TOURISME ET TRANSPORTS 819
et certaines hauteurs des environs, sur le bord de la mer,
sont très salubres et peuvent même être utilisées avantageu-
sement comme station climatique.
Chacune des trois Colonies offre isolément assez d'intérêt
Pour attirer les voyageurs; ceux-ci suivant leur tempérament
et les sensations recherchées, s'arrêteront à la Guadeloupe, à
la Martinique ou en Guyane; et s'ils ne restent dans celle-ci
que le temps nécessaire aux excursions intéressantes ils pour-
ront séjourner dans les deux autres plus longtemps.
La visite des trois pays, outre ses avantages propres,
permet de faire un voyage des plus agréables, grâce aux
escales dans des Colonies anglaises, moins favorisées, certes
au point de vue du pittoresque et dea beautés naturelles,
fixais plus avancées au point de vue du progrès moderne.
Il y a donc là une région touristique complète.
(La Guadeloupéenne.)
La situation en Guyane.
Cet extrait d'une lettre de la Guyane, publiée par Lyon
Oolonial, résume admirablement la situation économique de
la colonie:
1° La Guyane n'a que 30.000 à 40.000 habitants; par
conséquent, ses besoins sont limités et le resteront tant qu'un
fort courant d'immigration ne viendra pas modifier profondé-
ment le régime économique actuel qui est pour le moins
stationnaire ;
2° Toute l'importation et la vente en gros et même eu
détail des articles manufacturés sont assurées par quelques
maisons importantes de la place qui, toutes, ont en France
des représentants qui leur servent de commissionnaires;
3° Le pays traverse une crise sérieuse. Ses grands pro-
duits d'exportation étaient l'or, le balata, l'essence de bois
de rose. Mais ces deux derniers produits ne sont plus deman-
dés sur les grands marchés d'Europe et des États-Unis;
q\1ant à l'or, on en fait le moins possible à cause des fluc-
tuations du cours. Il y a quelques mois, les maisons de
j-^yenne l'achetaient aux mineurs à raison de 9.000 francs
e kilo; soudain, une baisse s'est produite et l'or est des-
cend u à 5.000 francs.
4" Enfin, la Guyane a, elle aussi, sa crise du change.
et certaines hauteurs des environs, sur le bord de la mer,
sont très salubres et peuvent même être utilisées avantageu-
sement comme station climatique.
Chacune des trois Colonies offre isolément assez d'intérêt
Pour attirer les voyageurs; ceux-ci suivant leur tempérament
et les sensations recherchées, s'arrêteront à la Guadeloupe, à
la Martinique ou en Guyane; et s'ils ne restent dans celle-ci
que le temps nécessaire aux excursions intéressantes ils pour-
ront séjourner dans les deux autres plus longtemps.
La visite des trois pays, outre ses avantages propres,
permet de faire un voyage des plus agréables, grâce aux
escales dans des Colonies anglaises, moins favorisées, certes
au point de vue du pittoresque et dea beautés naturelles,
fixais plus avancées au point de vue du progrès moderne.
Il y a donc là une région touristique complète.
(La Guadeloupéenne.)
La situation en Guyane.
Cet extrait d'une lettre de la Guyane, publiée par Lyon
Oolonial, résume admirablement la situation économique de
la colonie:
1° La Guyane n'a que 30.000 à 40.000 habitants; par
conséquent, ses besoins sont limités et le resteront tant qu'un
fort courant d'immigration ne viendra pas modifier profondé-
ment le régime économique actuel qui est pour le moins
stationnaire ;
2° Toute l'importation et la vente en gros et même eu
détail des articles manufacturés sont assurées par quelques
maisons importantes de la place qui, toutes, ont en France
des représentants qui leur servent de commissionnaires;
3° Le pays traverse une crise sérieuse. Ses grands pro-
duits d'exportation étaient l'or, le balata, l'essence de bois
de rose. Mais ces deux derniers produits ne sont plus deman-
dés sur les grands marchés d'Europe et des États-Unis;
q\1ant à l'or, on en fait le moins possible à cause des fluc-
tuations du cours. Il y a quelques mois, les maisons de
j-^yenne l'achetaient aux mineurs à raison de 9.000 francs
e kilo; soudain, une baisse s'est produite et l'or est des-
cend u à 5.000 francs.
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