Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-10-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 octobre 1903 31 octobre 1903
Description : 1903/10/31 (A3,N28). 1903/10/31 (A3,N28).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6437467q
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
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- ETUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 309
- .......... Page(s) .......... 311
- .......... Page(s) .......... 312
- .......... Page(s) .......... 313
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- .......... Page(s) .......... 320
- .......... Page(s) .......... 320
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques, §§ 456-467, sur papier bleu: Etats-Unis, Egypte, Ceylan. - Riz, Ramie, Canne à sucre, Café, Agaves textiles, Coton. - Rhummerie. - Terrains salants. - Manuels d'Agriculture tropicale
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 300
316 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 28 — Oci: 1903
« Chaque touffe de bananier reçoit par an
6 kilogrammes de ce mélange. Le bananier
étant une plante traçante et les arrosages
étant fréquents pendant la saison sèche
cette fumure sera appliquée par petites doses,
afin que les plantes puissent utiliser la plus
grande partie des éléments fertilisants. De
plus, l'emploi des engrais chimiques doit
être suspendu pendant la saison des pluies
Les touffes des bananiers devront recevoir,
pendant toute la saison sèche, 1 kilogramme
du mélange cité par mois, en 3 ou 4 appli-
cations.
« En dehors de cette fumure, les plantes
doivent recevoir, deux fois par an, composts
ou fumier de ferme, destinés à fournir l'hu-
mus indispensable à la végétation.
« Il faut compter pour la culture du bana-
nier dans la colonie 1 fr. 5o d'engrais par
touffe et par an ; on obtient ainsi dès la
2e année de plantation des régimes d'une
régularité parfaite, portant 10 à 12 mains.
A raison d'environ 1.000 touffes de bana-
niers à l'hectare, on voit par ce qui précède
que la dépense d'engrais est de i.5oo francs
par an et par hectare. La culture du bana-
nier doit donc être une culture intensive, et
il serait imprudent d'opérer sur de grandes
étendues de terrain.
« D'autre part si l'on se base sur le rende-
ment moyen de 4.000 régimes à l'hectare, il
est facile de voir que la culture du bananier
en Guinée est susceptible de donner de forts
bénéfices. »
Sur le problème de la culture commerciale du
bananieren Guinée Française, on trouvera d'utiles
renseignements dans les nos i5, 22, 24, 25, 26 du
« J. d'A. T. ». — La question plus générale de
l'application des engrais potassiques aux sols tro-
picaux a été débattue dans les nos 2. 11, 12, i5,
16, 24, etc. Consulter aussi l'article très complet
de M. COTTTURIER. La fumure du bananier, dans le
no I3 du « J. d'A. T. ".Nous aurons l'occasion d'y
revenir encore prochainement, à l'occasion d'une
polémique scientifique qui se déroule en ce mo-
ment à la Jamaïque précisément, au sujet de la
fumure des bananeries.
Le Kickxia elastica
dans les plantations du Cameroun.
Le Kickxia elastîca, qui est chez lui sur la
Côte Occidentale, et petrt-étre également dans le
m
Centre Africain, est considéré comme la princi-
pale source du fameux SILK-RUBBER exporté du
Lagos. Il a été introduit dans les Jardins bota-
niques de bien des colonies ; entre autres M. J.-H.
HART, à la Trinidad, semble fonder sur cet arbre
de grandes espérances. C'est cependant au Came-
roun allemand que le Kickxia a rencontré le plus
de sympathies. L'étude pratique de l'espèce est
dûe d'ailleurs principalement à deux savants alle-
mands : M. PREUSS et M. SCHLECHTER. L'extrait
qui suit, est emprunté au « Tropenpflanzer » de
juillet 1903 :
Les planteurs du Cameroun continuent à
demander de grandes quantités de graines
de Kickxia. Les arbres sont plantés dans les
endroits qui ne conviennent pas absolument
au cacao : sur le bord des chemins, les
berges, les coteaux pierreux ou trop raides;
cela finit quand même par faire un contin-
gent important de Kickxia dans la colonie,
et qui va en augmentant rapidement. Jusqu'à
ces derniers temps, les graines étaient tirées
des arbres sauvages qui poussent dans la
région de Mungo; dans ces conditions, elles
revenaient très cher. Aujourd'hui le Jardin
botanique de Victoria, ainsi que plusieurs
plantations privées, produisent assez de
graines pour suffire à la demande.
On ne possède toujours pas de données
certaines sur le rendement du Kickxia, on
conçoit donc que les différentes Sociétés
établies au Cameroun n'osent pas encore
s'engager à fond. Ainsi, les directeurs de la
fameuse plantation Moliwe, où il existe déjà
3o hectares de Kickxia, viennent de décider
d'étendre cette culture jusqu'à 70 hectares
(ce qui fera un ensemble de 80,000 arbres),
mais de m pas aller plus loin pour le mo-
ment.
L'expérience rend à prouver que l'espa-
cement de 5 mètres x 5 mètres, adopté dans
les premières plantations, est exagéré; les
plantations nouvelles seront faites beaucoup
plus serrées : un espacement de 2 m. Va ou
de 3 mètres devrait suffire largement.
Les Kickxia des plantations du Came-
roun sont attaqués par une chenille dont il
a été souvent question dans le « Tropen-
pflanzer Il ; toutefois, à mesure que les arbres
avancent en âge, les dégâts vont en di-
minuant. Les courtillères ne sont dan-
« Chaque touffe de bananier reçoit par an
6 kilogrammes de ce mélange. Le bananier
étant une plante traçante et les arrosages
étant fréquents pendant la saison sèche
cette fumure sera appliquée par petites doses,
afin que les plantes puissent utiliser la plus
grande partie des éléments fertilisants. De
plus, l'emploi des engrais chimiques doit
être suspendu pendant la saison des pluies
Les touffes des bananiers devront recevoir,
pendant toute la saison sèche, 1 kilogramme
du mélange cité par mois, en 3 ou 4 appli-
cations.
« En dehors de cette fumure, les plantes
doivent recevoir, deux fois par an, composts
ou fumier de ferme, destinés à fournir l'hu-
mus indispensable à la végétation.
« Il faut compter pour la culture du bana-
nier dans la colonie 1 fr. 5o d'engrais par
touffe et par an ; on obtient ainsi dès la
2e année de plantation des régimes d'une
régularité parfaite, portant 10 à 12 mains.
A raison d'environ 1.000 touffes de bana-
niers à l'hectare, on voit par ce qui précède
que la dépense d'engrais est de i.5oo francs
par an et par hectare. La culture du bana-
nier doit donc être une culture intensive, et
il serait imprudent d'opérer sur de grandes
étendues de terrain.
« D'autre part si l'on se base sur le rende-
ment moyen de 4.000 régimes à l'hectare, il
est facile de voir que la culture du bananier
en Guinée est susceptible de donner de forts
bénéfices. »
Sur le problème de la culture commerciale du
bananieren Guinée Française, on trouvera d'utiles
renseignements dans les nos i5, 22, 24, 25, 26 du
« J. d'A. T. ». — La question plus générale de
l'application des engrais potassiques aux sols tro-
picaux a été débattue dans les nos 2. 11, 12, i5,
16, 24, etc. Consulter aussi l'article très complet
de M. COTTTURIER. La fumure du bananier, dans le
no I3 du « J. d'A. T. ".Nous aurons l'occasion d'y
revenir encore prochainement, à l'occasion d'une
polémique scientifique qui se déroule en ce mo-
ment à la Jamaïque précisément, au sujet de la
fumure des bananeries.
Le Kickxia elastica
dans les plantations du Cameroun.
Le Kickxia elastîca, qui est chez lui sur la
Côte Occidentale, et petrt-étre également dans le
m
Centre Africain, est considéré comme la princi-
pale source du fameux SILK-RUBBER exporté du
Lagos. Il a été introduit dans les Jardins bota-
niques de bien des colonies ; entre autres M. J.-H.
HART, à la Trinidad, semble fonder sur cet arbre
de grandes espérances. C'est cependant au Came-
roun allemand que le Kickxia a rencontré le plus
de sympathies. L'étude pratique de l'espèce est
dûe d'ailleurs principalement à deux savants alle-
mands : M. PREUSS et M. SCHLECHTER. L'extrait
qui suit, est emprunté au « Tropenpflanzer » de
juillet 1903 :
Les planteurs du Cameroun continuent à
demander de grandes quantités de graines
de Kickxia. Les arbres sont plantés dans les
endroits qui ne conviennent pas absolument
au cacao : sur le bord des chemins, les
berges, les coteaux pierreux ou trop raides;
cela finit quand même par faire un contin-
gent important de Kickxia dans la colonie,
et qui va en augmentant rapidement. Jusqu'à
ces derniers temps, les graines étaient tirées
des arbres sauvages qui poussent dans la
région de Mungo; dans ces conditions, elles
revenaient très cher. Aujourd'hui le Jardin
botanique de Victoria, ainsi que plusieurs
plantations privées, produisent assez de
graines pour suffire à la demande.
On ne possède toujours pas de données
certaines sur le rendement du Kickxia, on
conçoit donc que les différentes Sociétés
établies au Cameroun n'osent pas encore
s'engager à fond. Ainsi, les directeurs de la
fameuse plantation Moliwe, où il existe déjà
3o hectares de Kickxia, viennent de décider
d'étendre cette culture jusqu'à 70 hectares
(ce qui fera un ensemble de 80,000 arbres),
mais de m pas aller plus loin pour le mo-
ment.
L'expérience rend à prouver que l'espa-
cement de 5 mètres x 5 mètres, adopté dans
les premières plantations, est exagéré; les
plantations nouvelles seront faites beaucoup
plus serrées : un espacement de 2 m. Va ou
de 3 mètres devrait suffire largement.
Les Kickxia des plantations du Came-
roun sont attaqués par une chenille dont il
a été souvent question dans le « Tropen-
pflanzer Il ; toutefois, à mesure que les arbres
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