Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1930-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 juin 1930 01 juin 1930
Description : 1930/06/01 (A23,N257)-1930/06/30. 1930/06/01 (A23,N257)-1930/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64376393
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/12/2012
- Aller à la page de la table des matières381
- SOMMAIRE DÉTAILLÉ:
Pages.- Études générales (Voir couverture).
- .......... Page(s) .......... 490
- .......... Page(s) .......... 509
- .......... Page(s) .......... 513
- .......... Page(s) .......... 513
- .......... Page(s) .......... 516
- .......... Page(s) .......... 523
- .......... Page(s) .......... 526
- .......... Page(s) .......... 528
- Renseignements divers:
- .......... Page(s) .......... 529
- .......... Page(s) .......... 533
- .......... Page(s) .......... 536
444 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
partie devant être portée par eux à Noé. Ainsi firent-ils jusqu'à ce
qu'ils eussent atteint l'âge du mariage.
Alors Dienké épousa Siri et fut le père de la tribu des Dienkés;
Bôbô épousa Méibounoun et fut le père de la tribu des Kourounkoï ;
Tombo épousa Nâra et fut le père de la tribu des Korgoï : enfin
Sorko épousa Sâra et fut le père de la tribu des Sorkos (ou Bozos).
Telle était la situation à l'époque du prophète Noé (sur lui soit
le salut !). Après la mort du prophète Noé (sur lui soit le salut !),
ils se séparèrent les uns des autres et se dispersèrent pour échapper
au servage. Tombo et Bôbô gagnèrent la brousse avec leurs
enfants, tandis que Dienké, Kourounkoï et Sorko pénétrèrent à
l'intérieur de l'une des îles formées par le fleuve et s'y multi-
plièrent grâce à une nombreuse progéniture. Ils y étaient encore
lorsque d'autres hommes survinrent auprès d'eux et informèrent
de leur présence en cet endroit l'un des rois des Béni-Israël.
Celui-ci expédia ses gens pour s'emparer d'eux. Le plus jeune
des trois, Sorko, était ignorant, sot etstupide. Ses frères Dienké
et Kourounkoï lui dirent : « 0 Sorko., dis aux envoyés du roi
qu'il n'y a parmi nous personne ayant appartenu comme esclave
à Noé à l'exception de toi-même et de tes enfants; si tu dis cela,
nous échapperons, nous autres, à la captivité, et, plus tard, nous
chercherons, nous autres, le moyen de vous racheter, toi et tes
enfants ». Sorko se conforma à leurs conseils, et les envoyés du
roi s'emparèrent de Sorko et de ses enfants, à l'exception d'un
petit nombre de ceux-ci, qui se cachèrent et demeurèrent avec
Dienké et Kourounkoï, pour se disperser en s'éparpillant de tous
côtés, jusqu'à arriver ici en votre pays.
Tel est, conclut Demir, le récit que j'ai entendu faire par mon
maître (Dieu soit satisfait de lui !) »
II. — Légende sur l'origine des Bozos,
ayant cours à Dia (ville de 5.000 âmes, grand centre
politique et religieux de la région du Macina).
« Dans les temps anciens, il n'y avait ni Markas, ni Peulhs,
ni Bozos ou Somonos. Mais, par suite de querelles et de guerres
entre divers propriétaires de territoires, les vaincus devinrent
captifs ou serfs des vainqueurs.
Un jour, certain cultivateur, en quête d'eau, découvrit une
source. Il y emplit sa calebasse. Du poisson y entra également.
partie devant être portée par eux à Noé. Ainsi firent-ils jusqu'à ce
qu'ils eussent atteint l'âge du mariage.
Alors Dienké épousa Siri et fut le père de la tribu des Dienkés;
Bôbô épousa Méibounoun et fut le père de la tribu des Kourounkoï ;
Tombo épousa Nâra et fut le père de la tribu des Korgoï : enfin
Sorko épousa Sâra et fut le père de la tribu des Sorkos (ou Bozos).
Telle était la situation à l'époque du prophète Noé (sur lui soit
le salut !). Après la mort du prophète Noé (sur lui soit le salut !),
ils se séparèrent les uns des autres et se dispersèrent pour échapper
au servage. Tombo et Bôbô gagnèrent la brousse avec leurs
enfants, tandis que Dienké, Kourounkoï et Sorko pénétrèrent à
l'intérieur de l'une des îles formées par le fleuve et s'y multi-
plièrent grâce à une nombreuse progéniture. Ils y étaient encore
lorsque d'autres hommes survinrent auprès d'eux et informèrent
de leur présence en cet endroit l'un des rois des Béni-Israël.
Celui-ci expédia ses gens pour s'emparer d'eux. Le plus jeune
des trois, Sorko, était ignorant, sot etstupide. Ses frères Dienké
et Kourounkoï lui dirent : « 0 Sorko., dis aux envoyés du roi
qu'il n'y a parmi nous personne ayant appartenu comme esclave
à Noé à l'exception de toi-même et de tes enfants; si tu dis cela,
nous échapperons, nous autres, à la captivité, et, plus tard, nous
chercherons, nous autres, le moyen de vous racheter, toi et tes
enfants ». Sorko se conforma à leurs conseils, et les envoyés du
roi s'emparèrent de Sorko et de ses enfants, à l'exception d'un
petit nombre de ceux-ci, qui se cachèrent et demeurèrent avec
Dienké et Kourounkoï, pour se disperser en s'éparpillant de tous
côtés, jusqu'à arriver ici en votre pays.
Tel est, conclut Demir, le récit que j'ai entendu faire par mon
maître (Dieu soit satisfait de lui !) »
II. — Légende sur l'origine des Bozos,
ayant cours à Dia (ville de 5.000 âmes, grand centre
politique et religieux de la région du Macina).
« Dans les temps anciens, il n'y avait ni Markas, ni Peulhs,
ni Bozos ou Somonos. Mais, par suite de querelles et de guerres
entre divers propriétaires de territoires, les vaincus devinrent
captifs ou serfs des vainqueurs.
Un jour, certain cultivateur, en quête d'eau, découvrit une
source. Il y emplit sa calebasse. Du poisson y entra également.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
- Auteurs similaires Agence économique des territoires africains sous mandat Agence économique des territoires africains sous mandat /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Agence économique des territoires africains sous mandat" or dc.contributor adj "Agence économique des territoires africains sous mandat")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 70/176
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k64376393/f70.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k64376393/f70.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k64376393/f70.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k64376393
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k64376393