Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
92 VARIÉTÉS
que lorsque les gelées de printemps ne seraient plus à craindre, c'est-à-dire à peu près à l'époque où l'on sème le maïs. Le semis devrait être assez serré pour éviter d'obtenir des plantes ramifiées. Environ 3 mois et demi après le semis une première coupe devrait pouvoir être pratiquée et, avec de l'eau, une deuxième coupe pourrait probablement être obtenue la même année.
En résumé, seuls des essais bien conduits pourront montrer l'intérêt que peut présenter la culture de la Malva blanca pour le Maroc.
Quelles que soient les suppositions que l'on puisse faire à l'avance il n'y a encore rien de tel, comme certitude, que les indications qui sont fournies par la plante elle-même, dans le pays où l'on se propose de la cultiver.
C. G.
MULTIPLICATION DE L'ARBRE A PAIN
Très décoratif par ses grandes feuilles vert foncé, luisantes et découpées, et très utile par ses fruits qui, avant leur com- plète maturité peuvent être consommés en guise de pain après avoir été cuits au four, l'arbre à pain commun (Artocarpus incisa, var. non seminifera) n'estpas aussi répandu, dans cer- taines régions chaudes et humides, notamment en Afrique intertropicale, qu'on pourrait le souhaiter. Cela tient, très cer- tainement, à ce que son fruit ne renferme pas de graines. On sait, à ce sujet, qu'il existe une variété d'Artocarpus dont le fruit renferme de nombreuses graines comestibles et que l'on désigne par le nom d'arbre à pain châtaigne. Jusqu'ici l'arbre à pain commun n'a guère été multiplié que par les rejets qui, sans intervention, se développent spontanément, mais en très petit nombre, sur ses racines.
Le mode de multiplication employé aux Philippines (1), pour l'arbre à pain, mérite donc d'être porté à la connaissance de
(1) P. J. WESTER, dans The Philippine Agricultural Review, vol. VII, n° 3, pp. 97-99. Manilla, mars 1914,
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