caravanes pourront fonctionner simultanément, partant de la mer, en chacun des deux points initiaux, Konakry et Grand Bassam : soit alors seize participants par série, le personnel et le matériel étant dans ce cas doublé.
Deux camions automobiles, dont l'un jouant le rôle d'unité de secours, suivront chaque caravane avec le personnel, les approvisionnements, le camping, les moyens permettant d'assurer une réparation courante, pièces et pneus de rechange, etc.
Mon avis est que, comme cela se pratique pour le tourisme en Afrique du Nord, il serait désavantageux d'affecter à cette organisation du matériel restant à demeure à la co'onie. Il s'v détériorera durant l'immobilisation entre deux campagnes et demandera, lors de la remise en route, une révision qui, faite sur place, manquera de garanties : d'où risque de gros mé- comptes à la campagne suivante.
Il semble à tous égards, préférable que le matériel soit expédié au début de chaque saison, et ramené en France à la fin, pour y être, soit revendu, soit revisé et garé en attendant la saison suivante, soit utilisé en France entre deux départs. Ces frais, aussi lourds soient-ils, et d'ailleurs prévus dans le devis des billets, seront certainement inférieurs à ce que représenterait l'affectation définitive sur place et l'entretien assez difficilement au point dans ce cas, de cet ensemble d'unités automobiles.
La construction et la mise en service de véhicules spéciaux et, en particulier, de voitures-lits, est à formellement décon- seiller. Il serait tout à fait téméraire de consacrer à cette dispo- sition un sûrement très gros capital pour un matériel invendable après usure ou en cas de mécompte sur les prévisions commer- ciales. Que, plus tard, l'affaire une fois lancée et sûre de son avenir, on étudie l'exploitation sous cet angle, passe, Et encore est-il permis d'estimer que le matériel courant, d'une part, et le «camping amélioré », d'autre part, resteront la seule moda- lité économique, rationnelle et pratique.
Au surplus, nulle innovation là-dedans. Or, l'expérience démontre qu'en tout, mieux vaut imiter ce qui a réussi. Le clas- sique circuit touristique de Palestine, de la Mer Morte et, sans doute aujourd'hui encore, celui de la Vallée du Jourdain, s'effectuent en camping. Durant les premières années du fonc- tionnement des circuits Nord-Africains, M. DAL PIAZ avait fait jHablir il Ténè s un charmant et fort bien compris hôtel-camping
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