1042 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
Ces comptes rendus de notre administration du Togo et du
Cameroun viennent à leur heure. Ils apportent aux membres
du conseil de la Société des nations les renseignements et les
éclaircissements nécessaires pour leur permettre, en connais-
sance de cause, de statuer définitivement, le plus tôt possible,
souhaitons-le, sur la question des mandats.
(Le Temps.)
Les perles cultivées.
Les journaux quotidiens ont fait grand bruit ces tpmps
derniers des perles japonaises, récemment introduites sur le
marché par une maison de ce pays. Le principe de cette
production forcée n'est pas nouveau. Depuis longtemps, les
Chinois pratiquent l'introduction, dans des moules d'eau douce
vivantes, d'objets variés notamment de petites statues de
Bouddha, qui se recouvrent peu à peu de couches de nacre
aux reflets irisés. Les perles véritables ne sont autres que
l'enrobement par des couches concentriques d'aragonite d'un
corps étranger, généralement la larve d'un parasite, qui a
pénétré dans le manteau de l'huître, processus de défense qui a
été bien étudié. On pouvait donc envisager la production
forcée de perles véritables en introduisant systématiquement
des corps étrangers dans le manteau des huîtres perlières.
La difficul é réside en ce que la perle produite, pour avoir toute
sa valeur, doit être parfaitement homogène et non attachée à
la coquijle par un pédicule qui serait un défaut. M. MIKIMOTO
semble avoir résolu ce problème, après 40 ans de recherches, en
insérant dans les tissus du mollusque de petits fragments
de perles, puis remettant le coquillage à l'eau pendant plusieurs
années ; le résultat est que la proportion des huîtres perlières
repêchées et contenant des perles est alors considérable.
Ces perles ainsi cultivées sont parfaitement naturelles,
semblables à celles que nous connaissons puisque formées
par les mêmes moyens, et n'ont rien à voir avec les nombreuses
imitations que l'industrie réalise. Que ces perles « cultivées »
ou « japonaises » troublent le marché et diminuent la valeur
des perles — coûteuses par leur rareté — si elles peuvent
être abondamment produites, nul ne s'en étonnera
(q Nature.)
Ces comptes rendus de notre administration du Togo et du
Cameroun viennent à leur heure. Ils apportent aux membres
du conseil de la Société des nations les renseignements et les
éclaircissements nécessaires pour leur permettre, en connais-
sance de cause, de statuer définitivement, le plus tôt possible,
souhaitons-le, sur la question des mandats.
(Le Temps.)
Les perles cultivées.
Les journaux quotidiens ont fait grand bruit ces tpmps
derniers des perles japonaises, récemment introduites sur le
marché par une maison de ce pays. Le principe de cette
production forcée n'est pas nouveau. Depuis longtemps, les
Chinois pratiquent l'introduction, dans des moules d'eau douce
vivantes, d'objets variés notamment de petites statues de
Bouddha, qui se recouvrent peu à peu de couches de nacre
aux reflets irisés. Les perles véritables ne sont autres que
l'enrobement par des couches concentriques d'aragonite d'un
corps étranger, généralement la larve d'un parasite, qui a
pénétré dans le manteau de l'huître, processus de défense qui a
été bien étudié. On pouvait donc envisager la production
forcée de perles véritables en introduisant systématiquement
des corps étrangers dans le manteau des huîtres perlières.
La difficul é réside en ce que la perle produite, pour avoir toute
sa valeur, doit être parfaitement homogène et non attachée à
la coquijle par un pédicule qui serait un défaut. M. MIKIMOTO
semble avoir résolu ce problème, après 40 ans de recherches, en
insérant dans les tissus du mollusque de petits fragments
de perles, puis remettant le coquillage à l'eau pendant plusieurs
années ; le résultat est que la proportion des huîtres perlières
repêchées et contenant des perles est alors considérable.
Ces perles ainsi cultivées sont parfaitement naturelles,
semblables à celles que nous connaissons puisque formées
par les mêmes moyens, et n'ont rien à voir avec les nombreuses
imitations que l'industrie réalise. Que ces perles « cultivées »
ou « japonaises » troublent le marché et diminuent la valeur
des perles — coûteuses par leur rareté — si elles peuvent
être abondamment produites, nul ne s'en étonnera
(q Nature.)
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