Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1930-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 mai 1930 01 mai 1930
Description : 1930/05/01 (A23,N256)-1930/05/31. 1930/05/01 (A23,N256)-1930/05/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6437638p
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/12/2012
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- SOMMAIRE DÉTAILLÉ
- Études générales (Voir couverture).
- Informations:
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308 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
par Shakespeare : « A merry heart goes ail the day, your sad
tires in a mile-a ».
Le raisonnement qui consisterait à diro qu'il ne vaut pas de
réaliser le grand outillage de ce pays parce qu'il est de faible
étendue, — trois départements de la France, — serait aussi
vicieux que celui que viendraient à tenir les habitants de ces
départements pour ce soustraire au mouvement portant vers le
progrès le reste de notre Patrie.
Que disait-on il y a à peine deux siècles qu'était le Canada :
Quelques arpents de neige où vivaient misérablement quelques
milliers de cultivateurs et de trappeurs ! Aujourd'hui Dominium
puissant, peuplé de cinq millions d'habitants dont quinze cent
mille français d'origine.
Mon éminent ami, M. Alcide DELMONT, député de la Martinique
et secrétaire général de l'institut colonial français, — que j'ai
fréquemment entretenu des valeurs de la colonisation française
en nos parages, — disait à la tribune de la Chambre, au cours de
la discussion du budget des Colonies pour 1929 :
« Les Français qui se sont rendus en Nouvelle-Calédonie ont,
eux aussi, les plus grands mérites. C'est la race paysanne fran-
çaise qui est partie là-bas ; c'est elle qui a colonisé la Nouvelle-
Calédonie, et c'est elle qui a réalisé par son effort, par le travail
de ses mains , une œuvre admirable. »
Notre éminent délégué, M. le député ARCHIMBAUD, toujours si
ardemment dévoué à l'œuvre française dans le Pacifique austral,
a maintes fois, mis en beau relief, les mérites, de cette œuvre, les
espoirs qu'elle justifie, mais aussi la nécessitè d'une action plus
large pour que ceux-ci se réalisent.
Et voici, Messieurs, que les colons de la première heure, les
« Colons Feillet »,que les colons d'hier ont essaimé, fondant de
belles et nombreuses familles qui, à leur tour, font souche.
Voudriez-vous que, faute d'une organisation et d'un outillage
publics appropriés aux exigences et au rythme de l'économie
moderne, elles aient, dans un pays demeurant retardataire la
triste perspective d'une existence précaire, d'un avenir étroit ;
qu'elles s'étiolent, se désagrègent, alors que tant de vigueur est
en elles ; qu'elles sont, en définitive, le support des entreprises
commerciales et industrielles ; que celles-ci mêmes en arrive-
raient vite à la stagnation, puis à la décadence, si le pays ne
pouvait intensifier la mise en valeur de ses multiples res-
par Shakespeare : « A merry heart goes ail the day, your sad
tires in a mile-a ».
Le raisonnement qui consisterait à diro qu'il ne vaut pas de
réaliser le grand outillage de ce pays parce qu'il est de faible
étendue, — trois départements de la France, — serait aussi
vicieux que celui que viendraient à tenir les habitants de ces
départements pour ce soustraire au mouvement portant vers le
progrès le reste de notre Patrie.
Que disait-on il y a à peine deux siècles qu'était le Canada :
Quelques arpents de neige où vivaient misérablement quelques
milliers de cultivateurs et de trappeurs ! Aujourd'hui Dominium
puissant, peuplé de cinq millions d'habitants dont quinze cent
mille français d'origine.
Mon éminent ami, M. Alcide DELMONT, député de la Martinique
et secrétaire général de l'institut colonial français, — que j'ai
fréquemment entretenu des valeurs de la colonisation française
en nos parages, — disait à la tribune de la Chambre, au cours de
la discussion du budget des Colonies pour 1929 :
« Les Français qui se sont rendus en Nouvelle-Calédonie ont,
eux aussi, les plus grands mérites. C'est la race paysanne fran-
çaise qui est partie là-bas ; c'est elle qui a colonisé la Nouvelle-
Calédonie, et c'est elle qui a réalisé par son effort, par le travail
de ses mains , une œuvre admirable. »
Notre éminent délégué, M. le député ARCHIMBAUD, toujours si
ardemment dévoué à l'œuvre française dans le Pacifique austral,
a maintes fois, mis en beau relief, les mérites, de cette œuvre, les
espoirs qu'elle justifie, mais aussi la nécessitè d'une action plus
large pour que ceux-ci se réalisent.
Et voici, Messieurs, que les colons de la première heure, les
« Colons Feillet »,que les colons d'hier ont essaimé, fondant de
belles et nombreuses familles qui, à leur tour, font souche.
Voudriez-vous que, faute d'une organisation et d'un outillage
publics appropriés aux exigences et au rythme de l'économie
moderne, elles aient, dans un pays demeurant retardataire la
triste perspective d'une existence précaire, d'un avenir étroit ;
qu'elles s'étiolent, se désagrègent, alors que tant de vigueur est
en elles ; qu'elles sont, en définitive, le support des entreprises
commerciales et industrielles ; que celles-ci mêmes en arrive-
raient vite à la stagnation, puis à la décadence, si le pays ne
pouvait intensifier la mise en valeur de ses multiples res-
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