Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-10-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 octobre 1903 31 octobre 1903
Description : 1903/10/31 (A3,N28). 1903/10/31 (A3,N28).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6437467q
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
- Aller à la page de la table des matières289
- ETUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 309
- .......... Page(s) .......... 311
- .......... Page(s) .......... 312
- .......... Page(s) .......... 313
- .......... Page(s) .......... 314
- .......... Page(s) .......... 315
- .......... Page(s) .......... 316
- .......... Page(s) .......... 317
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- .......... Page(s) .......... 318
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- .......... Page(s) .......... 320
- .......... Page(s) .......... 320
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques, §§ 456-467, sur papier bleu: Etats-Unis, Egypte, Ceylan. - Riz, Ramie, Canne à sucre, Café, Agaves textiles, Coton. - Rhummerie. - Terrains salants. - Manuels d'Agriculture tropicale
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 300
N" 28 - OCT. 1903 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 315
moyen de latex frais ; M CARL OTTO WEBER, le
spécialiste bien connu de Manchester, en a mis
en doute l'efficacité; mais nous pouvons donner
l'assurance que M. GURIN. qui est lui-même un
chimiste consommé, n'a rapporté que des choses
constatées de visu. Les mérites du procédé
observé par M. CIBOT sont attestées par la qualité
des objets qu'il a rapportés et que rous avons eus
entre les mains; ils sont parfaits.
Contrairement au cas de M. GUÉRIN, ici il s'agit
de latex d'Hevea; cet arbre étant seul exploité
dans les seringales du Rio-Beni (Bolivie), si bien
décrits par M. CIBOT dans les nos 18, 20 et 21 du
« J. d'A. T. ,. - N. D. L. R.
Les travailleurs qui vivent continuelle-
ment dans la forêt bolivienne, fabriquent
pour leur usage personnel, au moyen du
latex frais, quelques objets caoutchoutés qui
se conservent fort bien :
Sacs à effets, ponchos, sacoches à muni-
tions, toldos (toiles d'abris, prélarts). Voici,
par exemple, comment ils s'y prennent pour
confectionner un sac à effets :
Le sac en tissu de coton écru est soli-
dement cousu, avec une coulisse ménagée
pour la fermeture. Il a généralement o m. 80
de haut sur o m. ï5 de large.
On le tend sur un bâti de bois passé dans
l'intérieur, le manche du bâti dépassant de
1 m. 5o.
Pour chaque litre de latex à employer, on
prépare i5 grammes de poudre de chasse
bien pulvérisée; mélangée au latex, elle lui
donne une teinte grise.
Sur l'un des côtés du sac on verse une cer-
taine quantité de latex ainsi préparé, qui est
étendu à la main, puis fumé aussitôt, suivant
le procédé ordinaire des exploitations d'He-
vea; l'opération est répétée sur l'autre côté
du sac en ayant soin de bien garnir de latex
les coutures, et lorsque l'on a enfumé ainsi
4 ou 5 couches, on laisse sécher à l'ombre;
au bout de quinze jours, le sac est prêt à être
employé.
Au lieu de poudre de chasse nous avons
vu employer aussi de la poussière de char-
bon tiré d'un bois très léger qui est employé
à la construction des radeaux et pousse dans
les plantations abandonnées.
Lorsqu'il s'agit de fabriquer de grands
toldos (prélarts) le bâti est plus long, néces-
sairement, et se termine par deux manches
de 1 mètre. Le prélart est cousu à cheval sur
le bâti, et pour le fumage on dispose deux,
trois ou quatre fourneaux.
P. CIBOT.
Formule pour la fumure du bananier
en Guinée Française.
D'après M. TEISSONNIER.
Les personnes au courant des affaires de la
Guinée Française, saisiront l'intérêt de tout pre-
mier ordre qui s'attache à la note sui vante de
M. TEISSONNIES, directeur du Jardin d'Essai de
Conakry, insérée dans le « Journal Officiel » de la
colonie, n°du i5 avril igo3 : ,
« Le bananier est une plante qui exige
une grande quantité de selS? potassiques ;
d"après MUNTZ ET MARCANO, les cendres des
tiges contiennent 55 de potasse.
« Au point de vue cultural, le bananier est
caractérisé par ses exigences en potasse,
l'àcide phosphorique et l'azote ayant une
importance moins grande. Il était de toute
utilité de chercher à établir une bonne for-
mule à appliquer au bananier. Nous savons
que le sol de la Guinée, d'une manière géné-
rale, manque de potasse et d'acide phospho-
rique, et que la culture du bananier ne peut
y être pratiquée sans avoir recours à l'em-
ploi des engrais minéraux, ces deux éléments
jouant un rôle important dans la fructifi-
cation.
« Il va sans dire que l'emploi exclusif des
engrais chimiques est à rejeter, car on ne
doit pas perdre de vue que le sol d'une bana-
neraie doit contenir une quantité notable
d'humus, qui pourra être fournie par le
fumier de ferme ou les composts; ces der-
niers pourront être fabriqués chaque année
sur place, à peu de frais et en grandes quan-
tités.
« La formule d'engrais chimique employée
au Jardin d'Essai, qui a été définitivement
arrêtée après deux années d'expériences, est
la suivante :
Azote. 5,47
Potasse 11,02
Acide phosphorique. 10,20
Chaux. 8,17
moyen de latex frais ; M CARL OTTO WEBER, le
spécialiste bien connu de Manchester, en a mis
en doute l'efficacité; mais nous pouvons donner
l'assurance que M. GURIN. qui est lui-même un
chimiste consommé, n'a rapporté que des choses
constatées de visu. Les mérites du procédé
observé par M. CIBOT sont attestées par la qualité
des objets qu'il a rapportés et que rous avons eus
entre les mains; ils sont parfaits.
Contrairement au cas de M. GUÉRIN, ici il s'agit
de latex d'Hevea; cet arbre étant seul exploité
dans les seringales du Rio-Beni (Bolivie), si bien
décrits par M. CIBOT dans les nos 18, 20 et 21 du
« J. d'A. T. ,. - N. D. L. R.
Les travailleurs qui vivent continuelle-
ment dans la forêt bolivienne, fabriquent
pour leur usage personnel, au moyen du
latex frais, quelques objets caoutchoutés qui
se conservent fort bien :
Sacs à effets, ponchos, sacoches à muni-
tions, toldos (toiles d'abris, prélarts). Voici,
par exemple, comment ils s'y prennent pour
confectionner un sac à effets :
Le sac en tissu de coton écru est soli-
dement cousu, avec une coulisse ménagée
pour la fermeture. Il a généralement o m. 80
de haut sur o m. ï5 de large.
On le tend sur un bâti de bois passé dans
l'intérieur, le manche du bâti dépassant de
1 m. 5o.
Pour chaque litre de latex à employer, on
prépare i5 grammes de poudre de chasse
bien pulvérisée; mélangée au latex, elle lui
donne une teinte grise.
Sur l'un des côtés du sac on verse une cer-
taine quantité de latex ainsi préparé, qui est
étendu à la main, puis fumé aussitôt, suivant
le procédé ordinaire des exploitations d'He-
vea; l'opération est répétée sur l'autre côté
du sac en ayant soin de bien garnir de latex
les coutures, et lorsque l'on a enfumé ainsi
4 ou 5 couches, on laisse sécher à l'ombre;
au bout de quinze jours, le sac est prêt à être
employé.
Au lieu de poudre de chasse nous avons
vu employer aussi de la poussière de char-
bon tiré d'un bois très léger qui est employé
à la construction des radeaux et pousse dans
les plantations abandonnées.
Lorsqu'il s'agit de fabriquer de grands
toldos (prélarts) le bâti est plus long, néces-
sairement, et se termine par deux manches
de 1 mètre. Le prélart est cousu à cheval sur
le bâti, et pour le fumage on dispose deux,
trois ou quatre fourneaux.
P. CIBOT.
Formule pour la fumure du bananier
en Guinée Française.
D'après M. TEISSONNIER.
Les personnes au courant des affaires de la
Guinée Française, saisiront l'intérêt de tout pre-
mier ordre qui s'attache à la note sui vante de
M. TEISSONNIES, directeur du Jardin d'Essai de
Conakry, insérée dans le « Journal Officiel » de la
colonie, n°du i5 avril igo3 : ,
« Le bananier est une plante qui exige
une grande quantité de selS? potassiques ;
d"après MUNTZ ET MARCANO, les cendres des
tiges contiennent 55 de potasse.
« Au point de vue cultural, le bananier est
caractérisé par ses exigences en potasse,
l'àcide phosphorique et l'azote ayant une
importance moins grande. Il était de toute
utilité de chercher à établir une bonne for-
mule à appliquer au bananier. Nous savons
que le sol de la Guinée, d'une manière géné-
rale, manque de potasse et d'acide phospho-
rique, et que la culture du bananier ne peut
y être pratiquée sans avoir recours à l'em-
ploi des engrais minéraux, ces deux éléments
jouant un rôle important dans la fructifi-
cation.
« Il va sans dire que l'emploi exclusif des
engrais chimiques est à rejeter, car on ne
doit pas perdre de vue que le sol d'une bana-
neraie doit contenir une quantité notable
d'humus, qui pourra être fournie par le
fumier de ferme ou les composts; ces der-
niers pourront être fabriqués chaque année
sur place, à peu de frais et en grandes quan-
tités.
« La formule d'engrais chimique employée
au Jardin d'Essai, qui a été définitivement
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la suivante :
Azote. 5,47
Potasse 11,02
Acide phosphorique. 10,20
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