Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1908-11-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 novembre 1908 30 novembre 1908
Description : 1908/11/30 (A8,N89). 1908/11/30 (A8,N89).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6437630c
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
HUITIÈME ANNÉE ND 89 30 NOVEMBRE 1908
Journal d'Agriculture Tropicale
La Sériciculture en pays tropical
Introduction des races de vers à soie. — Races acclimatées. — Races polyvoltines. — Races univoltines.
Maladies. — La sériciculture dans le centre de Madagascar.
Par M. A. FAUCBÈRE.
Plusieurs de nos colonies ont attiré l'at-
tention de ceux qu'intéressa la séricicul-
ture. Notre Indo-Chine produit déjà une
notable quantité de soie. Madagascar et la
Réunion espèrent aujourd'hui se créer une
place honorable sur le marché des soies.
Quelques pays étrangers ont la même pré-
tention et nous avons pu voir, en 1902, les
premiers efforts faits dans cette voie par
l'État de Sao-Paulo au Brésil (1).
Les planteurs de Java, eux mêmes, ne
seraient pas fâchés que la sériciculture se
répandît chez eux, et nous sommes person-
nellement en relation avec un agriculteur
de la région de Bandoeng (Java), qui fait
des efforts pour arriver à ce résultat (2). De
renseignements récents, nous savons éga-
lement que la République de l'Uruguay
cherche à implanter l'industrie séricicole
sur son territoire (3).
Nous parlons ici bien entendu de la cul-
ture du Sericaria mori, le seul qui, jusqu'à
présent, fournisse une soie réellement inté-
(1) Le « Réveil Agricole » de l'Etat de S.inta Catha-
rina signalait dernièrement une production de 1.800 kg.
de grèges dans le Municipe de NovaTrento (N. D. L. R.)
(2) Il existerait 2 ou 3 magnaneries à Java, dont la
plus importante serait installée à Pangkalan, province
de Batavia; on pense, toutefois, que l'humidité et la
chaleur constituent de sérieux obstacles au développe-
ment de la sériculture dans cette île, an moins avec
le Sericaria mori. Nous tâcherons d'être tenu au cou-
raut des expériences en cours. (N. D. L. R.)
(3) Nous croyons savoir que d'importants achats de
mûriers ont été faits ces dernières années en Argen-
tine, et qu'un ingénieur agricole, M II. DELCCHI, a tenté
d'amorcer l'industrie séricicole dans les environs de
Montevideo. Quelques-uns de nos lecteurs uruguaye
pourraient-ils nous dire où en sont les essais ? (N. D. t
ressante pour l'industrie. Un grand nombre,
de pays exotiques produisent ce que l'on
désigne du nom générique de « Soies sau-
vages »; Madagascar, en particulier, pos-
sède trois ou quatre espèces de papillons
séricigènes que les indigènes exploitent et -
même cultivent dans plusieurs régions de
l'île (1). Ces insectes fournissent des soies
que notre industrie métropolitaine n'utilise
guère, mais les utiliserait-elle, qu'il serait
encore bien imprudent d'en prôner la cul-
ture, car les lépidoptères qui produisent
les « soies sauvages » des colonies ne sont
pas encore disciplines et leur humeur vaga-
bonde en fait des élèves capricieux, dont
les récoltes sont fort aléatoires.
L'élevage du ver à soie en pays à climat
tropical est loin d'avoir été étudié d'une
façon complète, et il y aurait un intérêt
indiscutable à ce que toutes les personnes
qui s'en occupent d'une manière suivie
publient leurs observations. Ce serait le
seul moyen d'arriver à déterminer rapide-
ment les meilleures méthodes à suivre
pour faire rendre à la sériciculture tropi-
cale tout ce qu'on peut en attendre. Aussi,
dans le but d'apporter notre contribution à
(1) Il en est ainsi à Java, dans l'Inde et à Ceylan. Le
service d'agriculture et la Société d'agriculture de Cey-
lan avaient beaucoup espéré de l'élevage de l'Attacus
ricini et de l'A Atlas par les indigènes; mais les résul-
tats ne sont uulletueuis probants jusqu'à ce jour. Les
prix offerts pour ces cocons sont trop inférieurs et les
essais ont été interrompus en attendant un outillage
spécial d'Europe, pour opérer plus économiquement.
L'enseignement pratique de la séricicultui e dans les
"écoles indigènes laisse un meilleur espoir pour l'ave-
nir. (N. n. L. R.)
uayens^-écotes indigène:
D.L..tf~ nir. (N. n. L. R.)
v\ A/
V' Ay
I'.i h s ,
Journal d'Agriculture Tropicale
La Sériciculture en pays tropical
Introduction des races de vers à soie. — Races acclimatées. — Races polyvoltines. — Races univoltines.
Maladies. — La sériciculture dans le centre de Madagascar.
Par M. A. FAUCBÈRE.
Plusieurs de nos colonies ont attiré l'at-
tention de ceux qu'intéressa la séricicul-
ture. Notre Indo-Chine produit déjà une
notable quantité de soie. Madagascar et la
Réunion espèrent aujourd'hui se créer une
place honorable sur le marché des soies.
Quelques pays étrangers ont la même pré-
tention et nous avons pu voir, en 1902, les
premiers efforts faits dans cette voie par
l'État de Sao-Paulo au Brésil (1).
Les planteurs de Java, eux mêmes, ne
seraient pas fâchés que la sériciculture se
répandît chez eux, et nous sommes person-
nellement en relation avec un agriculteur
de la région de Bandoeng (Java), qui fait
des efforts pour arriver à ce résultat (2). De
renseignements récents, nous savons éga-
lement que la République de l'Uruguay
cherche à implanter l'industrie séricicole
sur son territoire (3).
Nous parlons ici bien entendu de la cul-
ture du Sericaria mori, le seul qui, jusqu'à
présent, fournisse une soie réellement inté-
(1) Le « Réveil Agricole » de l'Etat de S.inta Catha-
rina signalait dernièrement une production de 1.800 kg.
de grèges dans le Municipe de NovaTrento (N. D. L. R.)
(2) Il existerait 2 ou 3 magnaneries à Java, dont la
plus importante serait installée à Pangkalan, province
de Batavia; on pense, toutefois, que l'humidité et la
chaleur constituent de sérieux obstacles au développe-
ment de la sériculture dans cette île, an moins avec
le Sericaria mori. Nous tâcherons d'être tenu au cou-
raut des expériences en cours. (N. D. L. R.)
(3) Nous croyons savoir que d'importants achats de
mûriers ont été faits ces dernières années en Argen-
tine, et qu'un ingénieur agricole, M II. DELCCHI, a tenté
d'amorcer l'industrie séricicole dans les environs de
Montevideo. Quelques-uns de nos lecteurs uruguaye
pourraient-ils nous dire où en sont les essais ? (N. D. t
ressante pour l'industrie. Un grand nombre,
de pays exotiques produisent ce que l'on
désigne du nom générique de « Soies sau-
vages »; Madagascar, en particulier, pos-
sède trois ou quatre espèces de papillons
séricigènes que les indigènes exploitent et -
même cultivent dans plusieurs régions de
l'île (1). Ces insectes fournissent des soies
que notre industrie métropolitaine n'utilise
guère, mais les utiliserait-elle, qu'il serait
encore bien imprudent d'en prôner la cul-
ture, car les lépidoptères qui produisent
les « soies sauvages » des colonies ne sont
pas encore disciplines et leur humeur vaga-
bonde en fait des élèves capricieux, dont
les récoltes sont fort aléatoires.
L'élevage du ver à soie en pays à climat
tropical est loin d'avoir été étudié d'une
façon complète, et il y aurait un intérêt
indiscutable à ce que toutes les personnes
qui s'en occupent d'une manière suivie
publient leurs observations. Ce serait le
seul moyen d'arriver à déterminer rapide-
ment les meilleures méthodes à suivre
pour faire rendre à la sériciculture tropi-
cale tout ce qu'on peut en attendre. Aussi,
dans le but d'apporter notre contribution à
(1) Il en est ainsi à Java, dans l'Inde et à Ceylan. Le
service d'agriculture et la Société d'agriculture de Cey-
lan avaient beaucoup espéré de l'élevage de l'Attacus
ricini et de l'A Atlas par les indigènes; mais les résul-
tats ne sont uulletueuis probants jusqu'à ce jour. Les
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essais ont été interrompus en attendant un outillage
spécial d'Europe, pour opérer plus économiquement.
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