vail des indigènes, qu'il juge inutile et dangereux, et contre l'application d'une législation du travail uniforme pour l'en- semble des colonies; Déclare que les puissances coloniales — en particulier la France — fortes de leur expérience en matière de politique indigène peuvent fort bien se passer d'une ingérence inter- nationale qui ne ferait qu'entraver leurs efforts constants en vue de réaliser le mieux-être des populations soumises à leur tutelle, et qui porterait atteinte à leur souveraineté; Qu'au stade où est parvenue la mise en valeur de nos colo- res, les méthodes employées jusqu'ici en matière de main- d œuvre notamment celle affectée aux travaux publics, soient Progressivement abandonnées; Que les prestations en main-d'œuvre demeurent limitées aux prévisions régulières; Que le machinisme, notamment en ce qui concerne la cons- truction des routes, soit appliqué aussi largement que possible en vue de laisser le maximum de main-d'œuvre à la disposition soit des entreprises industrielles ou agricoles, soit de la culture indigène, soit des travaux publics; Que l'éducation des indigènes se poursuive aussi énergi- quenient que possible en vue de l'amélioration et de la salubrité de leur habitat, de la puériculture, de l'assistance médicale; Que tous efforts soient faits en vue de protéger les popu- lations de certaines régions contre les intempéries par l'usage du vêtement; Que soit étudié, comme cela a été fait dans des colonies étrangères, un type de maison coloniale réunissant l'isolement du sol, la défense contre les parasites, l'aération; , Que soit poursuivie et amplifiée dans, la mesure des possi- bilités la lutte contre les maladies tropicales et en particulier la trypanosomiase; Le Congrès, ; Considérant que l'Institut Pasteur de Kindia représente un remarquable organisme scientifique et à même de constituer un établissement unique dans le monde.
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