Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1930-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 janvier 1930 01 janvier 1930
Description : 1930/01/01 (A23,N252)-1930/01/31. 1930/01/01 (A23,N252)-1930/01/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64376341
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/12/2012
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- SOMMAIRE DÉTAILLÉ:
ÉTUDES GÉNÉRALES - 45
Palais abritait un commencement de musée colonial. Par une
anomalie, celui-ci a disparu en même temps que, par les efforts
et les sacrifices d'une petite pleïade de grands Français, com-
mençait notre ascension vers le rang de grande puissance colo-
niale que nous sommes devenus de nos jours.
Loin de notre esprit de critiquer ce qui a été fait avec
l'Office colonial, ni le labeur accompli par les agences écono-
miques des colonies, il est toutefois permis de dire sans dimi-
nuer cet effort, que cet ensemble, même groupé en une seule
entité, réunissant dans un cadre unique des éléments autonomes
serait un magnifique et fécond instrument d'éducation natio-
nale, incarné par le musée colonial tel qu'on peut l'entrevoir
d'après les exemples de l'étranger.
Et ceci nous amène à formuler un vœu énoncé ici incidem- •
ment, avec l'espoir qu'il sera repris par d'autres voix .plus auto-
risées : l'Exposition coloniale de 1925 représente une entreprise
génératrice d'un énorme mouvement de fonds; de grosses
dépenses, qu'il ne faut pas redouter, car elles seront fécondes,
vont être engagées; un' service signalé serait rendu au pays si,
parmi les constructions qui vont s'élever, l'une d'elles, comme
cela a été fait pour les Expositions de 1878-1899 et 1900 et
nous ne parlons pas du palais de l'Agriculture, présentant
un caractère définitif, avec la conception initiale de l'affecter,
par la suite, au Musée colonial qu'il nous faudra bien quelque
jour créer chez nous.
Et puisque nous en sommes à l'énonciation de vœux, ajou-
tons-y celui-ci : ce palais remplirait intégralement l'objectif
désiré de demeurer l'instrument d'une si nécessaire éducation
nationale, s'il pouvait, en même temps que la matière coloniale,
devenir le cadre d'un musée de marine, digne de notre pays et
des admijables collections que nous possédons dans cet ordre.
Certes, la question est grosse et complexe, aussi ne préten-
dons-nous, comme nous venons de le dire, l'énoncer ici qu'à
titre incident, avec l'espoir, nous le répétons, qu'elle sera re-
tenue et reprise par de plus autorisés.
La propagande coloniale dans l'Enseignement, disons-nous,
11 a été jusqu'à présent, si extraordinaire, si fâcheux que cela
-soit, pas plus, au demeurant, que la propagande maritime.
Que dire d'une telle abstention, quand, chaque année, se
lancent pour la lutle pour la vie nos jeunes générations, à une
époque où les problèmes généraux sont devenus mondiaux où
Palais abritait un commencement de musée colonial. Par une
anomalie, celui-ci a disparu en même temps que, par les efforts
et les sacrifices d'une petite pleïade de grands Français, com-
mençait notre ascension vers le rang de grande puissance colo-
niale que nous sommes devenus de nos jours.
Loin de notre esprit de critiquer ce qui a été fait avec
l'Office colonial, ni le labeur accompli par les agences écono-
miques des colonies, il est toutefois permis de dire sans dimi-
nuer cet effort, que cet ensemble, même groupé en une seule
entité, réunissant dans un cadre unique des éléments autonomes
serait un magnifique et fécond instrument d'éducation natio-
nale, incarné par le musée colonial tel qu'on peut l'entrevoir
d'après les exemples de l'étranger.
Et ceci nous amène à formuler un vœu énoncé ici incidem- •
ment, avec l'espoir qu'il sera repris par d'autres voix .plus auto-
risées : l'Exposition coloniale de 1925 représente une entreprise
génératrice d'un énorme mouvement de fonds; de grosses
dépenses, qu'il ne faut pas redouter, car elles seront fécondes,
vont être engagées; un' service signalé serait rendu au pays si,
parmi les constructions qui vont s'élever, l'une d'elles, comme
cela a été fait pour les Expositions de 1878-1899 et 1900 et
nous ne parlons pas du palais de l'Agriculture, présentant
un caractère définitif, avec la conception initiale de l'affecter,
par la suite, au Musée colonial qu'il nous faudra bien quelque
jour créer chez nous.
Et puisque nous en sommes à l'énonciation de vœux, ajou-
tons-y celui-ci : ce palais remplirait intégralement l'objectif
désiré de demeurer l'instrument d'une si nécessaire éducation
nationale, s'il pouvait, en même temps que la matière coloniale,
devenir le cadre d'un musée de marine, digne de notre pays et
des admijables collections que nous possédons dans cet ordre.
Certes, la question est grosse et complexe, aussi ne préten-
dons-nous, comme nous venons de le dire, l'énoncer ici qu'à
titre incident, avec l'espoir, nous le répétons, qu'elle sera re-
tenue et reprise par de plus autorisés.
La propagande coloniale dans l'Enseignement, disons-nous,
11 a été jusqu'à présent, si extraordinaire, si fâcheux que cela
-soit, pas plus, au demeurant, que la propagande maritime.
Que dire d'une telle abstention, quand, chaque année, se
lancent pour la lutle pour la vie nos jeunes générations, à une
époque où les problèmes généraux sont devenus mondiaux où
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