Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1930-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 février 1930 01 février 1930
Description : 1930/02/01 (A23,N253)-1930/02/28. 1930/02/01 (A23,N253)-1930/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6437635f
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/12/2012
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- SOMMAIRE DÉTAILLÉ:
ÉTUDES GÉ^ÈRALE^ lùg
apporter de réforme fondamentale à leur organisation avant
1944. Nous jugeons cependant opportun de présenter à leur
sujet les observations suivantes.
Le cours forcé, établi pendant la guerre, est encore en vigueur
aujourd'hui dans ces colonies. Le nouveau régime monétaire
qui leur sera applicable est à l'étude. Le moment paraît donc
propice pour formuler le vœu que la circulation de l'or à l'inté-
rieur de la colonie soit abandonnée, que l'encaisse métallique,
garante des billets émis, soit constituée dans la métropole et
que, par conséquent, le remboursement des billets au porteur
soit fait par le moyen de chèques tirés sur celle-ci.
Le siège social de chacune des banques d'émission des
vieilles colonies se trouve dans la colonie même où elle exerce
son privilège.
Il n'est pas douteux que ces divers organismes, isolèment
faibles, gagneraient à être concentrés. L'époque est aux larges
groupements de capitaux : les Etats-Unis et plus récemment
1 Allemagne nous ont montré la voie à cet égard.
En face de la concurrence de plus en plus âpre des banques
étrangères établies dans nos colonies, il serait, croyons-nous,
très désirable de créer, le moment venu, une banque coloniale
unique destinée à remplacer toutes les banques d'émission
existant actuellement dans nos vieilles colonies.
Cette puissante organisation ainsi soustraite aux influences
locales, tout en restant par ses diverses directions lointaines en
Contact étroit avec les populations coloniales, réaliserait pour
ainsi dire automatiquement la répartition la plus profitable
Possible de ses risques et disposerait de ressources et d'un cré-
dit lui permettant l'étude et le lancement des plus vastes opé-
rations financières. L'adoption de cette solution présenterait
d'autant moins de difficultés que, dès à présent, la grande
Majorité des actionnaires des banques coloniales habitent la
Métropole.
Dans un ordre d'idée à peu près analogue, mais plus vaste,
hous rappelons, qu'en vue de remédier à l'éparpillement de nos
In<>yens d'action financiers aux colonies, et de concentrer, au
Contraire, toutes les ressources dont nous pouvons disposer à
cet égard, M. Albert SARRAUT avait proposé au Sénat, le 2 fé-
Vrier 1920, la constitution d'un « crédit national colonial », ana-
gue au crédit national créé pour la reconstitution de nos ré-
, gions dévastées.
Bull. 253 5*
apporter de réforme fondamentale à leur organisation avant
1944. Nous jugeons cependant opportun de présenter à leur
sujet les observations suivantes.
Le cours forcé, établi pendant la guerre, est encore en vigueur
aujourd'hui dans ces colonies. Le nouveau régime monétaire
qui leur sera applicable est à l'étude. Le moment paraît donc
propice pour formuler le vœu que la circulation de l'or à l'inté-
rieur de la colonie soit abandonnée, que l'encaisse métallique,
garante des billets émis, soit constituée dans la métropole et
que, par conséquent, le remboursement des billets au porteur
soit fait par le moyen de chèques tirés sur celle-ci.
Le siège social de chacune des banques d'émission des
vieilles colonies se trouve dans la colonie même où elle exerce
son privilège.
Il n'est pas douteux que ces divers organismes, isolèment
faibles, gagneraient à être concentrés. L'époque est aux larges
groupements de capitaux : les Etats-Unis et plus récemment
1 Allemagne nous ont montré la voie à cet égard.
En face de la concurrence de plus en plus âpre des banques
étrangères établies dans nos colonies, il serait, croyons-nous,
très désirable de créer, le moment venu, une banque coloniale
unique destinée à remplacer toutes les banques d'émission
existant actuellement dans nos vieilles colonies.
Cette puissante organisation ainsi soustraite aux influences
locales, tout en restant par ses diverses directions lointaines en
Contact étroit avec les populations coloniales, réaliserait pour
ainsi dire automatiquement la répartition la plus profitable
Possible de ses risques et disposerait de ressources et d'un cré-
dit lui permettant l'étude et le lancement des plus vastes opé-
rations financières. L'adoption de cette solution présenterait
d'autant moins de difficultés que, dès à présent, la grande
Majorité des actionnaires des banques coloniales habitent la
Métropole.
Dans un ordre d'idée à peu près analogue, mais plus vaste,
hous rappelons, qu'en vue de remédier à l'éparpillement de nos
In<>yens d'action financiers aux colonies, et de concentrer, au
Contraire, toutes les ressources dont nous pouvons disposer à
cet égard, M. Albert SARRAUT avait proposé au Sénat, le 2 fé-
Vrier 1920, la constitution d'un « crédit national colonial », ana-
gue au crédit national créé pour la reconstitution de nos ré-
, gions dévastées.
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