Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-10-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 octobre 1903 31 octobre 1903
Description : 1903/10/31 (A3,N28). 1903/10/31 (A3,N28).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6437467q
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
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- ETUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 309
- .......... Page(s) .......... 311
- .......... Page(s) .......... 312
- .......... Page(s) .......... 313
- .......... Page(s) .......... 314
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- .......... Page(s) .......... 316
- .......... Page(s) .......... 317
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- .......... Page(s) .......... 318
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- .......... Page(s) .......... 319
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- .......... Page(s) .......... 320
- .......... Page(s) .......... 320
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques, §§ 456-467, sur papier bleu: Etats-Unis, Egypte, Ceylan. - Riz, Ramie, Canne à sucre, Café, Agaves textiles, Coton. - Rhummerie. - Terrains salants. - Manuels d'Agriculture tropicale
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 300
NQ 28 - OCT. 1903 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 3ot
Le Cocotier au Togo
D'après M. le prof. WOHLTMANN.
Au dernier déjeuner mensuel de la Société de
Géographie Commerciale, il nous a été donné
d'entendre un discours bien intéressant de M. CA-
MILLE GUY. Le nouveau gouverneur du Sénégal,
que sa carrière antérieure a habitué à envisager les
faitsdans leurs conséquences lointaines, est effrayé
de ce que l'économie actuelle de cette belle co-
lonie repose, on peut dire uniquement, sur l'ara-.
chide. Le jour où la culture ou la vente vien-
draient à être compromises pour une cause ou
une autre, tout le système économique du Sénégal
s'effondrerait du coup. Une administration pré-
voyante ne saurait demeurer indifférente en face
d'un pareil danger. C'est pourquoi. le gouverne-
ment cherche à implanter au Sénégal des cultures
nouvelles : le coton, les fruits pour l'exportation,
le cocotier.
Le cocotier est acclimaté depuis longtemps dans
la zone littorale des différentes colonies qui com-
posent l'Afrique Occidentale française. Au Daho-
mey, il constitue même une culture indigène assez
sérieuse et qui fournit du coprah à l'exportation.
Mais nulle part il n'a encore été l'objet d'efforts
culturaux de quelque importance de la part des
Européens. On semble être plus avancé dans cer-
taines colonies étrangères de la Côte Occidentale,
en particulier dans la colonie anglaise de la Côte
d'Or et au Togo allemand, et nos lecteurs séné-
galais nous sauront gré. peut-être, de les rensei-
gner davantage à cet égard.
A la Côte d'Or, le personnel de la Station bota-
nique d'Aburi a déjà à son actif l'introduction de
la culture du cacao, devenu en peu d'années l'une
des principales ressources des noirs et l'un des
plus forts articles d'exportation du pays; aujour-
d'hui, MM. JOHNSON, EWAN:) et leurs collabora-
teurs dirigent leur activité vers la propagation
du cocotier; ils sont à la tête d'une vaste coco-
terie modèle, encore jeune, située en dehors
d'Aburi; nous y reviendrons dans un numéro du
« J. d'A. T. », lorsque nous analyserons le der-
nier Rapport annuel de la Station d'Aburi, fort
richç en renseignements de toutes sortes.
N. DE LA R.
*
* *
Le document, que nous publions ci-après,
indique où en étaient les cocoteries du Togo,
il y a quatre ans ; en effet, le voyage de M. le
professeur WOHLTMANN, auquel sont em-
pruntées nos données, date du mois de dé-
cembre 1899, bienque sa publication(comme
Supplément du « Tropenpflanzer ») soit re-
lativement récente. Nous ne saurions préci-
ser en ce moment — n'ayant pas le dossier
sous la main — toutes les modifications
survenues depuis l'époque du voyage de
M. WOHLTMANN; mais il est certain que le
pullulement des ennemis s'est aggravé; au
nasicorne, mentionné plus loin, se sont
ajoutés d'autres insectes, et la situation est
devenue assez inquiétante pour décider le
« Comité d'Economie Coloniale » de Berlin
à envoyer en mission au Togo un spécialiste,
M. le professeur HOLLRTJNG, de la station de
Pathologie végétale de Halle-sur-Saale; ce
savant est d'ailleurs chargé d'étudier en
même temps les maladies et ennemis de cer-
taines autres cultures, au Togo et au Came-
roun. Nous tiendrons nos lecteurs au cou-
rant des résultats de cette mission; ce nous
sera d'autant plus facile que M. HOLLRUNG
est un abonné du « J. d'A. T. » et nous a
même promis sa collaboration éventuelle.
*
* *
Comme nous l'avons dit plus haut, le co-
cotier ne prospère au Togo que dans les sa-
bles de la côte; voici ce qu'en dit exacte-
ment M. WOHLTMANN :
« L'altitude de cette région côtière est
faible, elle ne dépasse guère dix mètres; le
sol est essentiellement du sable marin.
Cependant, dans les dépressions (lagunes
desséchées), le sol est argileux, particulière-
ment à Lomé. Les sables côtiers ne sau-
raient être utilisés autrement que par la cul-
ture du cocotier ; les plantations euro-
péennes de Kpeme aussi bien que les bos-
quets de cocotiers des indigènes, disséminés
dans la campagne, enseignent que le pays
convient particulièrement à cette culture.
« L'entreprise même de Kpeme est en très
bon état; le terrain situé à 6 mètres environ
au-dessus du niveau de la mer, renferme,
dans les couches profondes du sable, une
nappe d'eau saumâtre, comme l'aime le co-
cotier. La plantation couvre actuellement
Le Cocotier au Togo
D'après M. le prof. WOHLTMANN.
Au dernier déjeuner mensuel de la Société de
Géographie Commerciale, il nous a été donné
d'entendre un discours bien intéressant de M. CA-
MILLE GUY. Le nouveau gouverneur du Sénégal,
que sa carrière antérieure a habitué à envisager les
faitsdans leurs conséquences lointaines, est effrayé
de ce que l'économie actuelle de cette belle co-
lonie repose, on peut dire uniquement, sur l'ara-.
chide. Le jour où la culture ou la vente vien-
draient à être compromises pour une cause ou
une autre, tout le système économique du Sénégal
s'effondrerait du coup. Une administration pré-
voyante ne saurait demeurer indifférente en face
d'un pareil danger. C'est pourquoi. le gouverne-
ment cherche à implanter au Sénégal des cultures
nouvelles : le coton, les fruits pour l'exportation,
le cocotier.
Le cocotier est acclimaté depuis longtemps dans
la zone littorale des différentes colonies qui com-
posent l'Afrique Occidentale française. Au Daho-
mey, il constitue même une culture indigène assez
sérieuse et qui fournit du coprah à l'exportation.
Mais nulle part il n'a encore été l'objet d'efforts
culturaux de quelque importance de la part des
Européens. On semble être plus avancé dans cer-
taines colonies étrangères de la Côte Occidentale,
en particulier dans la colonie anglaise de la Côte
d'Or et au Togo allemand, et nos lecteurs séné-
galais nous sauront gré. peut-être, de les rensei-
gner davantage à cet égard.
A la Côte d'Or, le personnel de la Station bota-
nique d'Aburi a déjà à son actif l'introduction de
la culture du cacao, devenu en peu d'années l'une
des principales ressources des noirs et l'un des
plus forts articles d'exportation du pays; aujour-
d'hui, MM. JOHNSON, EWAN:) et leurs collabora-
teurs dirigent leur activité vers la propagation
du cocotier; ils sont à la tête d'une vaste coco-
terie modèle, encore jeune, située en dehors
d'Aburi; nous y reviendrons dans un numéro du
« J. d'A. T. », lorsque nous analyserons le der-
nier Rapport annuel de la Station d'Aburi, fort
richç en renseignements de toutes sortes.
N. DE LA R.
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Le document, que nous publions ci-après,
indique où en étaient les cocoteries du Togo,
il y a quatre ans ; en effet, le voyage de M. le
professeur WOHLTMANN, auquel sont em-
pruntées nos données, date du mois de dé-
cembre 1899, bienque sa publication(comme
Supplément du « Tropenpflanzer ») soit re-
lativement récente. Nous ne saurions préci-
ser en ce moment — n'ayant pas le dossier
sous la main — toutes les modifications
survenues depuis l'époque du voyage de
M. WOHLTMANN; mais il est certain que le
pullulement des ennemis s'est aggravé; au
nasicorne, mentionné plus loin, se sont
ajoutés d'autres insectes, et la situation est
devenue assez inquiétante pour décider le
« Comité d'Economie Coloniale » de Berlin
à envoyer en mission au Togo un spécialiste,
M. le professeur HOLLRTJNG, de la station de
Pathologie végétale de Halle-sur-Saale; ce
savant est d'ailleurs chargé d'étudier en
même temps les maladies et ennemis de cer-
taines autres cultures, au Togo et au Came-
roun. Nous tiendrons nos lecteurs au cou-
rant des résultats de cette mission; ce nous
sera d'autant plus facile que M. HOLLRUNG
est un abonné du « J. d'A. T. » et nous a
même promis sa collaboration éventuelle.
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Comme nous l'avons dit plus haut, le co-
cotier ne prospère au Togo que dans les sa-
bles de la côte; voici ce qu'en dit exacte-
ment M. WOHLTMANN :
« L'altitude de cette région côtière est
faible, elle ne dépasse guère dix mètres; le
sol est essentiellement du sable marin.
Cependant, dans les dépressions (lagunes
desséchées), le sol est argileux, particulière-
ment à Lomé. Les sables côtiers ne sau-
raient être utilisés autrement que par la cul-
ture du cocotier ; les plantations euro-
péennes de Kpeme aussi bien que les bos-
quets de cocotiers des indigènes, disséminés
dans la campagne, enseignent que le pays
convient particulièrement à cette culture.
« L'entreprise même de Kpeme est en très
bon état; le terrain situé à 6 mètres environ
au-dessus du niveau de la mer, renferme,
dans les couches profondes du sable, une
nappe d'eau saumâtre, comme l'aime le co-
cotier. La plantation couvre actuellement
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