Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-09-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 30 septembre 1903 30 septembre 1903
Description : 1903/09/30 (A3,N27). 1903/09/30 (A3,N27).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64374669
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
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- Sommaire
- Pages
- .......... Page(s) .......... 259
- .......... Page(s) .......... 263
- .......... Page(s) .......... 269
- .......... Page(s) .......... 276
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 284
- .......... Page(s) .......... 284
- .......... Page(s) .......... 284
- .......... Page(s) .......... 285
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- .......... Page(s) .......... 286
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- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques, §§ 446-455, sur papier bleu: Zambézie, Sud-Ouest africain, Etats-Unis, Philippines, Cacao, Coton, Indigo, Grand soleil. - Chèvre Angora
- FIGURES
N° 27 - SEPT. 1903 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 265
simple, devient cependant quelquefois un
peu plus complexe : J'ai pu voir, dans la ré-
gion Ouest de la colonie, des palmiers qui
avaient été transplantés; cette transplantation
avait d'ailleurs été faite d'une façon très irré-
gulière, sans grande observation des espace-
ments.
De quelque manière que se fasse la planta-
tion du terrain, le travail d'entretien se borne
en principe au débroussement autour du
pied ; lorsque des opérations culturales plus
compliquées sont faites, on peut-être con-
vaincu que c'est pour une culture annuelle
intercalaire et non pour le palmier même.
J'admets que ces procédés soient primitifs,
mais il est difficile de faire mieux. Là où les
palmiers forment une brousse épaisse, on est
amené à choisir comme producteurs les plus
beaux seulement; et ce choix s'accordera
difficilement avec le quinconce ou le carré.
Toutefois on devrait tenir mieux compte des
espacements que ne le font les indigènes et
ne pas laisser des palmiers à moins de 6 m.
ou à plus de 8 m.; le terrain une fois dé-
broussé, on n'aura, malgré tout, qu'une dis-
position en foule.
Le cas n'est pas le même lorsqu'on crée
une plantation ; les dispositions en lignes,
en carré, en quinconce, en losange, seront
toujours employées avec avantage. L'espa-
cement à laisser entre les palmiers à huile
ne doit pas sortir des limites déjà indiquées :
6 à 8 mètres. La plantation à 8 mètres a le
grand avantage de permettre les cultures
annuelles intercalaires ; une plantation à
6 mètres ne permettra guère d'obtenir, sous
l'ombrage des palmiers, autre chose que des
Graminéesou Cypéracées fourragères. Avant
donc de choisir l'un ou l'autre des espace-
ments il n'est pas inutile de savoir si le sol
devra recevoir des cultures ou si on se con-
tentera de le transformer en pâturage.
Je ne dirai pas grand chose du choix des
plants. Le palmier à huile est d'une reprise
très facile, la transplantation pourra se faire
en toutes saisons dans les sols constamment
frais; il sera indispensable d'attendre la sai-
son humide dans les terrains quelque peu
élevés. Les jeunes pieds à mettre en place,
seront pris dans les pépinières naturelles :
dans la brousse. On devra choisir parmi les
plus vigoureux, âgés de 4 ans environ ; on
n'aura ainsi que 3 ou 4 années d'attente avant
la première récolte. Il ne me paraît guère
possible de conseiller la création de pépi-
nières, à moins que par une sélection judi-
cieuse on ne veuille améliorer la variété exis-
tante : on pourrait, par ex., chercher à ré-
duire, dans le parche, la proportion des fibres
qui, nous le savons, ne contiennent pas
d'huile. Le palmier comme tous les autres
végétaux se développe mieux dans un sol
propre que dans un terrain broussailleux;
c'est donc à une culture annuelle ou à l'éle-
vage qu'il faudra faire supporter ces soins
d'entretien du sol.
Les Elœïs guineensis, à de très rares excep-
tions près, ne produisent rien avant la 7E ou
8E année (1) ; ce n'est qu'à l'âge de 10 ans
que la récolte devient appréciable. Un palmier
adulte (entre 25 et 75 ans) ne produit géné-
ralement pas moins de 15 à 18 régimes par
an, ou plus exactement, 15 à 18 feuilles; à
l'aisselle de chaque feuille se trouve un ré-
gime, mâle ou femelle; c'est de la plus ou
moins grande proportion des régimes femel-
les que dépend la productivité des arbres.
Une trop grande humidité du sol, un trop
faible espacement des pieds paraissent favo-
riser la formation de régimes mâles aux dé-
pens de la production d'huile et d'amandes.
En moyenne, il y a ioài2 régimes femelles par
pied et par an, mais je le répète — et je crois
devoir insister sur ce point — rien n'est ré-
gulier, et vouloir actuellement tabler sur
une moyenne c'est aller au devant de mé-
comptes.
Du jour où le régime apparaît à l'aisselle
de la feuille et jusqu'à la maturité des fruits
il s'écoule un intervalle d'environ 8 à 10 mois.
La végétation se déroule principalement à
deux époques bien déterminées : 1° pour ce
qui est des régimes sortis pendant la grande
saison des pluies (mai, juin), leur matura-
tion a lieu surtout de février à avril, c'est là
l'époque de la grande récolte. 2° La matura-
tion des régimes formés à l'époque de là
(1) V. la polémique BRBSCHIN-LK THSTU-E. POISSOIf,
dans les n" 24 et 25 du « J. d'A. T. ». — N. D. L. R.
simple, devient cependant quelquefois un
peu plus complexe : J'ai pu voir, dans la ré-
gion Ouest de la colonie, des palmiers qui
avaient été transplantés; cette transplantation
avait d'ailleurs été faite d'une façon très irré-
gulière, sans grande observation des espace-
ments.
De quelque manière que se fasse la planta-
tion du terrain, le travail d'entretien se borne
en principe au débroussement autour du
pied ; lorsque des opérations culturales plus
compliquées sont faites, on peut-être con-
vaincu que c'est pour une culture annuelle
intercalaire et non pour le palmier même.
J'admets que ces procédés soient primitifs,
mais il est difficile de faire mieux. Là où les
palmiers forment une brousse épaisse, on est
amené à choisir comme producteurs les plus
beaux seulement; et ce choix s'accordera
difficilement avec le quinconce ou le carré.
Toutefois on devrait tenir mieux compte des
espacements que ne le font les indigènes et
ne pas laisser des palmiers à moins de 6 m.
ou à plus de 8 m.; le terrain une fois dé-
broussé, on n'aura, malgré tout, qu'une dis-
position en foule.
Le cas n'est pas le même lorsqu'on crée
une plantation ; les dispositions en lignes,
en carré, en quinconce, en losange, seront
toujours employées avec avantage. L'espa-
cement à laisser entre les palmiers à huile
ne doit pas sortir des limites déjà indiquées :
6 à 8 mètres. La plantation à 8 mètres a le
grand avantage de permettre les cultures
annuelles intercalaires ; une plantation à
6 mètres ne permettra guère d'obtenir, sous
l'ombrage des palmiers, autre chose que des
Graminéesou Cypéracées fourragères. Avant
donc de choisir l'un ou l'autre des espace-
ments il n'est pas inutile de savoir si le sol
devra recevoir des cultures ou si on se con-
tentera de le transformer en pâturage.
Je ne dirai pas grand chose du choix des
plants. Le palmier à huile est d'une reprise
très facile, la transplantation pourra se faire
en toutes saisons dans les sols constamment
frais; il sera indispensable d'attendre la sai-
son humide dans les terrains quelque peu
élevés. Les jeunes pieds à mettre en place,
seront pris dans les pépinières naturelles :
dans la brousse. On devra choisir parmi les
plus vigoureux, âgés de 4 ans environ ; on
n'aura ainsi que 3 ou 4 années d'attente avant
la première récolte. Il ne me paraît guère
possible de conseiller la création de pépi-
nières, à moins que par une sélection judi-
cieuse on ne veuille améliorer la variété exis-
tante : on pourrait, par ex., chercher à ré-
duire, dans le parche, la proportion des fibres
qui, nous le savons, ne contiennent pas
d'huile. Le palmier comme tous les autres
végétaux se développe mieux dans un sol
propre que dans un terrain broussailleux;
c'est donc à une culture annuelle ou à l'éle-
vage qu'il faudra faire supporter ces soins
d'entretien du sol.
Les Elœïs guineensis, à de très rares excep-
tions près, ne produisent rien avant la 7E ou
8E année (1) ; ce n'est qu'à l'âge de 10 ans
que la récolte devient appréciable. Un palmier
adulte (entre 25 et 75 ans) ne produit géné-
ralement pas moins de 15 à 18 régimes par
an, ou plus exactement, 15 à 18 feuilles; à
l'aisselle de chaque feuille se trouve un ré-
gime, mâle ou femelle; c'est de la plus ou
moins grande proportion des régimes femel-
les que dépend la productivité des arbres.
Une trop grande humidité du sol, un trop
faible espacement des pieds paraissent favo-
riser la formation de régimes mâles aux dé-
pens de la production d'huile et d'amandes.
En moyenne, il y a ioài2 régimes femelles par
pied et par an, mais je le répète — et je crois
devoir insister sur ce point — rien n'est ré-
gulier, et vouloir actuellement tabler sur
une moyenne c'est aller au devant de mé-
comptes.
Du jour où le régime apparaît à l'aisselle
de la feuille et jusqu'à la maturité des fruits
il s'écoule un intervalle d'environ 8 à 10 mois.
La végétation se déroule principalement à
deux époques bien déterminées : 1° pour ce
qui est des régimes sortis pendant la grande
saison des pluies (mai, juin), leur matura-
tion a lieu surtout de février à avril, c'est là
l'époque de la grande récolte. 2° La matura-
tion des régimes formés à l'époque de là
(1) V. la polémique BRBSCHIN-LK THSTU-E. POISSOIf,
dans les n" 24 et 25 du « J. d'A. T. ». — N. D. L. R.
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