Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1932-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 janvier 1932 01 janvier 1932
Description : 1932/01/01 (A6,N73)-1932/01/31. 1932/01/01 (A6,N73)-1932/01/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64398595
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
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- Table des matières
- Les débouchés offerts aux produits coloniaux
- .......... Page(s) .......... 1
- .......... Page(s) .......... 41
- .......... Page(s) .......... 85
- AVRIL 1932
- .......... Page(s) .......... 143
- .......... Page(s) .......... 145
- .......... Page(s) .......... 148
- .......... Page(s) .......... 149
- .......... Page(s) .......... 159
- Hambourg et les bois Coloniaux:
- .......... Page(s) .......... 165
- .......... Page(s) .......... 174
- .......... Page(s) .......... 178
- .......... Page(s) .......... 185
- .......... Page(s) .......... 188
- .......... Page(s) .......... 191
- Le KAPOK
- .......... Page(s) .......... 205
- Le kapok dans les Colonies étrangères:
- .......... Page(s) .......... 225
- .......... Page(s) .......... 230
- .......... Page(s) .......... 231
- .......... Page(s) .......... 233
- .......... Page(s) .......... 236
- .......... Page(s) .......... 237
- .......... Page(s) .......... 238
- L'Élevage en A. O. F. et en Afrique du Nord
- AOUT-SEPTEMBRE 1932
- .......... Page(s) .......... 270
- Chronique: Office Colonial Français de Prague. - L'importation du thé en Tunisie. - Le commerce extérieur de Madagascar. - Fruits et produits coloniaux en Pologne. - Marchés des bois de l'A. O. F. Hambourg et Brème
- .......... Page(s) .......... 285
- .......... Page(s) .......... 293
- .......... Page(s) .......... 295
- I. Commerce avec la Grande-Bretagne. - II. Le marché des bois d'A. O. F. et A. E. F. à Brème et Hambourg en juillet et août 1932. - III. Les achats de l'Allemagne en A. O. F. - IV. Exportation des arachides à Kaolak. - V. La vanille aux Etats-Unis. VI. Relations avec l'Union Sud-Africaine. - VII. Les expéditions (1931) de l'Office Chériflen des phosphates. - VIII. Exportation des bois de la Côte d'Ivoire (1 er semestre 1932).
- .......... Page(s) .......... 305
- .......... Page(s) .......... 309
- Le CACAO
- .......... Page(s) .......... 325
- Le cacao dans les autres Colonies Africaines:
- .......... Page(s) .......... 343
- .......... Page(s) .......... 345
- .......... Page(s) .......... 346
- .......... Page(s) .......... 349
- .......... Page(s) .......... 352
- .......... Page(s) .......... 351
- .......... Page(s) .......... 351
- .......... Page(s) .......... 357
- .......... Page(s) .......... 359
- .......... Page(s) .......... 359
- .......... Page(s) .......... 363
- .......... Page(s) .......... 342
- .......... Page(s) .......... 355
- .......... Page(s) .......... 367
- .......... Page(s) .......... XII
- .......... Page(s) .......... XIV
- Combustibles et Carburants africains
REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX 9
--------- -
M. Letzgus conclut en ces termes :
« La crise actuelle englobant à la fois tous les pays riches et pauvres, agricoles
et industriels, créanciers et débiteurs, est une nouvelle preuve de l'interdépen-
dance, liant tous les marchés dans une organisation qui se superpose aux divi-
sions ethnographiques, politiques et géographiques. Les ramifications de la crise
actuelle s'étendent si loin qu'il ne peut pas être porté remède à cette crise par
l'action isolée d'une seule nation ou d' un seul continent. Une collaboration plus
étroite entre les nations, en rétablissant le libre jeu des forces économiques inter-
nationales pour assurer un équilibre plus stable entre les disponibilités en mar-
chandises, en capitaux et en main-d' œuvre, serait le moyen le plus efficace de
hâter la reprise.
(( La vie civilisée paraît simple, parce que l'organisation commerciale est très
développée, de sorte que chacun de nous fait ce qu'il est capable de faire le
mieux et que chacun sert l'intérêt commun par des échanges de produits et de
services. Notre simple existence n'est possible que parce que chacun de nous
est disposé non seulement à être employé, mais aussi à employer ; non seulement
à payer des dettes, mais aussi à recevoir les paiements. Le commerce des nations
est réglé par la même loi, car le commerce est un troc.
« Nous souffrons aujourd'hui de ce que les nations luttent entre elles pour
produire et pour vendre, et de ce qu'elles oublient que, si elles veulent vendre,
elles doivent aussi acheter. Pour récupérer ce qui leur est dû, elles doivent
faire des achats et faire des prêts. Le monde ne peut pas revenir à la santé éco-
nomique, en se contentant de produire une plus grande quantité de marchandi-
ses. Le remède consiste à observer raisonnablement le développement et l' orien-
tation des échanges, mais ni la France, ni le monde ne peuvent recueillir le plein
bénéfice de leurs progrès, tant qu'on ne se souvient pas que le commerce est
fondé sur le troc. Le crédit et le libre achat auront bientôt fait de nous rele-
ver; mais, jusqu'à ce que nous soyons une fois de plus en état d'acheter librement
les uns aux autres, plus nous lutterons pour produire en refusant d'acheter et
moins nous vendrons.
« La confiance entre les nations ne peut pas s'édifier sur la crainte, c'est la
bonne volonté qui doit lui servir de fondation. Toute l'histoire universelle
montre, chapitre après-chapitre, l'impuissance des hommes à assurer la paix par
la rivalité militaire ou par l'intimidation.
a Lorsque les efforts tendant à la solution des questions essentielles se heur-
tent à de trop graves difficultés, il faut s'attaquer aux problèmes qui, pour être
d'importance secondaire, n'en ont cependant pas moins une valeur pratique que
l'on ne saurait négliger. C'est dans ce but que notre Congrès a été organisé.
Nous avons confiance que nos travaux seront fructueux pour la cause du pro-
grès ».
*
* *
Après lecture du rapport général par M. Letzgus. ont pris la parole
MM. Mosnier, directeur du Comité des Foires et Expositions, sur l'utilité des
Foires et Expositions à l'étranger pour la vente de nos produits coloniaux ;
M. Tsapalos, président de la Chambre de Commerce Hellénique de Paris,
sur l' « équilibre des balances commerciales »;
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M. Letzgus conclut en ces termes :
« La crise actuelle englobant à la fois tous les pays riches et pauvres, agricoles
et industriels, créanciers et débiteurs, est une nouvelle preuve de l'interdépen-
dance, liant tous les marchés dans une organisation qui se superpose aux divi-
sions ethnographiques, politiques et géographiques. Les ramifications de la crise
actuelle s'étendent si loin qu'il ne peut pas être porté remède à cette crise par
l'action isolée d'une seule nation ou d' un seul continent. Une collaboration plus
étroite entre les nations, en rétablissant le libre jeu des forces économiques inter-
nationales pour assurer un équilibre plus stable entre les disponibilités en mar-
chandises, en capitaux et en main-d' œuvre, serait le moyen le plus efficace de
hâter la reprise.
(( La vie civilisée paraît simple, parce que l'organisation commerciale est très
développée, de sorte que chacun de nous fait ce qu'il est capable de faire le
mieux et que chacun sert l'intérêt commun par des échanges de produits et de
services. Notre simple existence n'est possible que parce que chacun de nous
est disposé non seulement à être employé, mais aussi à employer ; non seulement
à payer des dettes, mais aussi à recevoir les paiements. Le commerce des nations
est réglé par la même loi, car le commerce est un troc.
« Nous souffrons aujourd'hui de ce que les nations luttent entre elles pour
produire et pour vendre, et de ce qu'elles oublient que, si elles veulent vendre,
elles doivent aussi acheter. Pour récupérer ce qui leur est dû, elles doivent
faire des achats et faire des prêts. Le monde ne peut pas revenir à la santé éco-
nomique, en se contentant de produire une plus grande quantité de marchandi-
ses. Le remède consiste à observer raisonnablement le développement et l' orien-
tation des échanges, mais ni la France, ni le monde ne peuvent recueillir le plein
bénéfice de leurs progrès, tant qu'on ne se souvient pas que le commerce est
fondé sur le troc. Le crédit et le libre achat auront bientôt fait de nous rele-
ver; mais, jusqu'à ce que nous soyons une fois de plus en état d'acheter librement
les uns aux autres, plus nous lutterons pour produire en refusant d'acheter et
moins nous vendrons.
« La confiance entre les nations ne peut pas s'édifier sur la crainte, c'est la
bonne volonté qui doit lui servir de fondation. Toute l'histoire universelle
montre, chapitre après-chapitre, l'impuissance des hommes à assurer la paix par
la rivalité militaire ou par l'intimidation.
a Lorsque les efforts tendant à la solution des questions essentielles se heur-
tent à de trop graves difficultés, il faut s'attaquer aux problèmes qui, pour être
d'importance secondaire, n'en ont cependant pas moins une valeur pratique que
l'on ne saurait négliger. C'est dans ce but que notre Congrès a été organisé.
Nous avons confiance que nos travaux seront fructueux pour la cause du pro-
grès ».
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MM. Mosnier, directeur du Comité des Foires et Expositions, sur l'utilité des
Foires et Expositions à l'étranger pour la vente de nos produits coloniaux ;
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sur l' « équilibre des balances commerciales »;
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