1054 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉIULE DES COLONIES
sonnel et les crédits nécessaires. Il dispose notamment d'une
mise de premier établissement de trois millions accordée par
le Consortium des oléagineux, sur les bénéfices réalisés pendant
la guerre.
Cette station est appelée à rendre les plus grands services à
à la colonisation européenne qui y trouvera tous les rensei-
gnements techniques et financiers nécessaires à l'installation et
à l'exploitation de palmeraies artificielles. Elle procurera en
outre des moniteurs destinés à guider la population Indigène
dans l'aménagement rationnel des palmeraies naturelles et la
fabrication de l'huile de palme. Enfin elle se livrera, comme
tous les instituts analogues des colonies anglaises et hollan-
daises à tous les essais de culture et à tous les travaux de labo-
ratoire intéressant la culture du palmier à huile qui est une
des principales richesses de nos colonies ouest-africaines.
Il ne restera plus ensuite à l'Administration supérieure qu'à
créer la station de l'arachide au Sénégal. Cette or.f).tion est
envisagée pour la fin de l'année courante.
(Agence économique de l'A. O.F.)
Culture du coton en Côte d'Ivoire.
Depuis plusieurs années l'Administration, d'accord avec l'As-
sociation cotonnière, s'efforce d'intéresser les indigènes de la
Côte d'Ivoire, à la culture du coton. Les régions voisines du
chemin de fer furent naturellement celles où l'effort maximum
fut. tout d'abord apporté. Commencée en 1908 cette propagande
atteignait son point culminant durant la guerre afin de satis-
faire aux demandes de la Métropole.
Les cercles du N'Zi Comoé, et du Baoulé furent surtout le
centre de cette propagande. Dans une mesure moindre venaient
ensuite ceux de Tagouanas, de Korhoko et du OuoroJougou,
où la nécessité de porter le coton à tête d'homme sur 200 kilo-
mètres rendait la question plus délicate.
Toutes les cultures de coton furent faites par les indigènes
sous la forme familiale. Nulle part l'industrie européenne ne
s'y intéressa et il n'y eut pas de cultures sous la forme indus-
trielle faite dans de grandes exploitations par des ouvriers payés
à la journée ou au mois et surveillés par un propriétaire inté-"
ressé au rendement.
sonnel et les crédits nécessaires. Il dispose notamment d'une
mise de premier établissement de trois millions accordée par
le Consortium des oléagineux, sur les bénéfices réalisés pendant
la guerre.
Cette station est appelée à rendre les plus grands services à
à la colonisation européenne qui y trouvera tous les rensei-
gnements techniques et financiers nécessaires à l'installation et
à l'exploitation de palmeraies artificielles. Elle procurera en
outre des moniteurs destinés à guider la population Indigène
dans l'aménagement rationnel des palmeraies naturelles et la
fabrication de l'huile de palme. Enfin elle se livrera, comme
tous les instituts analogues des colonies anglaises et hollan-
daises à tous les essais de culture et à tous les travaux de labo-
ratoire intéressant la culture du palmier à huile qui est une
des principales richesses de nos colonies ouest-africaines.
Il ne restera plus ensuite à l'Administration supérieure qu'à
créer la station de l'arachide au Sénégal. Cette or.f).tion est
envisagée pour la fin de l'année courante.
(Agence économique de l'A. O.F.)
Culture du coton en Côte d'Ivoire.
Depuis plusieurs années l'Administration, d'accord avec l'As-
sociation cotonnière, s'efforce d'intéresser les indigènes de la
Côte d'Ivoire, à la culture du coton. Les régions voisines du
chemin de fer furent naturellement celles où l'effort maximum
fut. tout d'abord apporté. Commencée en 1908 cette propagande
atteignait son point culminant durant la guerre afin de satis-
faire aux demandes de la Métropole.
Les cercles du N'Zi Comoé, et du Baoulé furent surtout le
centre de cette propagande. Dans une mesure moindre venaient
ensuite ceux de Tagouanas, de Korhoko et du OuoroJougou,
où la nécessité de porter le coton à tête d'homme sur 200 kilo-
mètres rendait la question plus délicate.
Toutes les cultures de coton furent faites par les indigènes
sous la forme familiale. Nulle part l'industrie européenne ne
s'y intéressa et il n'y eut pas de cultures sous la forme indus-
trielle faite dans de grandes exploitations par des ouvriers payés
à la journée ou au mois et surveillés par un propriétaire inté-"
ressé au rendement.
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