Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1942-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 juillet 1942 01 juillet 1942
Description : 1942/07/01 (A17,N189)-1942/08/31. 1942/07/01 (A17,N189)-1942/08/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6437471m
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
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- SOMMAIRE
- .......... Page(s) .......... 105
- .......... Page(s) .......... 110
- .......... Page(s) .......... 114
- .......... Page(s) .......... 117
- .......... Page(s) .......... 121
- Le problème du Caoutchouc La culture et, le commerce de la Banane dans le monde Le problème des Carburants à Madagascar Echos et Informations
De nos Correspondants
132 REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX
Le problème des Carburants
à Madagascar
Le problème des carburants à Madagascar se pose d'une façon très particu-
lière. Le trafic routier à Madagascar était en effet assez faible puisque la grande
île n'importait que 18.000 tonnes environ de produits du pétrole. Mais les dis-
tances sont telles que le prix de l'essence rendu à Tananarive est élevé. Il y a
lieu de prévoir, en outre, après la guerre, un développement du réseau routier
entraînant une augmentation de la consommation de carburant et, par suite, une
aggravation des charges résultant de ce chef pour la colonie.
Les ressources de la grande île sont très diverses. Il faut y mettre au premier
plan les produits de culture, canne à sucre, oléagineux. Il faut aussi tenir compte
des ressources de la forêt qui, bien que très dégradée dans certaines de ses par-
ties, représente cependant une matière première intéressante pour la fabrication
de carburants de remplacement.
D'autre part, le sous-sol de Madagascar, bien que faiblement productif actuel-
lement, se révèle assez riche en ressources pétrolifères.
Bien que des projets aient été préparés avant la guerre pour la fabrication
d'alcool déshydraté, ceux-ci n'ont pu être menés jusqu'ici à bonne fin. On se
contente de fabriquer actuellement de l'alcool rectifié dont le degré est compris
entre 93° et 96°5. Les 30.000 hl. d'alcool produits correspondent à peu près
à la consommation restreinte actuelle.
De même qu'aux Antilles et à la Réunion, la fabrication d'alcool carburant
à partir de la canne à sucre est économiquement déficitaire, aussi s'est-on égale-
ment adressé aux gazogènes à bois.
Ceux-ci sont surtout employés dans les régions de l'intérieur, où les entre-
prises se trouvent à proximité de forêts exploitables. On manque cependant de
renseignements précis sur les emplacements des installations de carbonisation.
La production des ol éagineux, bien qu'ayant été fortement poussée depuis
1939, est encore insuffisante pour que l' on puisse envisager d' y produire des
carburants à partir des huiles végétales. Par contre, la production du ricin permet
de couvrir une part importante de la consommation de lubrifiant.
Si l'on doit prévoir l'abandon de la fabrication de la majeure partie (de l'al-
cool carburant produit à partir de la canne à sucre pour reprendre la production
du sucre et du rhum, il y a lieu, par contre, de penser que l' exploitation ration-
nelle ,de certaines cultures vivrières dont les tiges contiennent des sucres, comme
le maïs ou le sorgho, pourra donner des alcools à prix de revient peu élevé.
D'autre part, si ces cu ltures sont assez importantes et assez rassemblées, il
Le problème des Carburants
à Madagascar
Le problème des carburants à Madagascar se pose d'une façon très particu-
lière. Le trafic routier à Madagascar était en effet assez faible puisque la grande
île n'importait que 18.000 tonnes environ de produits du pétrole. Mais les dis-
tances sont telles que le prix de l'essence rendu à Tananarive est élevé. Il y a
lieu de prévoir, en outre, après la guerre, un développement du réseau routier
entraînant une augmentation de la consommation de carburant et, par suite, une
aggravation des charges résultant de ce chef pour la colonie.
Les ressources de la grande île sont très diverses. Il faut y mettre au premier
plan les produits de culture, canne à sucre, oléagineux. Il faut aussi tenir compte
des ressources de la forêt qui, bien que très dégradée dans certaines de ses par-
ties, représente cependant une matière première intéressante pour la fabrication
de carburants de remplacement.
D'autre part, le sous-sol de Madagascar, bien que faiblement productif actuel-
lement, se révèle assez riche en ressources pétrolifères.
Bien que des projets aient été préparés avant la guerre pour la fabrication
d'alcool déshydraté, ceux-ci n'ont pu être menés jusqu'ici à bonne fin. On se
contente de fabriquer actuellement de l'alcool rectifié dont le degré est compris
entre 93° et 96°5. Les 30.000 hl. d'alcool produits correspondent à peu près
à la consommation restreinte actuelle.
De même qu'aux Antilles et à la Réunion, la fabrication d'alcool carburant
à partir de la canne à sucre est économiquement déficitaire, aussi s'est-on égale-
ment adressé aux gazogènes à bois.
Ceux-ci sont surtout employés dans les régions de l'intérieur, où les entre-
prises se trouvent à proximité de forêts exploitables. On manque cependant de
renseignements précis sur les emplacements des installations de carbonisation.
La production des ol éagineux, bien qu'ayant été fortement poussée depuis
1939, est encore insuffisante pour que l' on puisse envisager d' y produire des
carburants à partir des huiles végétales. Par contre, la production du ricin permet
de couvrir une part importante de la consommation de lubrifiant.
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cool carburant produit à partir de la canne à sucre pour reprendre la production
du sucre et du rhum, il y a lieu, par contre, de penser que l' exploitation ration-
nelle ,de certaines cultures vivrières dont les tiges contiennent des sucres, comme
le maïs ou le sorgho, pourra donner des alcools à prix de revient peu élevé.
D'autre part, si ces cu ltures sont assez importantes et assez rassemblées, il
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