Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-11-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 30 novembre 1903 30 novembre 1903
Description : 1903/11/30 (A3,N29). 1903/11/30 (A3,N29).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64374684
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
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- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques, §§ 468-478, sur papier bleu: Italie, Antilles, Samoa, Indes Néerlandaises, Péninsule malaise. - Caoutchouc, gutta-percha, tabac, citrus, coton. - Machines pour produits tropicaux. - Culture potagères. - Elevage. - Basse-cour
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 329
33* JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE No 29 - Nov. 1903
5 mètres, suivant les endroits. Au delà de
ces profondeurs, le sous-sol est constitué
par une couche foncée, plus riche et très
humide, provenant probablement des allu-
vions des fleuves côtiers, repoussées par les
courants contre le littoral, antérieurement
au dépôt de la couche de sable. Les modifi-
cations continuelles du rivage, d'une année
à l'autre, sont une preuve qu'il est encore
en pleine formation.
Si donc, nous supposons des cocotiers
plantés dans des trous assez grands pour
que leurs racines, du moins les plus pro-
fondes soient en contact avec le sous-sol
fertile, nous aurons réalisé les meilleures
conditions de végétation et de fructification;
puisque, à proximité de la mer, nous aurons
donné aux palmiers un sol perméable et
riche.
Nous tenons de M. CHALOT que, sur d'au-
tres parties du littoral Congolais, au Gabon
où il a passé 10 ans, il ne faut pas, non plus,
se fier aux apparences pauvres de la surface
sablonneuse. C'est ainsi qu'à l'Ile aux Per-
roquets, où la Plantation Jeanselme a une
courte avenue de cocotiers, les arbres ont
acquis un développement extraordinaire,
parce que les sables parfaitement stériles qui
constituaient la couche superficielle du sol,
ne faisaient que recouvrir un dépôt de vases,
des plus riches.
Toutefois, il faudrait se garder de croire
que la culture du cocotier est possible par-
tout dans les plaines du littoral ; il y a beau-
coup d'endroits où la couche de sable est tel-
lement épaisse (jusqu'à 5 mètres) qu'il serait
impossible de mettre le jeune plant en con-
tact avec l'alluvion fertile. Avant de planter,
on devra donc s'assurer que les sables de la
surface ont 1 m. 5o d'épaisseur, au maxi-
mum. Dans ce cas extrême, il sera néces-
saire de creuser des trous d'au moins
2 mètres cubes, mais la dépense considéra-
ble qui en résultera, sera largement com-
pensée par l'économie du défrichement.
Dans tout ce qui précède, nous parlons
d'une plantation faite dans un but industriel,
c'est-à-dire dans laquelle les arbres de-
vront produire dès la sixième année et avoir
à partir de la dixième, un rendement annuel
minima de 5o noix par pied. Car, s'il s'agit
simplement de faire pousser quelques coco-
tiers autour d'une factorerie, le sol sablon-
neux de la surface suffira à la croissance de
l'arbre. Nous avons vu à Conkouati une
vingtaine de cocotiers plantés pour ainsi
dire dans le sable pur de la dune et qui,
dans leur septième année, mesuraient pour
la plupart 2 mètres de fût et 4 mètres de pal-
me. Quelques uns comptaient trois régimes
de différents âges. Il est vrai qu'à une extré-
mité de l'allée quatre sujets étaient restés
petits et rachitiques avec sept ou huit palmes
seulement comme couronne, et pas un fruit.
Ce qui peut convenir pour abriter une
factorerie et fournir quelques fruits frais au
bout d'un temps plus ou moins long, ne
saurait suffire à un planteur qui attend une
récolte rémunératrice à une époque déter-
minée. Aussi, croyons-nous indispensable à
la réussite d'une cocoterie, un sous-sol d'allu-
vion riche. L'échec de la plantation Brandon,
sur la pointe de Denis, constituée unique-
ment par des sables, en est une preuve.
G. BERTHELOT DU CHESNAY.
La culture du Castilloa au Mexique
Variabilité de l'espèce. Infériorité du caoutchouc des arbres jeunes. Mauvaises herbes et cultures
intercalaires. Croissance. Grossièreté des procédés d'extraction.
A propos du voyage de M. HENRY C. PEARSON.
'PEARSON (HENRY C.) : Rubber Planting on
! the Isthmus of Tehuantepec. ln-40. 27 pp. ;
nombreuses vues photographiques. Tiré à
part du « India Rubber World ». New-
York, 1903. Prix: $ o.5o.
Nos lecteurs savent que les Américains
ont engagé de nombreux millions dans des
plantations de caoutchouc Castilloa, dans la
partie sud du Mexique. Aucune de ces plan-
tations, créées depuis peu, n'est encore dans
5 mètres, suivant les endroits. Au delà de
ces profondeurs, le sous-sol est constitué
par une couche foncée, plus riche et très
humide, provenant probablement des allu-
vions des fleuves côtiers, repoussées par les
courants contre le littoral, antérieurement
au dépôt de la couche de sable. Les modifi-
cations continuelles du rivage, d'une année
à l'autre, sont une preuve qu'il est encore
en pleine formation.
Si donc, nous supposons des cocotiers
plantés dans des trous assez grands pour
que leurs racines, du moins les plus pro-
fondes soient en contact avec le sous-sol
fertile, nous aurons réalisé les meilleures
conditions de végétation et de fructification;
puisque, à proximité de la mer, nous aurons
donné aux palmiers un sol perméable et
riche.
Nous tenons de M. CHALOT que, sur d'au-
tres parties du littoral Congolais, au Gabon
où il a passé 10 ans, il ne faut pas, non plus,
se fier aux apparences pauvres de la surface
sablonneuse. C'est ainsi qu'à l'Ile aux Per-
roquets, où la Plantation Jeanselme a une
courte avenue de cocotiers, les arbres ont
acquis un développement extraordinaire,
parce que les sables parfaitement stériles qui
constituaient la couche superficielle du sol,
ne faisaient que recouvrir un dépôt de vases,
des plus riches.
Toutefois, il faudrait se garder de croire
que la culture du cocotier est possible par-
tout dans les plaines du littoral ; il y a beau-
coup d'endroits où la couche de sable est tel-
lement épaisse (jusqu'à 5 mètres) qu'il serait
impossible de mettre le jeune plant en con-
tact avec l'alluvion fertile. Avant de planter,
on devra donc s'assurer que les sables de la
surface ont 1 m. 5o d'épaisseur, au maxi-
mum. Dans ce cas extrême, il sera néces-
saire de creuser des trous d'au moins
2 mètres cubes, mais la dépense considéra-
ble qui en résultera, sera largement com-
pensée par l'économie du défrichement.
Dans tout ce qui précède, nous parlons
d'une plantation faite dans un but industriel,
c'est-à-dire dans laquelle les arbres de-
vront produire dès la sixième année et avoir
à partir de la dixième, un rendement annuel
minima de 5o noix par pied. Car, s'il s'agit
simplement de faire pousser quelques coco-
tiers autour d'une factorerie, le sol sablon-
neux de la surface suffira à la croissance de
l'arbre. Nous avons vu à Conkouati une
vingtaine de cocotiers plantés pour ainsi
dire dans le sable pur de la dune et qui,
dans leur septième année, mesuraient pour
la plupart 2 mètres de fût et 4 mètres de pal-
me. Quelques uns comptaient trois régimes
de différents âges. Il est vrai qu'à une extré-
mité de l'allée quatre sujets étaient restés
petits et rachitiques avec sept ou huit palmes
seulement comme couronne, et pas un fruit.
Ce qui peut convenir pour abriter une
factorerie et fournir quelques fruits frais au
bout d'un temps plus ou moins long, ne
saurait suffire à un planteur qui attend une
récolte rémunératrice à une époque déter-
minée. Aussi, croyons-nous indispensable à
la réussite d'une cocoterie, un sous-sol d'allu-
vion riche. L'échec de la plantation Brandon,
sur la pointe de Denis, constituée unique-
ment par des sables, en est une preuve.
G. BERTHELOT DU CHESNAY.
La culture du Castilloa au Mexique
Variabilité de l'espèce. Infériorité du caoutchouc des arbres jeunes. Mauvaises herbes et cultures
intercalaires. Croissance. Grossièreté des procédés d'extraction.
A propos du voyage de M. HENRY C. PEARSON.
'PEARSON (HENRY C.) : Rubber Planting on
! the Isthmus of Tehuantepec. ln-40. 27 pp. ;
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part du « India Rubber World ». New-
York, 1903. Prix: $ o.5o.
Nos lecteurs savent que les Américains
ont engagé de nombreux millions dans des
plantations de caoutchouc Castilloa, dans la
partie sud du Mexique. Aucune de ces plan-
tations, créées depuis peu, n'est encore dans
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