Presse et revues
46 pages
Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1918-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 juillet 1918 01 juillet 1918
Description : 1918/07/01 (A3,N19,T4)-1918/08/31. 1918/07/01 (A3,N19,T4)-1918/08/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64375909
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
LE COTON CAMBODGIEN ET LA FILATURE FRANÇAISE 15
Les raisons ayant déterminé les Services agricoles et com-
merciaux du Cambodge à essayer la culture du coton sur ces
terrains élevés sont les suivantes (1) :
1° Les Chamcars, c'est-à-dire les lais du Mékong et de ses
tributaires, où se font ordinairement les cultures indigènes,
constituent des terrains spéciaux, d'une étendue relativement
restreinte, sur lesquels le cotonnier se trouve en concurrence
avec de nombreuses autres cultures indigènes.
2° Les Chamcars étant, à l'heure actuelle, presque tous lôtis
la colonisation agricole européenne ne pourra se développer au
Cambodge que par la mise en culture des terrains élevés.
3° Sur les Chamcars, les ensemencements de cotonnier ne
peuvent avoir lieu qu'après la décrue, c'est-à-dire à une époque
de l'année où se produit très souvent, au Cambodge, un arrêt
brusque des pluies et l'établissement d'une période de séche-
resse plus ou moins prolongée. Sur les terrains élevés, on peut
procéder aux semis en pleine saison des pluies, de fin juillet à
fin août. Dans ces conditions, les plantes se développent vigou-
reusement et ont déjà acquis un enracinement suffisant, au
moment de la cessation des pluies, pour résister à la sécheresse.
4° On a constaté que, sur les chamcars, le cotonnier est plus
sujet aux maladies que sur les terrains élevés, à cause d'une
maturation plus tardive des capsules qui se produit alors en
mars, avril ou mai, c'est-à-dire à une époque où les conditions
atmosphériques sont particulièrement favorables au dévelop-
pement des affections cryptogamiques.
Pour toutes ces recherches, l'administration agricole locale a
fait appel à la collaboration du Jardin Colonial qui s'est chargé-
de faire étudier pratiquement, en France, les échantillons
envoyés chaque année par M. Martin de Flacourt.
Sans donner ici le détail des nombreuses expertises et
enquêtes effectuées depuis 1913 sur le coton cambodgien, grâce
(1) D'après M. Martin de Flacourt, l'étendue des terres rouges du Cam-
bodge, sur lesquelles ont été surtout développés, jusqu'à ce jour, les essais
de culture de coton sur terrain élevé, peut être évaluée, d'une façon
approximative, à deux millions d'hectares au moins.
Les raisons ayant déterminé les Services agricoles et com-
merciaux du Cambodge à essayer la culture du coton sur ces
terrains élevés sont les suivantes (1) :
1° Les Chamcars, c'est-à-dire les lais du Mékong et de ses
tributaires, où se font ordinairement les cultures indigènes,
constituent des terrains spéciaux, d'une étendue relativement
restreinte, sur lesquels le cotonnier se trouve en concurrence
avec de nombreuses autres cultures indigènes.
2° Les Chamcars étant, à l'heure actuelle, presque tous lôtis
la colonisation agricole européenne ne pourra se développer au
Cambodge que par la mise en culture des terrains élevés.
3° Sur les Chamcars, les ensemencements de cotonnier ne
peuvent avoir lieu qu'après la décrue, c'est-à-dire à une époque
de l'année où se produit très souvent, au Cambodge, un arrêt
brusque des pluies et l'établissement d'une période de séche-
resse plus ou moins prolongée. Sur les terrains élevés, on peut
procéder aux semis en pleine saison des pluies, de fin juillet à
fin août. Dans ces conditions, les plantes se développent vigou-
reusement et ont déjà acquis un enracinement suffisant, au
moment de la cessation des pluies, pour résister à la sécheresse.
4° On a constaté que, sur les chamcars, le cotonnier est plus
sujet aux maladies que sur les terrains élevés, à cause d'une
maturation plus tardive des capsules qui se produit alors en
mars, avril ou mai, c'est-à-dire à une époque où les conditions
atmosphériques sont particulièrement favorables au dévelop-
pement des affections cryptogamiques.
Pour toutes ces recherches, l'administration agricole locale a
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de faire étudier pratiquement, en France, les échantillons
envoyés chaque année par M. Martin de Flacourt.
Sans donner ici le détail des nombreuses expertises et
enquêtes effectuées depuis 1913 sur le coton cambodgien, grâce
(1) D'après M. Martin de Flacourt, l'étendue des terres rouges du Cam-
bodge, sur lesquelles ont été surtout développés, jusqu'à ce jour, les essais
de culture de coton sur terrain élevé, peut être évaluée, d'une façon
approximative, à deux millions d'hectares au moins.
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