en cire est d'environ
17 p. 100 du poids brutde la graine. A partir
de la quarantième année, l'arbre perd sa
vigueur et la récolte diminue progressi-
vement.
Les fruits du Rhus vernicifera, plus petits
que ceux de l'espèce précédente, donnent
également une cire blanche de- très belle
qualité, mais comme l'exploitation de la
cire et du vernis ne peut se faire simulta-
nément, on préfère généralement cultiver
cette espèce pour la laque.
Cire de Carnauba (1). — Les jeunes
feuilles du bourgeon central du Copernicia
cerifera sont recouvertes d'une matière
pulvérulente, de couleur cendrée et d'une
odeur agréable, qui se détache avec une
grande facilité; c'est cette sécrétion qui
constitue la cire végétale, connue commer-
cialement ¡sous le nom de Cire de Car-
nauba
L'extraction se fait de la manière la plus
simple et la plus primitive. Dès que les
feuilles formant la tête du palmier se sont
écartées et commencent à former éventail,
on les coupe à l'aide d'une faucille atta-
chée à un long manche en bambou, en
ayant soin de laisser la gaine du milieu
qui doit donner-le réseau de feuilles de la
pousse suivante, et on les laisse se faner au
soleil. Au bout de quelques jours, on les
bat l'une contre l'autre au-dessus d'un drap
et à l'abri du vent. On recueille de la sorte
une poudre grossière, blanchâtre, terne,
douce au toucher et d'une odeur rappelant
celle du foin fraîchement coupé. Fondue au
feu, cette cire donne un produit d'aspect
jaunâtre, dur, sec, cassant et transparent.
Son point de fusion est très élevé, 84 ou 8<)°,
(■n G. F. : « J. d'A. T. », n° 108, jnin 1910.
la faire-prendre en masse; puis mises en-
suite dans un sac de toile qui est lui-même
exposé à la chaleur et soumis à une forte
pression. La cire obtenue par ce moyen
est la cire vierge ; les qualités inférieures
proviennent des pressions successives que
• l'on fait subir aux résidus. Lorsque la cire
est épurée, c'est-à-dire débarrassée des
impuretés qu'elle contient, on procède à
son blanchiment en la divisant en copeaux
très minces et aussi légers que possible,
que l'on expose au soleil, sur des claies ou
des nattes en bambou. Cette opération, répé-
tée plusieurs fois, donne une cire blanche
très belle qui, après avoir été fondue une
dernière fois, est coulée dans des vases où
elle prend la forme de pains volumineux.
Composée principalement de palmitine et
d'acide palmique, la cire végétale du Japon
est plus molle que la cire d'abeilles et plus
soluble dans l'alcool. Son point de fusion
est de 53° centigrades environ. Sa densité
est :
Cire brute. 1,002 à 1,00G
— blanche 0,970 à 0,980
La cire brute, ou Kirô, est employée pres-
que exclusivement à confectionner des
bougies appelées Rosoko, qui'sont en usage
dans tout le Japon comme moyen d'éclai-
rage ; quant à la cire blanche raffinée, elle
est peu utilisée et réservée à l'exportation.
Il en entre une faible quantité dans la com-
position des cosmétiques et dans la fabri-
cation des bougies de luxe. On s'en sert
aussi pour le moulage des objets d'art. Les
bougies japonaises sont de forme gracieuse,
de toutes les dimensions et parfois artiste-
ment décorées de sujets peints. Malgré le
soin apporté à leur fabrication, les bougies
de cire végétale offrent l'inconvénient de
dégager une odeur forte pendant la combus-
tion et de- consumer imparfaitement leur
mèche.
Au Japon, la cire végétale a été depuis
les temps les plus reculés un objet de con-
sommation générale, qui est devenu de
bonne heure un article d'exportation dont
la production a considérablement augmenté
depuis quelques années.
Les jeunes plants provenant de semis de
graines ne produisent qu'au bout de sept
ans et ne donnent guère que 3 à 5 kilos de
fruits à la première récolte. Celles qui sui-
vent fournissent alors de 25 à 37 kilos,
mais cette moyenne est souvent augmentée
et même doublée suivant la nature du ter-
rain, l'exposition et les soins donnés à la
culture. Le rendement en cire est d'environ
17 p. 100 du poids brutde la graine. A partir
de la quarantième année, l'arbre perd sa
vigueur et la récolte diminue progressi-
vement.
Les fruits du Rhus vernicifera, plus petits
que ceux de l'espèce précédente, donnent
également une cire blanche de- très belle
qualité, mais comme l'exploitation de la
cire et du vernis ne peut se faire simulta-
nément, on préfère généralement cultiver
cette espèce pour la laque.
Cire de Carnauba (1). — Les jeunes
feuilles du bourgeon central du Copernicia
cerifera sont recouvertes d'une matière
pulvérulente, de couleur cendrée et d'une
odeur agréable, qui se détache avec une
grande facilité; c'est cette sécrétion qui
constitue la cire végétale, connue commer-
cialement ¡sous le nom de Cire de Car-
nauba
L'extraction se fait de la manière la plus
simple et la plus primitive. Dès que les
feuilles formant la tête du palmier se sont
écartées et commencent à former éventail,
on les coupe à l'aide d'une faucille atta-
chée à un long manche en bambou, en
ayant soin de laisser la gaine du milieu
qui doit donner-le réseau de feuilles de la
pousse suivante, et on les laisse se faner au
soleil. Au bout de quelques jours, on les
bat l'une contre l'autre au-dessus d'un drap
et à l'abri du vent. On recueille de la sorte
une poudre grossière, blanchâtre, terne,
douce au toucher et d'une odeur rappelant
celle du foin fraîchement coupé. Fondue au
feu, cette cire donne un produit d'aspect
jaunâtre, dur, sec, cassant et transparent.
Son point de fusion est très élevé, 84 ou 8<)°,
(■n G. F. : « J. d'A. T. », n° 108, jnin 1910.
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