Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1912-02-29
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 29 février 1912 29 février 1912
Description : 1912/02/29 (A12,N128). 1912/02/29 (A12,N128).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6446827j
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
N° 128 — FÉv. 1912 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 43
puisse les traverser pour se rendre en G,
et l'air chaud qui vient du milieu du com-
partiment, suivant les petites flèches visi-
bles dans le conduit F, les traverse cha-
cunede haut en bas pour atteindre le grain.
Ici, c'est de l'air chaud, et non les pro-
duits de la combustion, qui est envoyé
dans le conduit F, venant 'du calorifère C
où il s'est échauffé au contact des parois
du fourneau D ; un ventilateur A l'aspire
et le refoule dans le séchoir, avec une pres-
sion suffisante pour que l'air chaud pénètre
la colonne de grains sur toute sa hauteur
avant de se répandre dans les intervalles G
et de là dans l'atmosphère. En bas de chaque
compartiment, le riz est extrait par des
palettes montées de chaque côté d'une
courroie sans fin mue par les poulies R, à
travers des orifices faisant communiquer
ces compartiments avec une goulotte en
tôle demi-circulaire visible sous chacune
de ces poulies. Des palettes centrales,
montées sur la même courroie, ramassent
le grain tombé dans la goulotte et le con-
duisent sur un des côtés de l'appareil où il
est mis en sacs. La courroie L de ces
chaînes sans fin est visible sur la coupe
transversale du séchoir, ainsi que le méca-
nisme de commande de ces extracteurs, vis
sans fin montée sur l'axe des poulies M
et N, roue dentée, courroie et arbre L.
Le réglage de l'appareil se fait en obtu-
rant plus ou moins les ouvertures qui font
communiquer les différents compartiments
avec les goulottes d'évacuation, mettant
ainsi le grain plus ou moins longtemps en
contact avec l'air chaud.
On a fait à cet appareil le reproche que
peut-être le processus de la descente pou-
vait ne pas être bien régulier avec du grain
trop humide ou sale, et aussi qu'il ne serait
probablement pas utilisable avec des grains
barbus; il est possible qu'une modification
des dimensions principales des comparti-
ments puisse remédier en tout ou en partie
à cet inconvénient. A des essais ultérieurs,
on a constaté que le grain descendait en
une heure quinze avec une perte d'humi-
dité de 5 à 6 °/0e t un rendement de 7 quin-
taux à l'heure ; disons que ces essais
avaient pour but le séchage relatif du
grain, et non son séchage complet comme
dans le Concours que nous relatons.
En résumé, par la façon méticuleuse
dont il a été organisé, par le soin conscien-
cieux dont a fait preuve le Jury, et le côté
essentiellement pratique auquel il s'est
placé dans son travail, le Concours de Ver-
celli peut être considéré comme ayant
rendu de grands services aux riziculteurs,
car si aucun prix n'a été attribué, des
indemnités reconnaissant les efforts des
constructeurs ont été remises à plusieurs
d'entre eux, et les indications que tous y
auront recueillies leur permettront de-pré-
senter la prochaine fois au public des appa-
reils répondant aux desiderata exprimés
par les agriculteurs, qui se trouveront,
nous pouvons l'espérer, en présence de
machines solides, économiques et d'un
fonctionnement irréprochable.
F. MAIN,
Ingénieur agronome.
Scie à vapeur pour l'abatage des arbres
Par F. M.
L'abatage des arbres en forêt tropicale
est toujours un problème très difficile à
résoudre, soit en raison de la difficulté
qu'il y a à se procurer de la main-d'œuvre^
soit à cause des difficultés de transport du
matériel d'abatage; aussi a-t-on souvent
cherché des appareils capables de rémédier
à ces inconvénients, et nous avons nous-
mêmes signalé, il y a quelque temps, des
instruments permettant d'abattre de gros
arbres à l'aide de l'électricité. Le procédé
nécessitait évidemment le transport d'ap-
puisse les traverser pour se rendre en G,
et l'air chaud qui vient du milieu du com-
partiment, suivant les petites flèches visi-
bles dans le conduit F, les traverse cha-
cunede haut en bas pour atteindre le grain.
Ici, c'est de l'air chaud, et non les pro-
duits de la combustion, qui est envoyé
dans le conduit F, venant 'du calorifère C
où il s'est échauffé au contact des parois
du fourneau D ; un ventilateur A l'aspire
et le refoule dans le séchoir, avec une pres-
sion suffisante pour que l'air chaud pénètre
la colonne de grains sur toute sa hauteur
avant de se répandre dans les intervalles G
et de là dans l'atmosphère. En bas de chaque
compartiment, le riz est extrait par des
palettes montées de chaque côté d'une
courroie sans fin mue par les poulies R, à
travers des orifices faisant communiquer
ces compartiments avec une goulotte en
tôle demi-circulaire visible sous chacune
de ces poulies. Des palettes centrales,
montées sur la même courroie, ramassent
le grain tombé dans la goulotte et le con-
duisent sur un des côtés de l'appareil où il
est mis en sacs. La courroie L de ces
chaînes sans fin est visible sur la coupe
transversale du séchoir, ainsi que le méca-
nisme de commande de ces extracteurs, vis
sans fin montée sur l'axe des poulies M
et N, roue dentée, courroie et arbre L.
Le réglage de l'appareil se fait en obtu-
rant plus ou moins les ouvertures qui font
communiquer les différents compartiments
avec les goulottes d'évacuation, mettant
ainsi le grain plus ou moins longtemps en
contact avec l'air chaud.
On a fait à cet appareil le reproche que
peut-être le processus de la descente pou-
vait ne pas être bien régulier avec du grain
trop humide ou sale, et aussi qu'il ne serait
probablement pas utilisable avec des grains
barbus; il est possible qu'une modification
des dimensions principales des comparti-
ments puisse remédier en tout ou en partie
à cet inconvénient. A des essais ultérieurs,
on a constaté que le grain descendait en
une heure quinze avec une perte d'humi-
dité de 5 à 6 °/0e t un rendement de 7 quin-
taux à l'heure ; disons que ces essais
avaient pour but le séchage relatif du
grain, et non son séchage complet comme
dans le Concours que nous relatons.
En résumé, par la façon méticuleuse
dont il a été organisé, par le soin conscien-
cieux dont a fait preuve le Jury, et le côté
essentiellement pratique auquel il s'est
placé dans son travail, le Concours de Ver-
celli peut être considéré comme ayant
rendu de grands services aux riziculteurs,
car si aucun prix n'a été attribué, des
indemnités reconnaissant les efforts des
constructeurs ont été remises à plusieurs
d'entre eux, et les indications que tous y
auront recueillies leur permettront de-pré-
senter la prochaine fois au public des appa-
reils répondant aux desiderata exprimés
par les agriculteurs, qui se trouveront,
nous pouvons l'espérer, en présence de
machines solides, économiques et d'un
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Ingénieur agronome.
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Par F. M.
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est toujours un problème très difficile à
résoudre, soit en raison de la difficulté
qu'il y a à se procurer de la main-d'œuvre^
soit à cause des difficultés de transport du
matériel d'abatage; aussi a-t-on souvent
cherché des appareils capables de rémédier
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mêmes signalé, il y a quelque temps, des
instruments permettant d'abattre de gros
arbres à l'aide de l'électricité. Le procédé
nécessitait évidemment le transport d'ap-
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