Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1930-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 janvier 1930 01 janvier 1930
Description : 1930/01/01 (A23,N252)-1930/01/31. 1930/01/01 (A23,N252)-1930/01/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64376341
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/12/2012
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- SOMMAIRE DÉTAILLÉ:
46 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
un peuple compte seulement par la place qu'il tient sur les
jners, où la puissance économique est plus que jamais à la basé
même de l'existence nationale, où, enfin, cette puissance est
fonction directe du facteur colonial, du facteur maritime.
Oh ! ce n'est point que maints efforts n'aient été tentés pour
amener l'Aima Mater à comprendre enfin que l'enseignement
donné à l'ensemble de la jeunesse ne doit plus être rien que
littéraire ou abstrait ,mais que nous vaudrons seulement désor-
mais par le niveau des qualités d'initiative, d'énergie, d'entre-
prise, de science pratique, de préparation éducatrice chez nos
jeunes gens, comparé à celui qu'ils trouveront chez leurs adver-
saires étrangers.
Que de fois, dans les multiples tentatives faites pour abor-
der ces questions auprès des grands dirigeants de l'Enseigne-
ment, ne nous sommes-nous pas heurtés à cette lamentable
réponse : Quoi ! vous voudriez venir apporter aux programmes
scolaires deux nouveaux éléments, l'élément maritime et l'élé-
ment colonial, alors que ces programmes sont tellement chargés
que la tendance actuelle vise à leur allégement, à leur sim-
plification ! .,
Chargés ? Certes, les programmes le sont, au point que
vraisemblablement pas un é!ève et bien peu de maîtres pour-
raient dire, de mémoire, leur simple énonciation. La question
est de savoir si cette exagération des programmes représente
non pas exclusivement, mais même dans une proportion secon-
daire, les connaissances élémentaires sans lesquelles, à l'heure
actuelle, nul ne peut se défendre dans la vie ni s'y créer une
situation et qu'on nous permette ici encore de ne faire qu'ef-
fleurer le sujet ou de le mentionner : il est permis d'affirmer
que le rendement de notre enseignement, tant au point de vue
individuel qu'au point de vue national serait autre, si la ma-
jorité de nos jeunes hommes sortait des mains de l'Université
mieux préparés aux luttes de la vie contemporaine, nous vou-
Ions dire, par là, connaissant au moins, non pas seulement
grammaticalement, mais pratiquement, une ou deux langues
étrangères, ayant quelques notions d'économie générale, ma-
tière aussi, celle-là, singulièrement délaissée, possédant assez
de géographie pour que nous cessions d'être considérés
sous ce rapport comme de lamentables ignorants, sachant, en
particulier, ce qu'est la France dans le monde, ce que sont ses
territoires d'outre-mer, ce qu'ils peuvent apporter directement
un peuple compte seulement par la place qu'il tient sur les
jners, où la puissance économique est plus que jamais à la basé
même de l'existence nationale, où, enfin, cette puissance est
fonction directe du facteur colonial, du facteur maritime.
Oh ! ce n'est point que maints efforts n'aient été tentés pour
amener l'Aima Mater à comprendre enfin que l'enseignement
donné à l'ensemble de la jeunesse ne doit plus être rien que
littéraire ou abstrait ,mais que nous vaudrons seulement désor-
mais par le niveau des qualités d'initiative, d'énergie, d'entre-
prise, de science pratique, de préparation éducatrice chez nos
jeunes gens, comparé à celui qu'ils trouveront chez leurs adver-
saires étrangers.
Que de fois, dans les multiples tentatives faites pour abor-
der ces questions auprès des grands dirigeants de l'Enseigne-
ment, ne nous sommes-nous pas heurtés à cette lamentable
réponse : Quoi ! vous voudriez venir apporter aux programmes
scolaires deux nouveaux éléments, l'élément maritime et l'élé-
ment colonial, alors que ces programmes sont tellement chargés
que la tendance actuelle vise à leur allégement, à leur sim-
plification ! .,
Chargés ? Certes, les programmes le sont, au point que
vraisemblablement pas un é!ève et bien peu de maîtres pour-
raient dire, de mémoire, leur simple énonciation. La question
est de savoir si cette exagération des programmes représente
non pas exclusivement, mais même dans une proportion secon-
daire, les connaissances élémentaires sans lesquelles, à l'heure
actuelle, nul ne peut se défendre dans la vie ni s'y créer une
situation et qu'on nous permette ici encore de ne faire qu'ef-
fleurer le sujet ou de le mentionner : il est permis d'affirmer
que le rendement de notre enseignement, tant au point de vue
individuel qu'au point de vue national serait autre, si la ma-
jorité de nos jeunes hommes sortait des mains de l'Université
mieux préparés aux luttes de la vie contemporaine, nous vou-
Ions dire, par là, connaissant au moins, non pas seulement
grammaticalement, mais pratiquement, une ou deux langues
étrangères, ayant quelques notions d'économie générale, ma-
tière aussi, celle-là, singulièrement délaissée, possédant assez
de géographie pour que nous cessions d'être considérés
sous ce rapport comme de lamentables ignorants, sachant, en
particulier, ce qu'est la France dans le monde, ce que sont ses
territoires d'outre-mer, ce qu'ils peuvent apporter directement
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