Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1919-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 janvier 1919 01 janvier 1919
Description : 1919/01/01 (A3,N22,T4)-1919/02/28. 1919/01/01 (A3,N22,T4)-1919/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6437593j
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/08/2013
122 ÉTUDES ET MÉMOIRES
Tant que la vanilline a été produite à un prix trop élevé pour
lui permettre de concurrencer la vanille, les planteurs n'eurent
ri en à craindre.
Mais depuis quelques années la valeur du kilogramme de
vanilline et celle du kilogramme de vanille ne présentent plus
les mêmes différences, et le produit chimique a un pouvoir par-
fumant environ cinquante fois supérieur ! Aussi, les planteurs
se sont crus menacés de ruine totale et ont demandé, en 1909,
que le Gouvernement vint à leur aide, en frappant la vanilline
d'un droit qui protégeât la vanille, L'impôt réclamé était de
100 francs par kilogramme de vanilline, soit, à l'époque, de
250 0/0 ad valorem. Il va sans dire que les industriels inté-
ressés se sont défendus énergiquement contre cette attaque.
Un tel droit aurait même, d'après eux, jeté un trouble profond
dans les industries utilisant les denrées coloniales, comme le
cacao, par exemple.
Les défenseurs de la vanilline ont tout d'abord fait remarquer
qu'au moment où le produit chimique n'était pas sur le marché,
en 1877, l'importation de, la vanille, en France, était de
30.000 kilos, alors qu'en 1906, année où la vanilline était
tombée à 45 francs le kilogramme, l'importation de la vanille
arrivait à 250.000 kilos.
Ces chiffres semblaient montrer que la vanille était loin d'avoir
à souffrir de la concurrence du produit chimique. Malheureuse-
ment, ils sont tout à fait inexacts :
La quantité totale de vanille importée en 1877 était de
63.000 kilos : celle paraissant avoir été consommée d'environ
25.000 kilos. Pour 1906 les nombres correspondants sont
312.000 et 71 800 kilos. La consommation moyenne annuelle
de 1901 à 1910 a été de 50 773 kilos et celles des quatre années
d'avant-guerre (1911 à 1914 inclus) de 61.382 kilos.
(A suivre).
Tant que la vanilline a été produite à un prix trop élevé pour
lui permettre de concurrencer la vanille, les planteurs n'eurent
ri en à craindre.
Mais depuis quelques années la valeur du kilogramme de
vanilline et celle du kilogramme de vanille ne présentent plus
les mêmes différences, et le produit chimique a un pouvoir par-
fumant environ cinquante fois supérieur ! Aussi, les planteurs
se sont crus menacés de ruine totale et ont demandé, en 1909,
que le Gouvernement vint à leur aide, en frappant la vanilline
d'un droit qui protégeât la vanille, L'impôt réclamé était de
100 francs par kilogramme de vanilline, soit, à l'époque, de
250 0/0 ad valorem. Il va sans dire que les industriels inté-
ressés se sont défendus énergiquement contre cette attaque.
Un tel droit aurait même, d'après eux, jeté un trouble profond
dans les industries utilisant les denrées coloniales, comme le
cacao, par exemple.
Les défenseurs de la vanilline ont tout d'abord fait remarquer
qu'au moment où le produit chimique n'était pas sur le marché,
en 1877, l'importation de, la vanille, en France, était de
30.000 kilos, alors qu'en 1906, année où la vanilline était
tombée à 45 francs le kilogramme, l'importation de la vanille
arrivait à 250.000 kilos.
Ces chiffres semblaient montrer que la vanille était loin d'avoir
à souffrir de la concurrence du produit chimique. Malheureuse-
ment, ils sont tout à fait inexacts :
La quantité totale de vanille importée en 1877 était de
63.000 kilos : celle paraissant avoir été consommée d'environ
25.000 kilos. Pour 1906 les nombres correspondants sont
312.000 et 71 800 kilos. La consommation moyenne annuelle
de 1901 à 1910 a été de 50 773 kilos et celles des quatre années
d'avant-guerre (1911 à 1914 inclus) de 61.382 kilos.
(A suivre).
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