Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1930-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 mai 1930 01 mai 1930
Description : 1930/05/01 (A23,N256)-1930/05/31. 1930/05/01 (A23,N256)-1930/05/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6437638p
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/12/2012
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- SOMMAIRE DÉTAILLÉ
- Études générales (Voir couverture).
- Informations:
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338 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
DIVERS :
La transmission et la conservation de la peste par les puces
et les rongeurs.
Les recherches entreprises au cours de ces dernières années
en Afrique du Sud, en Mandchourie, en Californie, dans la
Russie du Sud-Est ont démontré que d'autres rongeurs que les
rats domestiques peuvent conserver le virus, et d'autres puces
que le Xénopsylla cheopis, le transmettre.
L'Office international d'Hygiène publique a donc pensé qu'il
était nécessaire de procéder à une étude approfondie et mondiale
de toutes les espèces de rongeurs et de puces susceptibles de
participer à la propagation de la maladie.
L'importante publication « Rongeurs et puces dans la conser-
vation et la transmission de la peste » que l'Office international
d'Hygiène publique a fait paraître au cours de l'année 1928
renferme les résultats de cette vaste enquête entreprise de 1924 à
1927 auprès des administrations sanitaires et des spécialistes
des pays atteints par le fléau.
Le professeur Ricardo JORGE a assumé la tâche de présenter
les données nouvelles qui se dégagent des documents amassés.
Son rapport figure en tête du volume ; c'est un travail de pre-
mier ordre, que doivent connaître tous ceux qui se consacrent'
à la pestologie.
Étant donné l'importance de cette étude, nous reproduisons,
ci-dessous, intégralement les conclusisns de Ricardo JORGE.
1° La peste murine, pénétrant dans l'hinterland de certaines
zones de l'Asie, de l'Afrique, de l'Europe et de l'Amérique est
parvenue, par la contamination des rongeurs sauvages, très
sensibles au virus, à allumer, d'une façon durable et indépen-
dante de son origine première, des foyers enzootiques perma-
nents de peste qu'on pourrait appeler « selvatique », à cause
de l'habitat de ses porteurs dans des régions désertiques (steppe,
veld, etc.).
2° Cette faune pestigène varie selon les régions envahies,
et, quoiqu'il y ait toujours, ou presque toujours, des espèces
diverses atteintes, ce n'est qu'une espèce seule, ou un groupe
d'espèces similaires, qui joue le rôle capital de l'entretien
épizootique et représente le réservoir de virus. Tels sont,
notamment : le tabargan (arctomys bobac), au Nord-Est de
l'Asie ; la gerbille (tatera lobengula), dans l'Afrique du Sud ; les
DIVERS :
La transmission et la conservation de la peste par les puces
et les rongeurs.
Les recherches entreprises au cours de ces dernières années
en Afrique du Sud, en Mandchourie, en Californie, dans la
Russie du Sud-Est ont démontré que d'autres rongeurs que les
rats domestiques peuvent conserver le virus, et d'autres puces
que le Xénopsylla cheopis, le transmettre.
L'Office international d'Hygiène publique a donc pensé qu'il
était nécessaire de procéder à une étude approfondie et mondiale
de toutes les espèces de rongeurs et de puces susceptibles de
participer à la propagation de la maladie.
L'importante publication « Rongeurs et puces dans la conser-
vation et la transmission de la peste » que l'Office international
d'Hygiène publique a fait paraître au cours de l'année 1928
renferme les résultats de cette vaste enquête entreprise de 1924 à
1927 auprès des administrations sanitaires et des spécialistes
des pays atteints par le fléau.
Le professeur Ricardo JORGE a assumé la tâche de présenter
les données nouvelles qui se dégagent des documents amassés.
Son rapport figure en tête du volume ; c'est un travail de pre-
mier ordre, que doivent connaître tous ceux qui se consacrent'
à la pestologie.
Étant donné l'importance de cette étude, nous reproduisons,
ci-dessous, intégralement les conclusisns de Ricardo JORGE.
1° La peste murine, pénétrant dans l'hinterland de certaines
zones de l'Asie, de l'Afrique, de l'Europe et de l'Amérique est
parvenue, par la contamination des rongeurs sauvages, très
sensibles au virus, à allumer, d'une façon durable et indépen-
dante de son origine première, des foyers enzootiques perma-
nents de peste qu'on pourrait appeler « selvatique », à cause
de l'habitat de ses porteurs dans des régions désertiques (steppe,
veld, etc.).
2° Cette faune pestigène varie selon les régions envahies,
et, quoiqu'il y ait toujours, ou presque toujours, des espèces
diverses atteintes, ce n'est qu'une espèce seule, ou un groupe
d'espèces similaires, qui joue le rôle capital de l'entretien
épizootique et représente le réservoir de virus. Tels sont,
notamment : le tabargan (arctomys bobac), au Nord-Est de
l'Asie ; la gerbille (tatera lobengula), dans l'Afrique du Sud ; les
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