RENSEIGNEMENTS ÉCONOMIQUES 1059
Un filet de bœuf à Paris
coûte autant qu'un bœuf à Madagascar.
Ainsi que nous l'avons annoncé, les usines frigorifiques et de
conserves de Madagascar ont dû fermer leurs portes, ne trouvant
pas l'écoulement de leurs produits. D'autre part, l'exportation
des bœufs sur pied est en forte diminution par suite du pouvoir
d'achat réduit des pays importateurs.
Cette mévente a eu pour effet de faire effondrer le cours des
bestiaux et, dans la province de Tuléar, on peut se procurer de
beaux bœufs pour 40 francs, prix inférieur à celui d'avant-guerre.
Pendant ce temps, à Paris, le kilogramme de filet d'un animal
dont la qualité n'est pas sensiblement supérieure à celle d'un
bœuf malgache coûte 30 francs.
(Courrier colonial.)
Les clients de l'Indochine.
Les exportations de l'Indochine sur l'étranger sont en pro-
gression marquée pour l'année 1919. L'augmentation est de
264 millions (110 p. 100) sur 1918 qui constituait le record, et
de 442 mil'ions sur la moyenne des cinq années précédentes
(176 p. 100).
Le principal débouché de la colonie reste le marché de Hong-
kong qui a importé pour 327 millions de marchandises indochi-
noises (dont 232 millions de francs pour le riz, 18 pour la cannelle,
21 pour les peaux, 6 pour la houille) ; ce chiffre est exactement
le double de celui de 1918.
Ensuite vient le Japon avec 167 millions (riz : 15 millions) au
lieu de 74 millions en 1918.
Puis prennent place : Singapore, avec 88 millions (riz : 57,
Poissons salés : 15, porcs vivants, ciment) au lieu de 34 millions
en 1918.
Les Indes néerlandaises avec 32 millions (riz : 30; ciment : 2).
Les Philippines avec 23 millions (riz: 18; ciment : 2; houille)
au lieu de 30 en 1918. C'est le seul pays dont le chiffre ait baissé.
La Chine avec 21 millions au lieu de 6.
L'Amérique avec 6 millions (graphite: 4 1/2 ; bois de teck;
rIz) au lieu de 700.000 francs.
L'Australie avec 6 millions (riz), alors qu'en 1918, elle n'avait
r*en acheté à l'Indochine.
Enfin le Siam, les Indes anglaises et les autres pays d'Extrême-
ment et d'Europe.
Un filet de bœuf à Paris
coûte autant qu'un bœuf à Madagascar.
Ainsi que nous l'avons annoncé, les usines frigorifiques et de
conserves de Madagascar ont dû fermer leurs portes, ne trouvant
pas l'écoulement de leurs produits. D'autre part, l'exportation
des bœufs sur pied est en forte diminution par suite du pouvoir
d'achat réduit des pays importateurs.
Cette mévente a eu pour effet de faire effondrer le cours des
bestiaux et, dans la province de Tuléar, on peut se procurer de
beaux bœufs pour 40 francs, prix inférieur à celui d'avant-guerre.
Pendant ce temps, à Paris, le kilogramme de filet d'un animal
dont la qualité n'est pas sensiblement supérieure à celle d'un
bœuf malgache coûte 30 francs.
(Courrier colonial.)
Les clients de l'Indochine.
Les exportations de l'Indochine sur l'étranger sont en pro-
gression marquée pour l'année 1919. L'augmentation est de
264 millions (110 p. 100) sur 1918 qui constituait le record, et
de 442 mil'ions sur la moyenne des cinq années précédentes
(176 p. 100).
Le principal débouché de la colonie reste le marché de Hong-
kong qui a importé pour 327 millions de marchandises indochi-
noises (dont 232 millions de francs pour le riz, 18 pour la cannelle,
21 pour les peaux, 6 pour la houille) ; ce chiffre est exactement
le double de celui de 1918.
Ensuite vient le Japon avec 167 millions (riz : 15 millions) au
lieu de 74 millions en 1918.
Puis prennent place : Singapore, avec 88 millions (riz : 57,
Poissons salés : 15, porcs vivants, ciment) au lieu de 34 millions
en 1918.
Les Indes néerlandaises avec 32 millions (riz : 30; ciment : 2).
Les Philippines avec 23 millions (riz: 18; ciment : 2; houille)
au lieu de 30 en 1918. C'est le seul pays dont le chiffre ait baissé.
La Chine avec 21 millions au lieu de 6.
L'Amérique avec 6 millions (graphite: 4 1/2 ; bois de teck;
rIz) au lieu de 700.000 francs.
L'Australie avec 6 millions (riz), alors qu'en 1918, elle n'avait
r*en acheté à l'Indochine.
Enfin le Siam, les Indes anglaises et les autres pays d'Extrême-
ment et d'Europe.
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