lesquelles il est permis d'entrevoir les conditions d'établis- sement du grand tourisme en A.O.F.
Un dernier point pour terminer,: , A tout il faut un appellatif; je propose : '« Voyage en Afrique tropicale française ».
Je n'ai eu ici d'autres prétention que de chercher à dégager quelques données générales puisées tant dans les observations recueillies au cours de mon récent voyage en A.O.F. que de celles enregistrées dans le même ordre lors de précédentes randonnées en d'autres parties de notre Empire colonial.
Je trouverai la justification de mon modeste effort s'il peut contribuer, en quelque mesure que ce soit, à la création de ce nouvel et complémentaire instrument d'activité, et de prospérité que doit représenter l'instauration du grand tourisme en A.O.F. : satisfaction qui se doublera à mes yeux d'avoir pu ainsi et dans une mesure, si faible soit-elle, marquer ma gratitude pour l'accueil dont je fus l'objet en cet admirable pays.
Maurice RONDET-SAINT, Directeur de la Ligue maritime et coloniale française, Membre du Conseil supérieur des colonies, Membre du Conseil supérieur de la Marine marchande.
Ce n'est pas sans un certain scrupule que nous abordons le problème de l'organisation touristique de l'Indochine.
En effet, il a été si souvent étudié, les conclusions des différents travaux s'y rapportant ont été si fréquemment ré- pétées, tant au Conseil supérieur que dans la presse et ailleurs, à commencer par notre premier Congrès de la France d'outre- mer, qu'il est un 'peu déconcertant d'avoir à y revenir à nouveau.
Force nous est bien, cependant, de constater que depuis 1913, époque où pour la première fois, l'éminent M. SARRAUT alors gouverneur général, a publiquement abordé ce problème, les choses sont sensiblement demeurées en l'état.
On objectera bien que des hôtels ont été construits.
Ce n'est point critiquer, mais constater un fait, de dire qu'ils l'ont été suivant une conception tout à fait contraire à ce qu'il en fallait attendre. Les dépenses qu'ils ont comportées
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