Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1912-03-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 mars 1912 31 mars 1912
Description : 1912/03/31 (A12,N129). 1912/03/31 (A12,N129).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6446828z
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
NO 129 — MARS 1912 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 81
environ Í;) I. qui se sont vendues avec une hausse
moyenne de 1 fr. 15 sur les taxes. On a continué
à payer pour les belles sortes au Haut Congo des
prix supérieurs à ceux du Para,
Anrcrs. — La vente du 27 mars comprenait 2681.,
dont 148 de sortes congolaises (ce qui est bien
peu alors qu'il y a quelques années chaque vente
comprenait de 400 à 500 t. en moyenne) et 120 t.
de plantations. La hausse a été de 0 fr. 80 sur les
premières, et de 0 fr. 90 sur les deuxièmes.
Plantations. — Les prix en ont monté considé-
rablement.
Nous cotons actuellement :
Cn-pes lines ¡¡¡¡les. l) 10
— pâles 15 a
— brunes claires 14 75
— I)runes l i 35
— foncée!:' 14 10
Feuittostumées. 15 10
Ces prix ont été réalisés dans la dernière vente
de Londres, qui comprenait 600 t. environ.
HECHT FRÈRES ET Cie,
75, rue Saint-Lazare.
Paris, le 28 mars 1912.
Le marché du Coton.
Chronique spéciale du « J. d'A. T. D.
Par MM. E. et J. FOSSAT.
Les derniers renseignements qui nous parvien-
nent des Etats-Unis nous indiquent que si dans
certains districts la préparation de la terre
s'effectue d'une manière normale, dans quelques
régions la trop grande abondance de pluie empêche
les travaux préliminaires de la future récolte amé-
ricaine.
Jusqu'ici cependant rien de fâcheux n'est enre-
gistré et il suffirait d'un printemps normal pour
remettre tout au point.
Nos correspondants à Alexandrie nous informent
que les fellahs ont l'intention d'ensemencer un
acréage record pour la future récolte, et comme ce
sont les cours de cotons égyptiens qui fréquem-
ment font loi lorsqu'il s'agit des variations pro-
duites sur le cours des cotons autres que l'améri-
cain et possédant une fibre au-dessus de la
moyenne sous le rapport de la longueur, nous
aurons à suivre de près les progrès de la prochaine
production cotonnière en Egypte afin de bien
informer les lecteurs de ce Journal.
En général, depuis ces dernières semaines notre
marche s'est trouvé influencé par les événements
qui se sont récemment développés en Angleterre
dans les charbonnages, et si la perspective de la
cessation de la grève, que l'on a fréquemment
annoncée comme chose faite et surtout dans le
but d'influencer les marchés, a pu très souvent
maintenir les cours et donner un semblant d'en-
train au marché, il n'en est pas moins vrai que le
chiffre des transactions pratiquées depuis la décla-
ration de la grève est beaucoup moindre que dans
les moments où l'industrie pouvait compter s'ap-
provisionner de charbon à un prix raisonnable.
Etant donné que les troubles miniers anglais
peuvent avoir une répercussion sur l'ouvrier on
France, en Allemagne et peut-être même aux
Etats-Unis, il est très possible que la moins bonne
demande de la part de la filature cotonnière par
suite de la crainte de troubles fasse ressentir le
poids du reliquat de la récolte actuelle, et cela
d'autant plus que les cours ont sensiblement
remonté depuis la fin de l'an passé et que la con-
sommation ne tient nullement à s'approvisionner
à l'avance sur une base susceptible de manquer de
stabilité, si les perspectives semblaient être con-
traires à la conclusion de contrats à longs termes
sans lesquels les affaires modernes n'ont plus leur
raison d'être.
Tout récemment il nous a été permis d'exa-
miner quelques capsules bien écloses provenant
de cotonniers Géorgie longue soie cultivés au
Maroc sur quelques hectares et par des indigènes,
et nous avons reconnu que la fibre, tout en étant
de nuance beurrée assez accentuée, conservait une
fort belle longueur et restait fine, souple et résis-
tante.
Quelques lots de cotons de la Nouvelle-Calédonie
sont arrivés tout récemment sur notre marché et
s'enlèveront assurément dans de bonnes condi-
tions pour les expéditeurs de cette marchandise,
cependant la culture de ce genre gagnerait à être
plus soignée et nous constatons toujours que la
fibre des cotons de cette provenance est parsemée
de taches de graines écrasées et aussi de taches de
rouille.
Les cotons en provenance des Nouvelles-Hébrides
nous apparaissent un peu moins bien soignés que
ceux qui, il y a quelques années, avaient été vendus,
par notre entremise, et étant donné que ces genres
ne s'emploient que très spécialement par suite de
la longueur, de l'épaisseur et de l'extrême résis-
tance de la fibre, mieux ils sont sélectionnés et
plus leur prix de vente s'en ressent..
Ci-après quelques chiffres indiquant « l'en-vue »
de la récolte américaine au 15 mars 1912 depuis
le 1er septembre 1911, en balles de 220 kg. en
moyenne, en regard les statistiques des années
précédentes à la même date :
1911/1912 1910/1911 1909/1910 1908/1909
- - - --
13.507/000 10.678.000 8.842.000 11.635 000
L'approvisionnement visible du monde entier
était au 15 mars 1912, en balles de 50 à 300 kg.
selon provenance, de:
1911 1910 1909 1908
- - - -
:j. 105.000 3.810.000 3.449.000 4.624.000
environ Í;) I. qui se sont vendues avec une hausse
moyenne de 1 fr. 15 sur les taxes. On a continué
à payer pour les belles sortes au Haut Congo des
prix supérieurs à ceux du Para,
Anrcrs. — La vente du 27 mars comprenait 2681.,
dont 148 de sortes congolaises (ce qui est bien
peu alors qu'il y a quelques années chaque vente
comprenait de 400 à 500 t. en moyenne) et 120 t.
de plantations. La hausse a été de 0 fr. 80 sur les
premières, et de 0 fr. 90 sur les deuxièmes.
Plantations. — Les prix en ont monté considé-
rablement.
Nous cotons actuellement :
Cn-pes lines ¡¡¡¡les. l) 10
— pâles 15 a
— brunes claires 14 75
— I)runes l i 35
— foncée!:' 14 10
Feuittostumées. 15 10
Ces prix ont été réalisés dans la dernière vente
de Londres, qui comprenait 600 t. environ.
HECHT FRÈRES ET Cie,
75, rue Saint-Lazare.
Paris, le 28 mars 1912.
Le marché du Coton.
Chronique spéciale du « J. d'A. T. D.
Par MM. E. et J. FOSSAT.
Les derniers renseignements qui nous parvien-
nent des Etats-Unis nous indiquent que si dans
certains districts la préparation de la terre
s'effectue d'une manière normale, dans quelques
régions la trop grande abondance de pluie empêche
les travaux préliminaires de la future récolte amé-
ricaine.
Jusqu'ici cependant rien de fâcheux n'est enre-
gistré et il suffirait d'un printemps normal pour
remettre tout au point.
Nos correspondants à Alexandrie nous informent
que les fellahs ont l'intention d'ensemencer un
acréage record pour la future récolte, et comme ce
sont les cours de cotons égyptiens qui fréquem-
ment font loi lorsqu'il s'agit des variations pro-
duites sur le cours des cotons autres que l'améri-
cain et possédant une fibre au-dessus de la
moyenne sous le rapport de la longueur, nous
aurons à suivre de près les progrès de la prochaine
production cotonnière en Egypte afin de bien
informer les lecteurs de ce Journal.
En général, depuis ces dernières semaines notre
marche s'est trouvé influencé par les événements
qui se sont récemment développés en Angleterre
dans les charbonnages, et si la perspective de la
cessation de la grève, que l'on a fréquemment
annoncée comme chose faite et surtout dans le
but d'influencer les marchés, a pu très souvent
maintenir les cours et donner un semblant d'en-
train au marché, il n'en est pas moins vrai que le
chiffre des transactions pratiquées depuis la décla-
ration de la grève est beaucoup moindre que dans
les moments où l'industrie pouvait compter s'ap-
provisionner de charbon à un prix raisonnable.
Etant donné que les troubles miniers anglais
peuvent avoir une répercussion sur l'ouvrier on
France, en Allemagne et peut-être même aux
Etats-Unis, il est très possible que la moins bonne
demande de la part de la filature cotonnière par
suite de la crainte de troubles fasse ressentir le
poids du reliquat de la récolte actuelle, et cela
d'autant plus que les cours ont sensiblement
remonté depuis la fin de l'an passé et que la con-
sommation ne tient nullement à s'approvisionner
à l'avance sur une base susceptible de manquer de
stabilité, si les perspectives semblaient être con-
traires à la conclusion de contrats à longs termes
sans lesquels les affaires modernes n'ont plus leur
raison d'être.
Tout récemment il nous a été permis d'exa-
miner quelques capsules bien écloses provenant
de cotonniers Géorgie longue soie cultivés au
Maroc sur quelques hectares et par des indigènes,
et nous avons reconnu que la fibre, tout en étant
de nuance beurrée assez accentuée, conservait une
fort belle longueur et restait fine, souple et résis-
tante.
Quelques lots de cotons de la Nouvelle-Calédonie
sont arrivés tout récemment sur notre marché et
s'enlèveront assurément dans de bonnes condi-
tions pour les expéditeurs de cette marchandise,
cependant la culture de ce genre gagnerait à être
plus soignée et nous constatons toujours que la
fibre des cotons de cette provenance est parsemée
de taches de graines écrasées et aussi de taches de
rouille.
Les cotons en provenance des Nouvelles-Hébrides
nous apparaissent un peu moins bien soignés que
ceux qui, il y a quelques années, avaient été vendus,
par notre entremise, et étant donné que ces genres
ne s'emploient que très spécialement par suite de
la longueur, de l'épaisseur et de l'extrême résis-
tance de la fibre, mieux ils sont sélectionnés et
plus leur prix de vente s'en ressent..
Ci-après quelques chiffres indiquant « l'en-vue »
de la récolte américaine au 15 mars 1912 depuis
le 1er septembre 1911, en balles de 220 kg. en
moyenne, en regard les statistiques des années
précédentes à la même date :
1911/1912 1910/1911 1909/1910 1908/1909
- - - --
13.507/000 10.678.000 8.842.000 11.635 000
L'approvisionnement visible du monde entier
était au 15 mars 1912, en balles de 50 à 300 kg.
selon provenance, de:
1911 1910 1909 1908
- - - -
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