Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1918-11-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 novembre 1918 01 novembre 1918
Description : 1918/11/01 (A3,N21,T4)-1918/12/31. 1918/11/01 (A3,N21,T4)-1918/12/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64375924
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
- LA. LAINE DU SOUDAN - 71
un minimum étant donné le bas prix des laines (1908) (1) ;
la même qualité valait, en 1906, 4 francs le Irilo. Ces laines
sont au moins égales, sinon supérieures aux laines du Maroc.
Les laines un peu plus rudes serviraient à faire des lainages
plus ordinaires, des draps, et trouveraient preneurs à 2 francs
le kilo.
Enfin, les laines tout à fait communes, comme la laine n° 8,
feraient de très bonne laine à matelas, et se traiteraient, au
moins, sur le pied de 1 fr. 50 le kilo. Des industriels penseraient
même à utiliser ces laines, de qualité inférieure, pour la fabri-
cation de draps, de couvertures grossières, livrés à bas prix.
Toutes ces laines, par suite de leur nature assez bonne (on
appelle nature l'ondulation en terme de métier) peuvent encore
trouver leur emploi dans la fabrication des feutres de diverses
qualités, et il n'est pas jusqu'aux poils des « moutons à poils »
qui ne pourraient être employés par l'industrie ; ces poils, bien
propres, pourraient être payés de 135 à 100 francs les 100 kilos,
suivant qu'on pourrait les filer ou non. Les poils les plus-longs
de moutons (béliers) ou de chèvres pourraient être utilisés dans
la brosserie, et vaudraient alors, triés et mis en petites bottes,
un prix beaucoup plus élevé (avec longueur suffisante toute-
fois) : une botte de poils de chèvres, ainsi préparés, valait
7 francs le kilo. Ces poils peuvent être coupés et n'ont pas
besoin d'être arrachés avec le bulbe, comme il est nécessaire
de faire pour les soies de porc.
En résumé, toutes les catégories de laines, ou poils, du Sou-
dan peuvent être utilisées par l'industrie. Mais il faut absolu-
ment procéder à un triage avant l'expédition : mettre à part la
laine fine, la laine un peu plus rude, la laine jarreuse et enfin
la laine grossière ; et exclure complètement les poils, ceux-ci
devant constituer une catégorie à part, et être classés eux-mêmes
par longueurs. On obtient ainsi une marchandise homogène,
répondant à des types bien définis, et que l'acheteur peut pren-
dre de confiance, certain qu'il est de trouver une marchandise
répondant à son désir.
(1) Il n'a pas été fait de nouvelle expertise depuis cette époque.
un minimum étant donné le bas prix des laines (1908) (1) ;
la même qualité valait, en 1906, 4 francs le Irilo. Ces laines
sont au moins égales, sinon supérieures aux laines du Maroc.
Les laines un peu plus rudes serviraient à faire des lainages
plus ordinaires, des draps, et trouveraient preneurs à 2 francs
le kilo.
Enfin, les laines tout à fait communes, comme la laine n° 8,
feraient de très bonne laine à matelas, et se traiteraient, au
moins, sur le pied de 1 fr. 50 le kilo. Des industriels penseraient
même à utiliser ces laines, de qualité inférieure, pour la fabri-
cation de draps, de couvertures grossières, livrés à bas prix.
Toutes ces laines, par suite de leur nature assez bonne (on
appelle nature l'ondulation en terme de métier) peuvent encore
trouver leur emploi dans la fabrication des feutres de diverses
qualités, et il n'est pas jusqu'aux poils des « moutons à poils »
qui ne pourraient être employés par l'industrie ; ces poils, bien
propres, pourraient être payés de 135 à 100 francs les 100 kilos,
suivant qu'on pourrait les filer ou non. Les poils les plus-longs
de moutons (béliers) ou de chèvres pourraient être utilisés dans
la brosserie, et vaudraient alors, triés et mis en petites bottes,
un prix beaucoup plus élevé (avec longueur suffisante toute-
fois) : une botte de poils de chèvres, ainsi préparés, valait
7 francs le kilo. Ces poils peuvent être coupés et n'ont pas
besoin d'être arrachés avec le bulbe, comme il est nécessaire
de faire pour les soies de porc.
En résumé, toutes les catégories de laines, ou poils, du Sou-
dan peuvent être utilisées par l'industrie. Mais il faut absolu-
ment procéder à un triage avant l'expédition : mettre à part la
laine fine, la laine un peu plus rude, la laine jarreuse et enfin
la laine grossière ; et exclure complètement les poils, ceux-ci
devant constituer une catégorie à part, et être classés eux-mêmes
par longueurs. On obtient ainsi une marchandise homogène,
répondant à des types bien définis, et que l'acheteur peut pren-
dre de confiance, certain qu'il est de trouver une marchandise
répondant à son désir.
(1) Il n'a pas été fait de nouvelle expertise depuis cette époque.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
- Auteurs similaires Jardin d'agronomie tropicale Jardin d'agronomie tropicale /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Jardin d'agronomie tropicale" or dc.contributor adj "Jardin d'agronomie tropicale")Institut national d'agronomie de la France d'outre mer Institut national d'agronomie de la France d'outre mer /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Institut national d'agronomie de la France d'outre mer" or dc.contributor adj "Institut national d'agronomie de la France d'outre mer") France France /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "France" or dc.contributor adj "France")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 11/36
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k64375924/f11.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k64375924/f11.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k64375924/f11.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k64375924
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k64375924