Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1912-02-29
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 29 février 1912 29 février 1912
Description : 1912/02/29 (A12,N128). 1912/02/29 (A12,N128).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6446827j
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
No i28 — FÉv. 1912 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE .51
10.000 sacs de premier sirop à roupies 11 les
50 kg.
8.000 sacs de bas sirop de roupies 8.20 à roupies
8.50 les 50 kg.
Les acheteurs offrent maintenant 12 roupies des
vesous, Il roupies des premiers sirops et 8 rou-
pies 50 des bas sirops.
Sur ce total de 198.000 sacs achetés, 35.000 ont
été dirigés sur Bombay, 20.000 sur l'Afrique du
Sud et le solde a été vendu à l'Angleterre. Depuis,
une grande partie des sucres achetés par le marché
anglais, aurait été acquise par la France.
On parle aujourd'hui de l'achat d'un millier de
balles de sucre à 12 roupies 50 par une grosse
maison de la place. Cet achat, suivi d'un autre de
65.000 balles, serait chargé à bord d'un vapeur-à
destination de Marseille.
A Maurice, on est satisfait des prix actuellement
obtenus et on serait heureux de voir les, sucres de
la campagne 1912 vendus seulement à une moyenne
de 8 roupies les 100 livres. A ce prix, la coupe en
question laisserait à l'industrie sucrière un profit
de quelques millions de roupies, ce qui donnerait
à la colonie une certaine prospérité.
Cuba. — D'après un rapport consulaire français :
La récolte approximative du sucre dans l'île de
Cuba est évaluée, pour la campagne 1911-1912, à
environ dix-huit cent mille tonnes.
Les travaux ont commencé dans la seconde
quinzaine de décembre, mais le rendement sera
plutôt inférieur aux espérances, car, dans grand
nombre d'endroits, l'hiver étant exceptionnelle-
ment chaud et le froid escompté ne s'étant pas
produit, le sucre ne s'est pas suffisamment con-
centré et les cannes sont très aqueuses.
D'après une statistique publiée le 18 décembre
dernier par la. maison Guma et Meyer, la produc-
tion des 173 grandes usines centrales de l'ile est
calculée devoir atteindre 12.684.845, équivalent à
1.812.120 tonnes.
La production par provinces des 173 centrales
se répartit comme suit :
Centrales Sacs
La Havane. 25 1.430.845
Matanzas 25 1.590.000
Cardcnas. 21 1.483.000
Cienfugos 28 1.934.000
Sagua 21 800.000
Caibarien 13 893.000
Guantanamo ., 10 575.000
Cuba. 4 240.000
Manzanillo., 2 645.000
Santa Cruz deI Sur. 1 235.000
Nuvitas. 2 2 40.000
Jucaro. 2 370.000
Gibara y Puerto Padre. 6 1.790.000
Zna. 3 120.000
Trinidad. 1 129.000
Central Jatibonico » »
Central Jobabo 2 245.000
173 12.684.845
1.812.120 tonnes.
Le marché des sucres est assez ferme à Londres,
mais à New-York démontre une certaine tendance
au fléchissement des cours. Par suite, les ache-
teurs cubains ne se pressent pas d'opérer et les
détenteurs sont indécis.
Porto-Rico. — D'après les statistiques émanant
du Bureau du Trésor, à San-Juan, la production
totale du sucre à Porto-Rico s'est élevée à
349.840 t. 35, pour la dernière campagne (dé-
cembre 1910-première quinzaine d'octobre 1911)
contre 346.785 t. 60 pour la campagne précédente.
L'augmentation réalisée peut donc être considérée
comme insignifiante.
Durant cette campagne, 330.577 t. 01 ont été
exportées, pour la presque totalité aux Etats-Unis
et 19.263 t. 34 ont été consommées sur place.
Sept usines françaises (quatre usines totalement
françaises, trois usines françaises en partie) ont
participé, dans la production totale, pour une
quantité de 36.177 t. 87, c'est-à-dire une proportion
de 10,34 olo. Dans ce pourcentage, il n'est pas
tenu compte de petites exploitations sucrières
appartenant à nos nationaux.
A la date de ce jour, quatre centrales roulent
déjà la canne, et, d'ici, deux ou trois semaines,
presque toutes les usines de l'île seront en marche.
La campagne actuelle se présente sous les meil-
leures auspices, et, dans les milieux sucriers, on
pense que ses résultats pourraient être de 15 °/o
supérieurs à ceux de la campagne précédente.
G. DE PRÉAUDET.
Nantes, le 23 février 1912.
t~&.~e,~
Le Marché du Cacao.
Chronique spéciale du « J. d'A. T. Il.
Par M. ANTHIME ALLEAUME.
L'administration des douanes nous faisait con-
naître le mois dernier les statistiques de l'année
écoulée comparées à celles des deux années pré-
cédentes.
Voici ces chiffres :
1911 W10 1909
Importation. 53.453.300 G1.169.000 52.852.400
Consommation 27.330.900 25.075.800 23.254.900
Exportation. 29.075.900 27.002.900 29.756.100
Contrairement à l'année 1910, les débouchés
pour la consommation et l'exportation ont en-
semble dépassé les chiffres d'importation, et par
suite le stock des entrepôts au 31 décembre était
d'environ 3 millions de kilos au-dessous de celui
de 1910. Du reste, depuis plus de six mois la fai-
blesse des arrivages avait laissé entrevoir ce ré-
sultat.
Les chiffres qui nous sont communiqués par les
docks-entrepôts nous font connaître que plus de
la moitié du commerce français en cacaos se fait
par le port du Havre.
10.000 sacs de premier sirop à roupies 11 les
50 kg.
8.000 sacs de bas sirop de roupies 8.20 à roupies
8.50 les 50 kg.
Les acheteurs offrent maintenant 12 roupies des
vesous, Il roupies des premiers sirops et 8 rou-
pies 50 des bas sirops.
Sur ce total de 198.000 sacs achetés, 35.000 ont
été dirigés sur Bombay, 20.000 sur l'Afrique du
Sud et le solde a été vendu à l'Angleterre. Depuis,
une grande partie des sucres achetés par le marché
anglais, aurait été acquise par la France.
On parle aujourd'hui de l'achat d'un millier de
balles de sucre à 12 roupies 50 par une grosse
maison de la place. Cet achat, suivi d'un autre de
65.000 balles, serait chargé à bord d'un vapeur-à
destination de Marseille.
A Maurice, on est satisfait des prix actuellement
obtenus et on serait heureux de voir les, sucres de
la campagne 1912 vendus seulement à une moyenne
de 8 roupies les 100 livres. A ce prix, la coupe en
question laisserait à l'industrie sucrière un profit
de quelques millions de roupies, ce qui donnerait
à la colonie une certaine prospérité.
Cuba. — D'après un rapport consulaire français :
La récolte approximative du sucre dans l'île de
Cuba est évaluée, pour la campagne 1911-1912, à
environ dix-huit cent mille tonnes.
Les travaux ont commencé dans la seconde
quinzaine de décembre, mais le rendement sera
plutôt inférieur aux espérances, car, dans grand
nombre d'endroits, l'hiver étant exceptionnelle-
ment chaud et le froid escompté ne s'étant pas
produit, le sucre ne s'est pas suffisamment con-
centré et les cannes sont très aqueuses.
D'après une statistique publiée le 18 décembre
dernier par la. maison Guma et Meyer, la produc-
tion des 173 grandes usines centrales de l'ile est
calculée devoir atteindre 12.684.845, équivalent à
1.812.120 tonnes.
La production par provinces des 173 centrales
se répartit comme suit :
Centrales Sacs
La Havane. 25 1.430.845
Matanzas 25 1.590.000
Cardcnas. 21 1.483.000
Cienfugos 28 1.934.000
Sagua 21 800.000
Caibarien 13 893.000
Guantanamo ., 10 575.000
Cuba. 4 240.000
Manzanillo., 2 645.000
Santa Cruz deI Sur. 1 235.000
Nuvitas. 2 2 40.000
Jucaro. 2 370.000
Gibara y Puerto Padre. 6 1.790.000
Zna. 3 120.000
Trinidad. 1 129.000
Central Jatibonico » »
Central Jobabo 2 245.000
173 12.684.845
1.812.120 tonnes.
Le marché des sucres est assez ferme à Londres,
mais à New-York démontre une certaine tendance
au fléchissement des cours. Par suite, les ache-
teurs cubains ne se pressent pas d'opérer et les
détenteurs sont indécis.
Porto-Rico. — D'après les statistiques émanant
du Bureau du Trésor, à San-Juan, la production
totale du sucre à Porto-Rico s'est élevée à
349.840 t. 35, pour la dernière campagne (dé-
cembre 1910-première quinzaine d'octobre 1911)
contre 346.785 t. 60 pour la campagne précédente.
L'augmentation réalisée peut donc être considérée
comme insignifiante.
Durant cette campagne, 330.577 t. 01 ont été
exportées, pour la presque totalité aux Etats-Unis
et 19.263 t. 34 ont été consommées sur place.
Sept usines françaises (quatre usines totalement
françaises, trois usines françaises en partie) ont
participé, dans la production totale, pour une
quantité de 36.177 t. 87, c'est-à-dire une proportion
de 10,34 olo. Dans ce pourcentage, il n'est pas
tenu compte de petites exploitations sucrières
appartenant à nos nationaux.
A la date de ce jour, quatre centrales roulent
déjà la canne, et, d'ici, deux ou trois semaines,
presque toutes les usines de l'île seront en marche.
La campagne actuelle se présente sous les meil-
leures auspices, et, dans les milieux sucriers, on
pense que ses résultats pourraient être de 15 °/o
supérieurs à ceux de la campagne précédente.
G. DE PRÉAUDET.
Nantes, le 23 février 1912.
t~&.~e,~
Le Marché du Cacao.
Chronique spéciale du « J. d'A. T. Il.
Par M. ANTHIME ALLEAUME.
L'administration des douanes nous faisait con-
naître le mois dernier les statistiques de l'année
écoulée comparées à celles des deux années pré-
cédentes.
Voici ces chiffres :
1911 W10 1909
Importation. 53.453.300 G1.169.000 52.852.400
Consommation 27.330.900 25.075.800 23.254.900
Exportation. 29.075.900 27.002.900 29.756.100
Contrairement à l'année 1910, les débouchés
pour la consommation et l'exportation ont en-
semble dépassé les chiffres d'importation, et par
suite le stock des entrepôts au 31 décembre était
d'environ 3 millions de kilos au-dessous de celui
de 1910. Du reste, depuis plus de six mois la fai-
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