Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1930-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 février 1930 01 février 1930
Description : 1930/02/01 (A23,N253)-1930/02/28. 1930/02/01 (A23,N253)-1930/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6437635f
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/12/2012
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- SOMMAIRE DÉTAILLÉ:
ÉTUDES GÉNÉRALES 115
1
Il est alloué à chaque famille, une parcelle de terrain
cultivable en jardin. Tout engagé a droit, gratuitement, pour
lui et les siens, aux soins médicaux et aux médicaments.
Des dispositions spéciales sont prises lorsqu'il est commis
des infractions à la réglementation du travail.
On trouve, en Afrique Occidentale et en Afrique Equatoriale,
d'intéressantes dispositions qui ont pour but de permettre aux
travailleurs indigènes de se constituer un pécule payable, le
Plus souvent, à l'expiration de leur engagement et au lieu de
leur résidence. Ainsi l'indigène qui revient dans son village,
après une campagne de travail, n'est pas sans ressources et
acq:jiert une notion des bienfaits de l'épargne. En Afrique
Occidentale, notamment, les versements qui servent à la cons-
titution du pécule sont faits sous forme d'une retenue après
chaque mois sur le salaire et dans les conditions fixées par
arrêté du Gouverneur général.
Comme dans toutes nos colonies, si le travailleur est malade
Ou victime d'un accident en dehors du travail, l'employeur doit
lui fournir gratuitement les soins médicaux et pharmaceutiques.
Si, à l'expiration du temps pendant lequel l'employeur doit
Ses soins au travailleur malade, ce dernier n'est pas rétabli, et
se trouve dans l'impossibilité de reprendre son .travail, la
filiation de l'engagement peut être prononcée après avis,
s'il y a lieu, du Conseil d'arbitrage,
Il convient de noter .que les dispositions très généremses
Prises pour la sauvegarde de la santé et des soins à donner aux
travailleurs malades, jointes à celles qui concernent la nourriture
et le logement paraissent avoir, dans leur ensemble, donné d'ex-
Cellents résultats. Et si certaines maladies endémiques ont
ContinuÓ à faire des ravages dans certains milieux — épi-
démies dont on a parfois exagéré la violence et l'importance —
n s'est plu, dans bien des cas, à constater les excellents effets
e cette réglementation.
On ne peut dire, cependant, qu'il n'y a plus d'efforts à faire
et Plus spécialement dans certaines colonies. On s'est plaint par
eernple, de la pénurie des médecins pour effectuer des tournées
d Inspection sur les chantiers notamment, et l'on cherche à y
Inspection sur les chantiers notamment, et l'on cherche à y
dédier dans la mesure du possible.
L'exposé qui précède montre à quel point a été ressenti
P'%r le législateur colonial français le souci d'établir le régime
etV organisation du travail des indigènes, dans nos colonies afri-
1
Il est alloué à chaque famille, une parcelle de terrain
cultivable en jardin. Tout engagé a droit, gratuitement, pour
lui et les siens, aux soins médicaux et aux médicaments.
Des dispositions spéciales sont prises lorsqu'il est commis
des infractions à la réglementation du travail.
On trouve, en Afrique Occidentale et en Afrique Equatoriale,
d'intéressantes dispositions qui ont pour but de permettre aux
travailleurs indigènes de se constituer un pécule payable, le
Plus souvent, à l'expiration de leur engagement et au lieu de
leur résidence. Ainsi l'indigène qui revient dans son village,
après une campagne de travail, n'est pas sans ressources et
acq:jiert une notion des bienfaits de l'épargne. En Afrique
Occidentale, notamment, les versements qui servent à la cons-
titution du pécule sont faits sous forme d'une retenue après
chaque mois sur le salaire et dans les conditions fixées par
arrêté du Gouverneur général.
Comme dans toutes nos colonies, si le travailleur est malade
Ou victime d'un accident en dehors du travail, l'employeur doit
lui fournir gratuitement les soins médicaux et pharmaceutiques.
Si, à l'expiration du temps pendant lequel l'employeur doit
Ses soins au travailleur malade, ce dernier n'est pas rétabli, et
se trouve dans l'impossibilité de reprendre son .travail, la
filiation de l'engagement peut être prononcée après avis,
s'il y a lieu, du Conseil d'arbitrage,
Il convient de noter .que les dispositions très généremses
Prises pour la sauvegarde de la santé et des soins à donner aux
travailleurs malades, jointes à celles qui concernent la nourriture
et le logement paraissent avoir, dans leur ensemble, donné d'ex-
Cellents résultats. Et si certaines maladies endémiques ont
ContinuÓ à faire des ravages dans certains milieux — épi-
démies dont on a parfois exagéré la violence et l'importance —
n s'est plu, dans bien des cas, à constater les excellents effets
e cette réglementation.
On ne peut dire, cependant, qu'il n'y a plus d'efforts à faire
et Plus spécialement dans certaines colonies. On s'est plaint par
eernple, de la pénurie des médecins pour effectuer des tournées
d Inspection sur les chantiers notamment, et l'on cherche à y
Inspection sur les chantiers notamment, et l'on cherche à y
dédier dans la mesure du possible.
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etV organisation du travail des indigènes, dans nos colonies afri-
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