Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1912-03-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 mars 1912 31 mars 1912
Description : 1912/03/31 (A12,N129). 1912/03/31 (A12,N129).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6446828z
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
76 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE * N° 129 — MARS 1912
rateurs- le loisir de récolter à coup sûr
tout ce qui est à maturité, la même
plante étant visitée deux fois à chaque
passage.
A ces considérations, il semble que l'ex-
périence veuille en ce moment opposer un
démenti en faisant triompher une machine
entièrement automatique, celle de M. AN-
GUS CAMPBELL. -
Le nom n'est pas nouveau pour nos lec-
teurs, car l'inventeur travaille la question
depuis 1889, et depuis plus de vingt ans
il a fait breveter ou construire cinquante-
- cinq modèles, depuis un premier essai qui
travaillait peut-être plus lentement que
l'homme, jusqu'à la machine actuelle, qui
a donné, dans des essais prolongés, des ré-
- sultats surprenants. Nous allons en donner
une description succincte, puis nous exa-
minerons en détail chacun des points inté-
ressants de cet appareil.
Comme pour la machine de LOWRY, que
nous avons décrite en 1906 (n° 60, page 163),
M. A. CAMPBELL a donné la préférence aux
griffes cueilleuses sur les aspirateurs, pneu-
matiques; mais, tandis que la machine
ci-dessus rappelée était semi-automatique,
les bras cueilleurs dirigés par des ouvriers,
l'appareil de M. CAMPBELL porte ces griffes
sur des tambours verticaux qui enserrent
la récolte et la pénètrent légèrement. L'as-
pect général de la machine est simple : un
bâti supporté par quatre roues porte au
centre et à la partie .supérieure un moteur
à essence de 30 HP qui commande à la fois
les roues arrière, motrices, et les organes
cueilleurs. Entre les roues avant et arrière,
de chaque côté de l'appareil, deux tam-
bours verticaux portant les griffes ou dents
cueilleuses. En arrière, et se prolongeant
par deux Gouloirs presque horizontaux,
des chaînes sans fin conduisent la fibre
enlevée aux capsules mûres vers des sacs
suspendus à l'arrière de la machine. Un
seul ouvrier, placé en avant de la machine
et en haut, la dirige avec un volant agis-
sant sur les roues directrices et dispose en
même temps de tous les organes de ré-
glage du moteur et des tambours. La main
d'œuvre proprement dite est donc réduite
au minimum.
Les roues circulent entre les raies, et les
deux parties latérales de la machine for-
ment une sorte de pont qui enserre une
file de plantes, que les tambours attaquent
par l'extérieur, laminant entre eux chaque
plante, si l'on peut employer ce terme
pour une opération qui se fait avec une
délicatesse extrême, et sans faire subir aux
plantes autre chose qu'un frôlement qui
ne peut leur porter aucun préjudice; en
effet, nous allons voir que les tambours
proprement dits restent en dehors de la
touffe formée par une plante. Nous avons
dit que ces tambours portaient une série
de griffes ou dents qui sont les véritables
organes cueilleurs. Ces dents sont, plus
exactement, articulées sur des cylindres
verticaux montés eux-mêmes-sur les tam-
bours, et c'est là que réside le point capital
de cette ingénieuse machine. Les tambours
se meuvent à la même vitesse que la ma-
ehine, mais en sens inverse, c'est-à-dire
que leur.surface chemine d'avant en ar-
rière; par conséquent, dans le plan de
translation de l'appareil tout entier, on
peut considérer qu'un point quelconque
de cette surface est immobile, tandis que
la courbure de la surface du cylindre lui
fait décrire un mouvement d'avant en ar-
rière par rapport à la plante, mouvement
horizontal dans un plan perpendiculaire
au plan de translation de la machine. Il
s'ensuit que chacun des cylindres verticaux
fixés sur le tambour, et sur lequel sont
articulées les griffes, ne fait que lancer ces
griffes dans la plante en face de laquelle il
se trouve; celles-ci, dans le mouvement
inverse, entraînent avec elles la fibre
extraite de la capsule entr'ouverte. La
force d'entraînement et la forme des griffes
sont calculées de telle sorte que l'arrachage
ne peut se faire que pour les capsules
mûres; toute capsule enlr'ouverte et pas
encore à maturité laisse les griffes se re-
tirer seules, sans qu'aucun brin de fibre
ait pu céder à la traction trop faible pour
vaincre sa cohésion avec la capsule.
rateurs- le loisir de récolter à coup sûr
tout ce qui est à maturité, la même
plante étant visitée deux fois à chaque
passage.
A ces considérations, il semble que l'ex-
périence veuille en ce moment opposer un
démenti en faisant triompher une machine
entièrement automatique, celle de M. AN-
GUS CAMPBELL. -
Le nom n'est pas nouveau pour nos lec-
teurs, car l'inventeur travaille la question
depuis 1889, et depuis plus de vingt ans
il a fait breveter ou construire cinquante-
- cinq modèles, depuis un premier essai qui
travaillait peut-être plus lentement que
l'homme, jusqu'à la machine actuelle, qui
a donné, dans des essais prolongés, des ré-
- sultats surprenants. Nous allons en donner
une description succincte, puis nous exa-
minerons en détail chacun des points inté-
ressants de cet appareil.
Comme pour la machine de LOWRY, que
nous avons décrite en 1906 (n° 60, page 163),
M. A. CAMPBELL a donné la préférence aux
griffes cueilleuses sur les aspirateurs, pneu-
matiques; mais, tandis que la machine
ci-dessus rappelée était semi-automatique,
les bras cueilleurs dirigés par des ouvriers,
l'appareil de M. CAMPBELL porte ces griffes
sur des tambours verticaux qui enserrent
la récolte et la pénètrent légèrement. L'as-
pect général de la machine est simple : un
bâti supporté par quatre roues porte au
centre et à la partie .supérieure un moteur
à essence de 30 HP qui commande à la fois
les roues arrière, motrices, et les organes
cueilleurs. Entre les roues avant et arrière,
de chaque côté de l'appareil, deux tam-
bours verticaux portant les griffes ou dents
cueilleuses. En arrière, et se prolongeant
par deux Gouloirs presque horizontaux,
des chaînes sans fin conduisent la fibre
enlevée aux capsules mûres vers des sacs
suspendus à l'arrière de la machine. Un
seul ouvrier, placé en avant de la machine
et en haut, la dirige avec un volant agis-
sant sur les roues directrices et dispose en
même temps de tous les organes de ré-
glage du moteur et des tambours. La main
d'œuvre proprement dite est donc réduite
au minimum.
Les roues circulent entre les raies, et les
deux parties latérales de la machine for-
ment une sorte de pont qui enserre une
file de plantes, que les tambours attaquent
par l'extérieur, laminant entre eux chaque
plante, si l'on peut employer ce terme
pour une opération qui se fait avec une
délicatesse extrême, et sans faire subir aux
plantes autre chose qu'un frôlement qui
ne peut leur porter aucun préjudice; en
effet, nous allons voir que les tambours
proprement dits restent en dehors de la
touffe formée par une plante. Nous avons
dit que ces tambours portaient une série
de griffes ou dents qui sont les véritables
organes cueilleurs. Ces dents sont, plus
exactement, articulées sur des cylindres
verticaux montés eux-mêmes-sur les tam-
bours, et c'est là que réside le point capital
de cette ingénieuse machine. Les tambours
se meuvent à la même vitesse que la ma-
ehine, mais en sens inverse, c'est-à-dire
que leur.surface chemine d'avant en ar-
rière; par conséquent, dans le plan de
translation de l'appareil tout entier, on
peut considérer qu'un point quelconque
de cette surface est immobile, tandis que
la courbure de la surface du cylindre lui
fait décrire un mouvement d'avant en ar-
rière par rapport à la plante, mouvement
horizontal dans un plan perpendiculaire
au plan de translation de la machine. Il
s'ensuit que chacun des cylindres verticaux
fixés sur le tambour, et sur lequel sont
articulées les griffes, ne fait que lancer ces
griffes dans la plante en face de laquelle il
se trouve; celles-ci, dans le mouvement
inverse, entraînent avec elles la fibre
extraite de la capsule entr'ouverte. La
force d'entraînement et la forme des griffes
sont calculées de telle sorte que l'arrachage
ne peut se faire que pour les capsules
mûres; toute capsule enlr'ouverte et pas
encore à maturité laisse les griffes se re-
tirer seules, sans qu'aucun brin de fibre
ait pu céder à la traction trop faible pour
vaincre sa cohésion avec la capsule.
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