large, mieux adaptée aux engins nouveaux doit présider à la mise en valeur de nos richesses coloniales.
Pour cette grande œuvre, il faut l'appui de tous : gouver- nants et hommes d'action. Travail de longue haleine ? certes, mais encore faut-il commencer.
Il s'agit de faire collaborer marine, automobile, aviation et colonies, il s'agit de grouper toutes les volontés, tous les esprits hardis et novateurs; il s'agit de faire comprendre aux colons qu'un nouveau mode de transport est né, de coordonner tous les moyens de transport, de montrer à nos aviateurs mili- taires qui ont déjà travaillé pour le plus grand bien de la colo- nisation que leurs efforts n'auront pas été vains. Il s'agit surtout de voir juste et loin avec un esprit assez réalisateur pour oser et prévoir.
Le Congrès, EMET LES VŒUX SUIVANTS: 1° Que l'organisation et la mise en exploitation des liaisons aériennes entre la France et ses colonies soient hâtées dans toute la mesure possible, l'intérêt de ces liaisons s'affirmant de jour en jour plus urgent, aussi bien pour la métropole que pour .ses colonies, ainsi que le prouvent certains exemples étrangers ; 20 Que le Ministère de l'Air, poursuivant sa politique d'aviation coloniale, veuille bien examiner en accord avec le Ministère des Colonies et les Gouvernements généraux, les possi- bilités de création dans nos possessions d'outre-mer de réseaux intérieurs prolongeant les grandes artères issues de la métro- pole jusque vers les centres d'activité locale accélérant les liaisons entre eux, facilitant la pénétration économique aussi bien que la surveillance générale, les secours sanitaires, etc.
3° Que les Gouvernements coloniaux prennent l'initiative de rassembler tous les éléments permettant d'examiner les conditions de création et de fonctionnement de ces réseaux; 4° Que les Gouvernements coloHiaux recherchent les moda- lités de collaboration leur permettant de participer avec la métropole aux frais d'installation et d'exploitation comme aux bénéfices éventuels;
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