RENSEIGNEMENTS ÉCONOMIQUES 1055
Laproduction annuelle de laOôte d'Ivoire se répartitcomme suit:
Années. Kilos.
1913 18.221
1914. 73.435
1915. 94.840
19l0. ",,",.. 357.597
191 7 148.038
1918 434.091
1919 336.263
192 0 207.999
Mais une difficulté so présentait, le coton apporté par
l'indigène l'était à l'état brut. Il n'était ni égrené ni pressé
et il n'avait de ce fait qu'une très faible valeur c -mmerciale
puisqu'il ne pouvait être expédié en Europe.
D'accord avec l'Association côtonnière qui participe pour une
forte part à la dépense, l'Administration installa des usines
destinées à l'égrenage et à la mise en balle du coton. Ces
usinos étaient soit exploitées par elle, soit, quand la chose était
possible, louées à un industriel qui s'on^r.geait à trai'er à des
conditions déterminées d'avanne tout le coton de la région.
Une nouvelle usine vient d'être créée dans la région do
Korhogo.
Cette usine est adionnÓû par une maclvne à vapeur XICLAUSK
de la force de 20 II. P., chauffée au bois ou à l'aide des graines
provenant de l'égrenage. Le matériel comprend uniquement des
égreneuses à scies d'un travail plus rapide que celui des égre-
n"uscs à rouleaux. Leur nombre est de 2 à 60 scies chacune.
En outre une presse hydraulique permet de faire dos balles de
250 kilos.
Toute l'installation est contenue dans un vaste bâtiment
construit uniquement avec les moyens du pays.
Pourses débuts la nouvelle stationa traité 78.000kilos de coton.
Par ailleurs l'installation de services automobiles par les
maisons de commerce assure le transport du coton au chemin
de fer dans les meilleures conditions.
L'Administration locale a fait cet effort parce qu'elle estime
qu'il faut donner une base aussi large que possible à la vie
économique de la colonie et qu'il faut pour cela multiplier les
produits, mais sans se dissimuler que le coton n'est appelé qu'à
un avenir médiocre à la Côte-d'Ivoire.
Il pleut trop et une année sur deux des pluies précoces gâtent
la fibre avant qu'elle ait pu être récoltée.
Laproduction annuelle de laOôte d'Ivoire se répartitcomme suit:
Années. Kilos.
1913 18.221
1914. 73.435
1915. 94.840
19l0. ",,",.. 357.597
191 7 148.038
1918 434.091
1919 336.263
192 0 207.999
Mais une difficulté so présentait, le coton apporté par
l'indigène l'était à l'état brut. Il n'était ni égrené ni pressé
et il n'avait de ce fait qu'une très faible valeur c -mmerciale
puisqu'il ne pouvait être expédié en Europe.
D'accord avec l'Association côtonnière qui participe pour une
forte part à la dépense, l'Administration installa des usines
destinées à l'égrenage et à la mise en balle du coton. Ces
usinos étaient soit exploitées par elle, soit, quand la chose était
possible, louées à un industriel qui s'on^r.geait à trai'er à des
conditions déterminées d'avanne tout le coton de la région.
Une nouvelle usine vient d'être créée dans la région do
Korhogo.
Cette usine est adionnÓû par une maclvne à vapeur XICLAUSK
de la force de 20 II. P., chauffée au bois ou à l'aide des graines
provenant de l'égrenage. Le matériel comprend uniquement des
égreneuses à scies d'un travail plus rapide que celui des égre-
n"uscs à rouleaux. Leur nombre est de 2 à 60 scies chacune.
En outre une presse hydraulique permet de faire dos balles de
250 kilos.
Toute l'installation est contenue dans un vaste bâtiment
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Par ailleurs l'installation de services automobiles par les
maisons de commerce assure le transport du coton au chemin
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qu'il faut donner une base aussi large que possible à la vie
économique de la colonie et qu'il faut pour cela multiplier les
produits, mais sans se dissimuler que le coton n'est appelé qu'à
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