990 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
Le marché des pianos à Hong-Kong.
L Office national du Commerce extérieur reçoit de M. HÉAU,
Consul de France à Hong-Kong, un substantiel rapport sur le
commerce des pianos dans cette ville et dont nous extrayons
ce qui suit:
Le commerce des pianos à IIong-Kong a pris une énorme
extension depuis que, répondant au désir d'une clientèle chi-
noise riche, les écoles ont ouvert des cours de solfège et
de piano.
Les élèves se sont rapidement assimilés notre méthode de
notation musicale et les cours, de plus en plus fréquentés,
ont été une des causes pour lesquelles l'importation des pianos
a suivi depuis ces dernières années, une courbe nettement
ascendante.
Le marché est actuellement entre les mains des Américains
qui, dans cette branche spéciale, ont su conquérir une avance
sérieuse.
Un point important est à retenir: Hong-Kong est, une
fois de plus, le grand centre distributeur du sud de la
Chine, le port par où transitent les instruments (pianos et
autres) venus d'Amérique et d'Angleterre. Il réexporte sur
les États des Détroits et les États malais pour 1/8 de
l'exportation totale en 1920, soit £ 5.667, pour un chiffre
sensiblement égal vers l'Indochine française et enfin pour
£ 16.077 dans toute la Chine. Ce dermier chiffre est à
retenir; la réexportation se fait sur Canton pour £ 11.105.
Or, de l'avis de tous les marchands de la place, la clien-
tèle chinoise se forme actuellement et les demandes de cette
clientèle augmente de jour en jour.
« The Anderson and Co Ltd » et « Moutric and Co »
sont les seules maisons s'occupant de pianos sur la place.
La maison ANDERSON s'est offerte très sérieusement pour
représenter les marques françaises, mais, comme toujours,
elle réclame de bons instruments construits pour nos
climats.
De plus, elle demande un ou deux pianos échantillons.
L'article français cher pourrait néanmoins conquérir une
place avantageuse sur le marché en profitant, pour son
lancement en grand, de la situation du change.
A noter enfin que l'on a affaire, à IIong-Kong, à une clien-
Le marché des pianos à Hong-Kong.
L Office national du Commerce extérieur reçoit de M. HÉAU,
Consul de France à Hong-Kong, un substantiel rapport sur le
commerce des pianos dans cette ville et dont nous extrayons
ce qui suit:
Le commerce des pianos à IIong-Kong a pris une énorme
extension depuis que, répondant au désir d'une clientèle chi-
noise riche, les écoles ont ouvert des cours de solfège et
de piano.
Les élèves se sont rapidement assimilés notre méthode de
notation musicale et les cours, de plus en plus fréquentés,
ont été une des causes pour lesquelles l'importation des pianos
a suivi depuis ces dernières années, une courbe nettement
ascendante.
Le marché est actuellement entre les mains des Américains
qui, dans cette branche spéciale, ont su conquérir une avance
sérieuse.
Un point important est à retenir: Hong-Kong est, une
fois de plus, le grand centre distributeur du sud de la
Chine, le port par où transitent les instruments (pianos et
autres) venus d'Amérique et d'Angleterre. Il réexporte sur
les États des Détroits et les États malais pour 1/8 de
l'exportation totale en 1920, soit £ 5.667, pour un chiffre
sensiblement égal vers l'Indochine française et enfin pour
£ 16.077 dans toute la Chine. Ce dermier chiffre est à
retenir; la réexportation se fait sur Canton pour £ 11.105.
Or, de l'avis de tous les marchands de la place, la clien-
tèle chinoise se forme actuellement et les demandes de cette
clientèle augmente de jour en jour.
« The Anderson and Co Ltd » et « Moutric and Co »
sont les seules maisons s'occupant de pianos sur la place.
La maison ANDERSON s'est offerte très sérieusement pour
représenter les marques françaises, mais, comme toujours,
elle réclame de bons instruments construits pour nos
climats.
De plus, elle demande un ou deux pianos échantillons.
L'article français cher pourrait néanmoins conquérir une
place avantageuse sur le marché en profitant, pour son
lancement en grand, de la situation du change.
A noter enfin que l'on a affaire, à IIong-Kong, à une clien-
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