Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 janvier 1920 01 janvier 1920
Description : 1920/01/01 (A13,N145)-1920/01/31. 1920/01/01 (A13,N145)-1920/01/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64374847
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
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- SOMMAIRE:
- TRAVAUX DU SERVICE D'ÉTUDES DES PRODUCTIONS COLONIALES. Résumés par F HEIM.
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150 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
société, mais s'étendit également à la direction même de l'entre-
prise. Une action exercée par des Français pourrait nous garantir
que les capitaux français engagés ne seront pas détournés de
leur but et employés à favoriser au détriment de nos colonies le
commerce de pays concurrents».
Les Questions frigorifiques.
La Conférence internationale du Froid, (t) qui s'est réunie à
Paris le mois dernier avait en vue d'étudier la création d'un
organisme international qui permette, à tous les pays de profiter
en commun des efforts faits dans chaque nation, par les savants,
économistes et industriels engagés dans l'étude des questions
frigorifiques.
L'exploration du domaine des basses températures a en effet
été très fertile en conséquences d'une portée bienfaisante incal-
culable, pour toute l'humanité depuis une trentaine d'années.
C'est ainsi que la conservation frigorifique des denrées péris-
sables permet seule aujourd'hui, à l'issue de la guerre, de sauver
de la famine, non seulement le peuple français mais encore la
plupart des peuples européens, par la mise à leur disposition
ainsi rendue possible du bétail abondant dans les pays lointains
comme l'Amérique du Sud, l'Australie, le Canada, Madagascar,
etc.
De même l'exploitation de la mine inépuisable d'oxygène et
d'azote qu'offre l'air a été entreprise pour la première fois par
le grand inventeur qu'est Georges CLAUDE. Après avoir donné
naissance aux industries qui gravitent autour de l'air liquide,
l'exploitation des températures de -200° sera susceptible de créer
demain, par la fabrication des nitrates artificiels, de grandes
sources de richesses jusque là insoupçonnées et qui pourront être
utilisées pour le bien commun de l'humanité.
La Conférence a tenu ses séances les 15, 16 et 17 décembre 1919,
dans les salons du Ministère du Commerce. Les réunions
plénières ont eu lieu sous la présidence de M. NOULENS, Ministre
de l'Agriculture et du Ravitaillement et les Commissions se sont
réunies sous la présidence de M. H. A. BERNHOFT, Ministre du
Danemark à Paris, assisté de M. T. de ALVEAR, Ministre de la
République Argentine, M. MENOZZI, Membre de l'Académie
royale des Sciences d'Italie, pour la Commission d'Adminis-
(1) Institut iniernational du Froid, 9, avenue Carnot, Paris (17*).
société, mais s'étendit également à la direction même de l'entre-
prise. Une action exercée par des Français pourrait nous garantir
que les capitaux français engagés ne seront pas détournés de
leur but et employés à favoriser au détriment de nos colonies le
commerce de pays concurrents».
Les Questions frigorifiques.
La Conférence internationale du Froid, (t) qui s'est réunie à
Paris le mois dernier avait en vue d'étudier la création d'un
organisme international qui permette, à tous les pays de profiter
en commun des efforts faits dans chaque nation, par les savants,
économistes et industriels engagés dans l'étude des questions
frigorifiques.
L'exploration du domaine des basses températures a en effet
été très fertile en conséquences d'une portée bienfaisante incal-
culable, pour toute l'humanité depuis une trentaine d'années.
C'est ainsi que la conservation frigorifique des denrées péris-
sables permet seule aujourd'hui, à l'issue de la guerre, de sauver
de la famine, non seulement le peuple français mais encore la
plupart des peuples européens, par la mise à leur disposition
ainsi rendue possible du bétail abondant dans les pays lointains
comme l'Amérique du Sud, l'Australie, le Canada, Madagascar,
etc.
De même l'exploitation de la mine inépuisable d'oxygène et
d'azote qu'offre l'air a été entreprise pour la première fois par
le grand inventeur qu'est Georges CLAUDE. Après avoir donné
naissance aux industries qui gravitent autour de l'air liquide,
l'exploitation des températures de -200° sera susceptible de créer
demain, par la fabrication des nitrates artificiels, de grandes
sources de richesses jusque là insoupçonnées et qui pourront être
utilisées pour le bien commun de l'humanité.
La Conférence a tenu ses séances les 15, 16 et 17 décembre 1919,
dans les salons du Ministère du Commerce. Les réunions
plénières ont eu lieu sous la présidence de M. NOULENS, Ministre
de l'Agriculture et du Ravitaillement et les Commissions se sont
réunies sous la présidence de M. H. A. BERNHOFT, Ministre du
Danemark à Paris, assisté de M. T. de ALVEAR, Ministre de la
République Argentine, M. MENOZZI, Membre de l'Académie
royale des Sciences d'Italie, pour la Commission d'Adminis-
(1) Institut iniernational du Froid, 9, avenue Carnot, Paris (17*).
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