Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1930-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 juin 1930 01 juin 1930
Description : 1930/06/01 (A23,N257)-1930/06/30. 1930/06/01 (A23,N257)-1930/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64376393
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/12/2012
- Aller à la page de la table des matières381
- SOMMAIRE DÉTAILLÉ:
Pages.- Études générales (Voir couverture).
- .......... Page(s) .......... 490
- .......... Page(s) .......... 509
- .......... Page(s) .......... 513
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- .......... Page(s) .......... 516
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- .......... Page(s) .......... 526
- .......... Page(s) .......... 528
- Renseignements divers:
- .......... Page(s) .......... 529
- .......... Page(s) .......... 533
- .......... Page(s) .......... 536
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424 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
à consentir par l'Office des Prêts garantis,s'achèveront vraisem-
blablement au 1er mars 1930.
J'ai tenu, Messieurs, à vous donner officiellement et publi-
quement ces renseignements pour que vous puissiez constater
l'effort fourni par les Chefs des Services du Cyclone et des Prêts
ainsi que par leur personnel en faveur des sinistrés et couper
court aux bruits tendancieux que certaine presse mal intentionnée
se complaît à répandre, sans, ie me plais à le constater, trouver
d'échos dans la population raisonnable et saine de la Colonie,
chez ceux que l'on n'a pas sans raison appelés «les braves gens de
la Guadeloupe ».
Messieurs, j'ai peut-être été trop long, mais j'estimais indis-
pensable, avant que vous examiniez les propositions de l'Admi-
nistration, que vous soit exposée la situation actuelle de. la
Colonie, situation du reste satisfaisante et qui, je l'espère, donnera
en fin d'exercice des plus values importantes.
Si j'ai tenu à vous fournir des précisions, c'est pour que vous
vous rendiez bien compte que c'est au grand jour, comme j'ai
déjà eu l'occasion de vous le dire, que s'exécute le budget.
Ainsi que vous avez pu le constater en parcourant la Colonie,
ainsi que je viens de vous l'indiquer, malgré l'épouvantable
drame de l'an dernier, bien que douloureusement meurtrie,
éprouvée dans la personne de ses enfants et dans ses biens, la
Guadeloupe s'est courageusement mise au travail pour relever
ses ruines.
Il reste encore à faire, certes, pour doter le pays des organi-
sations et des instruments de travail indispensables pour assurer
le mieux-être, l'hygiène, le confort, le développement moral et
intellectuel, légitimes aspirations de la population.
Pour arriver à réaliser ces objectifs, le respect de l'ordre,
l'union, la confiance réciproque sont indispensables.
Vous avez la confiance de la population qui vous a donné
mandat de veiller à ses intérêts, l'Administration continuera
comme elle l'a toujours fait à travailler en union confiante avec
vous, et ainsi se réalisera la Guadeloupe plus prospère, plus riche
et plus belle que nous désirons tous.
Messieurs les Conseillers généraux, je déclare ouverte votre
deuxième session ordinaire de 1929.
Vive la France !
Vive la République !
Vive la Guadeloupe !
424 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
à consentir par l'Office des Prêts garantis,s'achèveront vraisem-
blablement au 1er mars 1930.
J'ai tenu, Messieurs, à vous donner officiellement et publi-
quement ces renseignements pour que vous puissiez constater
l'effort fourni par les Chefs des Services du Cyclone et des Prêts
ainsi que par leur personnel en faveur des sinistrés et couper
court aux bruits tendancieux que certaine presse mal intentionnée
se complaît à répandre, sans, ie me plais à le constater, trouver
d'échos dans la population raisonnable et saine de la Colonie,
chez ceux que l'on n'a pas sans raison appelés «les braves gens de
la Guadeloupe ».
Messieurs, j'ai peut-être été trop long, mais j'estimais indis-
pensable, avant que vous examiniez les propositions de l'Admi-
nistration, que vous soit exposée la situation actuelle de. la
Colonie, situation du reste satisfaisante et qui, je l'espère, donnera
en fin d'exercice des plus values importantes.
Si j'ai tenu à vous fournir des précisions, c'est pour que vous
vous rendiez bien compte que c'est au grand jour, comme j'ai
déjà eu l'occasion de vous le dire, que s'exécute le budget.
Ainsi que vous avez pu le constater en parcourant la Colonie,
ainsi que je viens de vous l'indiquer, malgré l'épouvantable
drame de l'an dernier, bien que douloureusement meurtrie,
éprouvée dans la personne de ses enfants et dans ses biens, la
Guadeloupe s'est courageusement mise au travail pour relever
ses ruines.
Il reste encore à faire, certes, pour doter le pays des organi-
sations et des instruments de travail indispensables pour assurer
le mieux-être, l'hygiène, le confort, le développement moral et
intellectuel, légitimes aspirations de la population.
Pour arriver à réaliser ces objectifs, le respect de l'ordre,
l'union, la confiance réciproque sont indispensables.
Vous avez la confiance de la population qui vous a donné
mandat de veiller à ses intérêts, l'Administration continuera
comme elle l'a toujours fait à travailler en union confiante avec
vous, et ainsi se réalisera la Guadeloupe plus prospère, plus riche
et plus belle que nous désirons tous.
Messieurs les Conseillers généraux, je déclare ouverte votre
deuxième session ordinaire de 1929.
Vive la France !
Vive la République !
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