Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1930-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 mars 1930 01 mars 1930
Description : 1930/03/01 (A23,N254)-1930/03/31. 1930/03/01 (A23,N254)-1930/03/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6437636v
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/12/2012
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- SOMMAIRE DETAILLÉ:
pages- Etudes générales (Voir couverture).
- Informations:
- .......... Page(s) .......... 188
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- .......... Page(s) .......... 190
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- .......... Page(s) .......... 192
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- .......... Page(s) .......... 199
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- .......... Page(s) .......... 201
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- .......... Page(s) .......... 207
- .......... Page(s) .......... 216
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- Renseignements divers:
- .......... Page(s) .......... 258
- .......... Page(s) .......... 261
- .......... Page(s) .......... 263
202 BULLETIN DR L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
lem, au grand roi Salomon, qui était alors le monarque le pluS
puissant et le plus fastueux de la terre.
L'Ethiopie devenue chrétienne depuis saint Frumence, al1 :
ve siècle de notre ère, a su conserver son indépendance et sa foi
malgré les innombrables attaques de ses voisins musulmans,
attirés par l'appât de ses richesses. C'est que ses enfants sont de8
hommes braves et énergiques aimant passionnément le sol natal-
Celui-ci constitue, il est vrai, une véritable forteresse formée par -
un large plateau surplombant d'environ 2-.000 mètres les déserts
qui le séparent de'la mer Rouge et des plaines du Soudan.
Djibouti.
Sur la côte orientale d'Afrique, la France s'est assurée, sur la
grande rôute maritime d'Extrême Orient, le port de Djibouti et -
la côte des Somalis, soit un territoire d'environ 50.000 kilomètres
carrés, Djibouti — la capitale — n'était au début de notre occu-
pation qu'un modeste village et son port naturel n'abritait au
mouillage que quelques rares navires de petit tonnage.
La construction du chemin de fer de Djibouti à Addis-Abeba
a transformé ce village en une véritable ville, et de nombreux
navires font maintenant escale dans le port pour s'y ravitailler
en eau douce, en glace, en viande et en légumes frais.
Historique de la ligne.
Par contrat en date du 9 mars 1894, Sa Majesté l'Empereur
Ménélik accordait la concession d'un chemin de fer qui relierait
Djibouti à Harrar, puis à Entotto, alors capitale de l'Ethiopie, e
plus tard au Nil Blanc. Le concessionnaire fonda alors la « Co.
pagnie impériale du Chemin de fer ethiopien », Société française
qui, par convention du 12 mars 1897, obtenait du Gouvernement
français l'autorisation de construire et d'exploiter le tronçon de
la ligne empruntant le territoire de la côte française des Somalis.
Construction.
En octobre 1897, les travaux s'engagèrent dans un pays tour' -
menté, désert, peuplé de tribus hostiles. Ces difficultés contre
gnaient la Compagnie impériale à ne pas pousser ses chantier
au delà de Dire-Daoua. Le Gouvernement français interviu*
alors et, après des négociations avec l'empereur Ménélik, uP
contrat fut signé le 30 janvier 1908, avec lequel l'acte de conceS"
lem, au grand roi Salomon, qui était alors le monarque le pluS
puissant et le plus fastueux de la terre.
L'Ethiopie devenue chrétienne depuis saint Frumence, al1 :
ve siècle de notre ère, a su conserver son indépendance et sa foi
malgré les innombrables attaques de ses voisins musulmans,
attirés par l'appât de ses richesses. C'est que ses enfants sont de8
hommes braves et énergiques aimant passionnément le sol natal-
Celui-ci constitue, il est vrai, une véritable forteresse formée par -
un large plateau surplombant d'environ 2-.000 mètres les déserts
qui le séparent de'la mer Rouge et des plaines du Soudan.
Djibouti.
Sur la côte orientale d'Afrique, la France s'est assurée, sur la
grande rôute maritime d'Extrême Orient, le port de Djibouti et -
la côte des Somalis, soit un territoire d'environ 50.000 kilomètres
carrés, Djibouti — la capitale — n'était au début de notre occu-
pation qu'un modeste village et son port naturel n'abritait au
mouillage que quelques rares navires de petit tonnage.
La construction du chemin de fer de Djibouti à Addis-Abeba
a transformé ce village en une véritable ville, et de nombreux
navires font maintenant escale dans le port pour s'y ravitailler
en eau douce, en glace, en viande et en légumes frais.
Historique de la ligne.
Par contrat en date du 9 mars 1894, Sa Majesté l'Empereur
Ménélik accordait la concession d'un chemin de fer qui relierait
Djibouti à Harrar, puis à Entotto, alors capitale de l'Ethiopie, e
plus tard au Nil Blanc. Le concessionnaire fonda alors la « Co.
pagnie impériale du Chemin de fer ethiopien », Société française
qui, par convention du 12 mars 1897, obtenait du Gouvernement
français l'autorisation de construire et d'exploiter le tronçon de
la ligne empruntant le territoire de la côte française des Somalis.
Construction.
En octobre 1897, les travaux s'engagèrent dans un pays tour' -
menté, désert, peuplé de tribus hostiles. Ces difficultés contre
gnaient la Compagnie impériale à ne pas pousser ses chantier
au delà de Dire-Daoua. Le Gouvernement français interviu*
alors et, après des négociations avec l'empereur Ménélik, uP
contrat fut signé le 30 janvier 1908, avec lequel l'acte de conceS"
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