838 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
6.621 tonnes il a été exporté 8.560 tonnes de ce produit en 1920.
Le cacao figure pour 1.036 tonnes. La marche descendante
de ce produit ne se ralentit pas. Il est à remarquer que
si certaine colonie voisine en fournit au commerce des quantités
autrement considérables la finesse de l'arôme et la bonne
préparation du cacao de la Côte d'Ivoire lui assurent une place à
part sur le marché.
Le caoutchouc ne figure que pour 41 tonnes. La faiblesse
des cours tombés à 2 francs en pleine saison de récolte explique
suffisamment ce ralentissement à l'exportation.
Comme d'habitude ce sont les bois qui ont fourni le plus gros
tonnage à l'exportation 53.752 mètres cubes dont 17.358 pour la
France soit 30 p. 100 seulement tout le reste étant partagé entre
l'Angleterre et les États-Unis.
Mais il faut noter là aussi une sensible avance de la part de
la France dont la moyenne antérieure n'était que de 14 p. 100.
Si nous passons aux importations nous voyons que les articles
les plus demandés sont les tissus et les vêtements dont la
valeur totale est de près de 10 millions (9.919.689 exactement)
Viennent ensuite le sel, la quincaillerie, la parfumerie.
Les indigènes ayant eu de grosses rentrées d'argent en cours
d'année en ont immédiatement consacré une partie à l'achat
de produits européens.
Il y a là un très intéressant mouvement pour les amener
progressivement au travail par l'appât du gain.
Quant à la part de la Métropole dans ce mouvement elle
s'est élevée à 65.292.948 francs soit 56,6 p. 100.
La presque totalité des oléagineux grâce à la prohibition
d'exportation sur l'étranger, levée seulement en octobre, a été
dirigée sur la France. Il est à souhaiter que l'habitude
ainsi prise soit continuée. La Côte d'Ivoire en effet grâce à ses
ressources est à même de fournir à toutes les demandes
de ce genre.
L'activité commerciale de l'année 1920 est un excellent
indice. Par l'ampleur qu'a prise l'exportation des produits
naturels l'on peut bien augurer de l'avenir dès que sera sur"
montée la crise actuelle et établi l'équilibre entre les pri*
d'achat des produits indigènes et le prix de vente des marchan-
dises importées.
Il importe de signaler le désappointement des indigent
6.621 tonnes il a été exporté 8.560 tonnes de ce produit en 1920.
Le cacao figure pour 1.036 tonnes. La marche descendante
de ce produit ne se ralentit pas. Il est à remarquer que
si certaine colonie voisine en fournit au commerce des quantités
autrement considérables la finesse de l'arôme et la bonne
préparation du cacao de la Côte d'Ivoire lui assurent une place à
part sur le marché.
Le caoutchouc ne figure que pour 41 tonnes. La faiblesse
des cours tombés à 2 francs en pleine saison de récolte explique
suffisamment ce ralentissement à l'exportation.
Comme d'habitude ce sont les bois qui ont fourni le plus gros
tonnage à l'exportation 53.752 mètres cubes dont 17.358 pour la
France soit 30 p. 100 seulement tout le reste étant partagé entre
l'Angleterre et les États-Unis.
Mais il faut noter là aussi une sensible avance de la part de
la France dont la moyenne antérieure n'était que de 14 p. 100.
Si nous passons aux importations nous voyons que les articles
les plus demandés sont les tissus et les vêtements dont la
valeur totale est de près de 10 millions (9.919.689 exactement)
Viennent ensuite le sel, la quincaillerie, la parfumerie.
Les indigènes ayant eu de grosses rentrées d'argent en cours
d'année en ont immédiatement consacré une partie à l'achat
de produits européens.
Il y a là un très intéressant mouvement pour les amener
progressivement au travail par l'appât du gain.
Quant à la part de la Métropole dans ce mouvement elle
s'est élevée à 65.292.948 francs soit 56,6 p. 100.
La presque totalité des oléagineux grâce à la prohibition
d'exportation sur l'étranger, levée seulement en octobre, a été
dirigée sur la France. Il est à souhaiter que l'habitude
ainsi prise soit continuée. La Côte d'Ivoire en effet grâce à ses
ressources est à même de fournir à toutes les demandes
de ce genre.
L'activité commerciale de l'année 1920 est un excellent
indice. Par l'ampleur qu'a prise l'exportation des produits
naturels l'on peut bien augurer de l'avenir dès que sera sur"
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d'achat des produits indigènes et le prix de vente des marchan-
dises importées.
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