ÉCON 0 MIE DOMESTIQUE 853
sulfate, ce que le planteur doit exiger lors des achats des engrais;
lorsqu'on préférera avec raison se procurer les engrais sépa-
rément et les mélanger soi-même, on emploiera la formule
suivante par hectare :
625 kilos de tourteau de coton,
95 — de sulfate de potasse,
310 - de superphosphate,
125 - de poudre d'os,
125 - de sang desséché.
Bananier.
En même temps que la possibilité d'apporter aux habitants
des zones tempérées les fruits de valeur des tropiques à l'état
frais, grâce aux installations frigorifiques des navires, se posa
naturellement la question de l'amélioration et de l'extension de
la culture de la banane. La facile corruption de ce fruit si utile,
qui forme presque la seule nourriture des naturels des pays
chauds est le seul obstacle à son exportation en quantités
énormes.
Sans nous laisser aller à l'enthousiasme de ceux qui prétendent
qu'un champ de bananiers peut nourrir 25 fois plus d'individus
que la même superficie en céréales, on doit néanmoins constater
que ce fruit qui renferme 20,9 de glucose et 4,5 de saccharose est
des plus précieux pour l'homme.
Ces chiffres élevés nous indiquent en même temps que ces
plantes doivent avoir besoin de fortes quantités de potasse, car la
formation du sucre est en rapport étroit avec la présence dans le
sol de sels de potasse facilement solubles; naturellement les
autres principes nutritifs ne doivent point non plus faire défaut.
Le bananier se développe avec une rapidité extraordinaire et
avec des soins entendus, donne de si fortes récoltes — celles-ci
Peuvent aller par arbuste de 10 à 35 kilos et par hectare jusqu'à
30.000 kilos — que la nécessité de restituer au sol les éléments
Nutritifs exportés est absolue. En plus d'un sol riche, la banane
lge un sol profond, car ses racines descendent souvent à plus
d,un mètre dans le sous-sol et ne doivent point rencontrer
s bstacles dans leur parcours. La forte quantité d'humus néces-
dalre à cette plante sera réalisée par des apports de fumier qui
ra toujours être bien consommé ; on doit également prendre
aines précautions dans l'épandage des engrais chimiques et
Bull. 176-177 54
sulfate, ce que le planteur doit exiger lors des achats des engrais;
lorsqu'on préférera avec raison se procurer les engrais sépa-
rément et les mélanger soi-même, on emploiera la formule
suivante par hectare :
625 kilos de tourteau de coton,
95 — de sulfate de potasse,
310 - de superphosphate,
125 - de poudre d'os,
125 - de sang desséché.
Bananier.
En même temps que la possibilité d'apporter aux habitants
des zones tempérées les fruits de valeur des tropiques à l'état
frais, grâce aux installations frigorifiques des navires, se posa
naturellement la question de l'amélioration et de l'extension de
la culture de la banane. La facile corruption de ce fruit si utile,
qui forme presque la seule nourriture des naturels des pays
chauds est le seul obstacle à son exportation en quantités
énormes.
Sans nous laisser aller à l'enthousiasme de ceux qui prétendent
qu'un champ de bananiers peut nourrir 25 fois plus d'individus
que la même superficie en céréales, on doit néanmoins constater
que ce fruit qui renferme 20,9 de glucose et 4,5 de saccharose est
des plus précieux pour l'homme.
Ces chiffres élevés nous indiquent en même temps que ces
plantes doivent avoir besoin de fortes quantités de potasse, car la
formation du sucre est en rapport étroit avec la présence dans le
sol de sels de potasse facilement solubles; naturellement les
autres principes nutritifs ne doivent point non plus faire défaut.
Le bananier se développe avec une rapidité extraordinaire et
avec des soins entendus, donne de si fortes récoltes — celles-ci
Peuvent aller par arbuste de 10 à 35 kilos et par hectare jusqu'à
30.000 kilos — que la nécessité de restituer au sol les éléments
Nutritifs exportés est absolue. En plus d'un sol riche, la banane
lge un sol profond, car ses racines descendent souvent à plus
d,un mètre dans le sous-sol et ne doivent point rencontrer
s bstacles dans leur parcours. La forte quantité d'humus néces-
dalre à cette plante sera réalisée par des apports de fumier qui
ra toujours être bien consommé ; on doit également prendre
aines précautions dans l'épandage des engrais chimiques et
Bull. 176-177 54
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
- Auteurs similaires France France /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "France" or dc.contributor adj "France")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 71/174
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k63889081/f71.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k63889081/f71.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k63889081/f71.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k63889081
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k63889081